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L'Héritage des Templiers

L'Héritage des Templiers

Titel: L'Héritage des Templiers Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Steve Berry
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sacrés ont été endommagés, mais nous n’avons aucune victime à déplorer.
    — J’ai blessé l’un des tireurs, déclara Malone.
    — Si c’est le cas, il n’a pas perdu de sang. »
    Les trois hommes portaient donc des gilets pare-balles. Ils étaient préparés, mais dans quel but ?
    « Combien de temps comptez-vous rester au Danemark ? demanda l’inspecteur à Stéphanie.
    — Je repars demain. »
    La porte s’ouvrit et un officier en uniforme tendit un document au policier. « Il faut croire que vous avez des amis haut placés, madame Nelle, dit-il. Mes supérieurs m’ordonnent de vous laisser partir sans poser de questions. »
    Stéphanie se dirigea vers la porte.
    « Ce document fait-il mention de mon nom ? demanda Malone en se levant.
    — Je suis censé vous relâcher, vous aussi. »
    Malone tendit la main pour récupérer son arme.
    L’homme ne fit pas un geste.
    « Rien n’indique que je doive vous rendre le pistolet. »
    Malone décida de ne pas insister. Il pourrait s’en occuper plus tard. Pour l’instant, il avait deux mots à dire à Stéphanie.
    Il se précipita dehors pour la rejoindre.
    Elle se tourna vers lui, les traits figés. « Cotton, j’apprécie ce que vous avez fait, dans la cathédrale. Mais écoutez-moi bien. Ne vous mêlez plus de mes affaires.
    — Vous n’avez aucune idée de ce que vous faites. Vous vous êtes rendue à ce rendez-vous sans prendre aucune précaution. Ces trois hommes voulaient vous tuer.
    — Pourquoi ne l’ont-ils pas fait dans ce cas ? Les occasions n’ont pas manqué avant votre arrivée.
    — Ce qui soulève un certain nombre d’autres questions.
    — N’avez-vous pas suffisamment de travail à la librairie ?
    — Je suis débordé.
    — Je ne vous retiens pas dans ce cas. Lorsque vous m’avez remis votre démission l’année dernière, vous avez été clair : vous en aviez assez de vous faire tirer dessus. Si je ne m’abuse, vous avez dit alors que votre bienfaiteur danois vous offrait la vie dont vous aviez toujours rêvé. Profitez-en bien.
    — C’est vous qui m’avez appelé pour m’annoncer que vous vouliez me voir.
    — C’était une mauvaise idée.
    — Ce type aujourd’hui n’était pas un voleur à la tire.
    — Restez en dehors de cette histoire.
    — Vous m’êtes redevable. J’ai sauvé votre peau.
    — Personne ne vous l’a demandé.
    — Stéphanie…
    — Bon sang, Cotton. Je ne le répéterai pas : si vous insistez, je n’aurai d’autre choix que de prendre certaines mesures. »
    Il se raidit. « Et que comptez-vous faire ?
    — Votre ami danois n’est pas le seul à avoir des relations. Je peux moi aussi influer sur le cours des événements.
    — Allez-y », répondit Malone, la colère montant en lui.
    Au lieu de répondre, Stéphanie s’éloigna brusquement.
    Il avait envie de la suivre et d’aller jusqu’au bout de la conversation mais décida qu’elle avait raison. Ses affaires ne le regardaient pas. Et il y avait eu suffisamment de grabuge pour ce soir.
    Il était temps de rentrer.

9
     
    Copenhague
    22 h 30
     
    De Rochefort arriva devant la librairie. La rue piétonne était déserte. Les nombreux cafés et restaurants du quartier étaient pour la plupart situés à plusieurs pâtés de maisons de là et il n’y avait aucune activité dans cette partie du Strøget en soirée. Il avait prévu de quitter le Danemark après avoir accompli deux dernières corvées. Les témoins de la fusillade devaient sans doute avoir donné sa description physique, ainsi que celle de ses deux compagnons. Il valait donc mieux qu’ils ne s’attardent pas plus que nécessaire.
    Son équipe au complet l’accompagnait ce soir et il avait prévu de superviser les moindres détails de l’opération. Il y avait eu suffisamment d’improvisation pour aujourd’hui, ce qui avait coûté la vie à l’un d’eux cet après-midi-là à la Tour ronde. Il ne voulait pas d’autre victime dans ses rangs. Deux de ses hommes vérifiaient déjà l’arrière de la boutique. Les autres se tenaient prêts à ses côtés. La lumière brillait à l’étage supérieur de l’immeuble.
    Bien.
    Il devait avoir une petite conversation avec le propriétaire.
     

     
    Malone prit une canette de Pepsi light dans le réfrigérateur et descendit les quatre étages pour arriver au rez-de-chaussée de l’immeuble. Sa librairie occupait le bâtiment entier : il accueillait les clients au

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