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L'Héritage des Templiers

L'Héritage des Templiers

Titel: L'Héritage des Templiers Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Steve Berry
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faites-vous ici ? demanda le libraire en se levant, ébahi. Quelqu’un a fait une offre supérieure à la nôtre. Qu’étais-je censé faire ?
    — Vous m’aviez assuré que cela ne poserait aucun problème. » L’un des acolytes de de Rochefort approcha de la fenêtre au fond de la pièce, tandis qu’il demeurait près de la porte.
    « Le livre a atteint cinquante mille couronnes. Un prix exorbitant, se défendit Hansen.
    — Quelle est l’identité de l’acquéreur ?
    — La salle des ventes refuse de divulguer ce type d’information. »
    De Rochefort se demandait si Hansen le prenait pour un idiot. « Vous étiez censé vous assurer que Stéphanie Nelle fasse l’acquisition de cet ouvrage, c’était pour ça que je vous payais.
    — Et je me suis efforcé de vous donner satisfaction. Mais personne ne m’avait dit que le livre recueillerait une telle somme. J’ai continué à enchérir, mais elle m’a ordonné d’arrêter. Étiez-vous prêt à débourser plus de cinquante mille couronnes ?
    — J’aurais déboursé la somme qu’il fallait.
    — Vous n’étiez pas là et elle ne se montrait pas aussi déterminée que vous. » Hansen sembla se détendre, la surprise initiale cédant la place à une suffisance que de Rochefort s’efforçait d’ignorer. « Et puis, qu’est-ce qui rend ce livre aussi précieux ? »
    De Rochefort balaya du regard la pièce qui empestait l’alcool et la nicotine. Des centaines de livres étaient éparpillés entre des piles de journaux et de magazines. Comment pouvait-on vivre dans un tel désordre ? se demanda de Rochefort. « À vous de me le dire, fit-il.
    — Je l’ignore, dit Hansen avec un haussement d’épaules. Elle a refusé de révéler ce qui la poussait à l’acquérir. »
    De Rochefort perdait patience. « Je sais qui a acheté le livre.
    — Comment avez-vous fait ?
    — Comme vous le savez, les employés de la salle des ventes ont un prix. Mme Nelle vous a demandé de la représenter. J’ai pris contact avec vous pour m’assurer qu’elle obtiendrait le livre afin de pouvoir en faire une copie avant que vous ne le lui remettiez. Et puis vous avez pris vos dispositions pour placer des enchères par téléphone.
    — Il vous a fallu du temps pour comprendre, fit Hansen en souriant.
    — Il ne m’a fallu qu’un instant une fois obtenues certaines informations.
    — Puisque je suis désormais en possession de l’ouvrage et que Stéphanie Nelle n’est plus concernée, combien êtes-vous prêt à payer pour en être l’unique propriétaire ? »
    De Rochefort savait déjà ce qu’il allait faire. « À vrai dire, il vaudrait mieux vous demander à quel point vous tenez à ce livre, monsieur Hansen.
    — Il ne m’intéresse pas le moins du monde. »
    De Rochefort fit signe à ses hommes de maîtriser Hansen avant de lui asséner un coup de poing dans le ventre. Le libraire laissa échapper un souffle, ses jambes flageolèrent, et il se serait effondré si les deux hommes ne l’avaient pas retenu par les bras.
    « Je voulais que Stéphanie Nelle entre en possession du livre après avoir pu en faire une copie, répéta de Rochefort. C’est la mission que je vous avais confiée. Ni plus ni moins. Jusqu’ici, vous m’étiez d’une certaine utilité. Mais ce n’est plus le cas désormais.
    — Mais… j’ai… le livre.
    — Vous mentez, répondit de Rochefort avec un haussement d’épaules. Je sais exactement où se trouve le livre.
    — Vous… ne parviendrez pas à le récupérer, fit Hansen en secouant la tête.
    — Vous vous trompez. Ça va même être un jeu d’enfant. »
     

     
    Malone alluma le néon dans la section histoire. Des livres de tous les formats et de toutes les couleurs occupaient les étagères laquées de noir. C’était à un livre bien précis qu’il pensait, un livre qu’il avait eu entre les mains quelques semaines plus tôt. Il l’avait acheté, ainsi qu’un certain nombre d’autres recueils historiques datant du milieu du XX e siècle, à un Italien persuadé que sa marchandise valait bien plus que ce que Malone était prêt à payer. La plupart des vendeurs ne comprenaient pas que le prix était fonction du désir de l’acquéreur, de la rareté et de la singularité de l’ouvrage. La date de publication n’entrait pas forcément en ligne de compte puisque, de tout temps, beaucoup de livres médiocres ont été publiés.
    Il se rappelait en avoir écoulé

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