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L’HISTOIRE DE L’ATLANTIDE

L’HISTOIRE DE L’ATLANTIDE

Titel: L’HISTOIRE DE L’ATLANTIDE Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: W. Scott-Elliot
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et l’on commença à s’écarter du mariage ; puis les liens de famille disparurent naturellement, de même que l’affection des parents. Enfin, ayant reconnu que ce système était une erreur, on l’abandonna. D’autres recherches vers des solutions sociales aux problèmes économiques qui nous préoccupent encore aujourd’hui furent tentées et abandonnées par cette race. Les Sémites primitifs, race querelleuse, maraudeuse et énergique, tendirent toujours vers une forme de gouvernement patriarcale. Leurs colons, qui généralement gardaient un genre de vie nomade, formèrent un empire considérable et possédèrent la grande « ville aux Portes d’Or », vers l’époque indiquée par la seconde carte. Cependant, ainsi que nous l’avons vu, ils durent à la fin reculer devant le pouvoir croissant des Akkadiens.
    À l’époque qui correspond à la troisième carte, il y a environ cent mille ans, les Akkadiens renversèrent définitivement le pouvoir des Sémites. Cette sixième sous-race fut beaucoup plus policée que celles qui l’avaient précédée. Commerçants et marins, ces peuples formèrent des communautés stables et adoptèrent naturellement une forme de gouvernement oligarchique.
    Un trait particulier, dont Sparte offre seul un exemple dans les temps modernes, est le système de gouvernement qu’ils adoptèrent parfois où deux rois régnaient dans une seule ville. L’observation des étoiles – provenant sans doute de leur goût pour les expéditions maritimes – devint leur occupation favorite. Aussi cette race fit-elle de grands progrès en astronomie et en astrologie.
    Le peuple mongol fut supérieur à ses prédécesseurs immédiats, les Touraniens brutaux. Nés dans les vastes steppes de la Sibérie orientale, ils n’eurent jamais aucune relation avec le continent primitif ; sous l’influence du milieu, ils devinrent nomades. Plus développés, sous le rapport psychique et religieux, que les Touraniens dont ils descendaient, la forme de gouvernement à laquelle ils aspirèrent exigeait comme base un chef suprême, qui soit tout à la fois le maître du pouvoir temporel et du pouvoir spirituel.

CHAPITRE VI
 
ÉMIGRATIONS
 
    Trois causes contribuèrent à produire des émigrations. La race touranienne, ainsi que nous l’avons vu, fut dès le début poussée par le désir de coloniser, et coloniser sur une échelle très considérable. Les Sémites et les Akkadiens furent aussi, à un certain degré, une race colonisatrice.
    Avec le temps, la population augmentant de plus en plus, la nécessité obligea les moins favorisés de chaque race à chercher les moyens d’existence dans des contrées habitées par une population moins dense. Car il faut se rappeler que, lorsque les Atlantes atteignirent leur zénith pendant l’ère toltèque, la proportion de la population par mètre carré sur le continent de l’Atlantide égalait probablement, si même, elle ne la dépassait pas, celle de la population de l’Angleterre et de la Belgique actuelle.
    Il est certain, en tout cas, que les contrées propres à la colonisation étaient beaucoup plus vastes qu’elles ne le sont de notre temps ; tandis que le total de la population, qui, de nos jours, ne dépasse pas de douze à quinze cent millions, atteignait alors le chiffre considérable de deux mille millions.
    Il y eut enfin des émigrations dirigées par des prêtres, et qui précédaient chaque catastrophe. En dehors des quatre catastrophes principales mentionnées plus haut, il y en eut encore un grand nombre. Les rois initiés et les prêtres qui suivaient « la bonne loi » étaient informés à l’avance des calamités qui menaçaient le pays. Ainsi chacun d’eux fut comme le centre des avertissements prophétiques et il devint finalement le chef d’un groupe de colons. Il faut remarquer ici que, dans les derniers temps, les chefs de la contrée devinrent hostiles aux émigrations dirigées par des prêtres, car ces émigrations avaient pour conséquence l’appauvrissement et la dépopulation de leurs royaumes.
    Les émigrants furent alors souvent obligés de s’embarquer secrètement pendant la nuit.
    En retraçant rapidement le courant d’émigration suivi par chacune des sous-races, nous parviendrons nécessairement jusqu’aux contrées que leurs descendants respectifs occupent de nos jours.
    Pour les premières émigrations, nous devons revenir aux temps des Rmoahals. Il ne faut pas oublier que seuls ceux qui

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