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L’HISTOIRE DE L’ATLANTIDE

L’HISTOIRE DE L’ATLANTIDE

Titel: L’HISTOIRE DE L’ATLANTIDE Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: W. Scott-Elliot
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habitaient les côtes du nord-est s’étaient préservés de tout croisement avec d’autres races. Traqués sur les côtes méridionales et chassés vers le nord par les guerriers tlavatlis, les Rmoahals commencèrent d’envahir la contrée voisine à l’est, se dirigeant vers le promontoire de Groenland. À l’époque indiquée sur la deuxième carte, il n’existait plus de Rmoahals purs sur le continent primitif, considérablement diminué ; mais le promontoire septentrional du continent, qui maintenant apparaissait à l’ouest, fut occupé par eux, de même que le cap de Groenland déjà mentionné et les côtes occidentales de la grande île scandinave. Il y avait aussi une colonie dans la contrée située au nord de la mer centrale d’Asie.
    La Bretagne et la Picardie formaient alors une partie de l’île scandinave ; plus tard l’île elle-même, à l’époque indiquée par la troisième carte, fut réunie au continent de l’Europe en formation.
    C’est en France qu’on a retrouvé les restes de cette race dans les couches quaternaires ; et le spécimen de brachycéphale ou tête ronde, connu sous le nom de « l’homme de Furfooz », peut être considéré comme le type moyen de la race au moment de sa décadence.
    Obligés plusieurs fois de redescendre vers le sud par les rigueurs d’une époque glaciale, repoussés souvent de nouveau vers le nord par leurs puissants voisins, les représentants disséminés et dégradés de cette race se retrouvent de nos jours dans les Lapons contemporains, quoique ceux-ci ne soient plus de race pure. Et ainsi, ces représentants pâles et dégénérés de l’humanité sont les descendants directs de cette race noire de géants qui apparut dans les contrées équatoriales de la Lémurie il y a quelque chose comme cinq millions d’années.
    Les colons tlavatlis paraissent s’être répandus de toutes parts. À l’époque indiquée par la deuxième carte, leurs descendants étaient établis sur les côtes occidentales (Californie) du continent américain, alors en formation, en même temps que sur les côtes de l’extrême sud (Rio-de-Janeiro). Nous les trouvons aussi fixés sur les côtes orientales de la Scandinavie, tandis qu’un grand nombre d’entre eux traversaient l’Océan, contournaient l’Afrique et atteignaient les Indes. Là, s’étant mêlés à la population indigène, les Lémuriens, ils formèrent la race dravidienne. Plus tard, celle-ci se mêla à la race aryenne ou cinquième race ; ces croisements ont produit le type que l’on retrouve aux Indes de nos jours.
    Nous avons ici un parfait exemple de la difficulté que l’on rencontre lorsqu’il s’agit de déterminer les races en se basant uniquement sur les apparences physiques ; car il est très possible que « des Égos » de la cinquième race s’incarnent parmi les Brahmanes, pendant que des Égos de la quatrième race forment les castes inférieures et que quelques Égos retardataires, appartenant à la troisième race, descendent parmi les tribus montagnardes.
    À l’époque indiquée par la quatrième carte, nous trouvons un peuple tlavatli occupant la partie méridionale de l’Amérique du Sud ; d’où on peut apparemment conclure que les Patagons eurent pour ancêtres éloignés des Tlavatlis.
    Les restes de cette race ont été, comme ceux de la race rmoahale, retrouvés dans les couches quaternaires de l’Europe centrale ; et « l’homme de Cro-Magnon », dolichocéphale {1} , peut être considéré comme le type moyen de la race au moment de sa décadence ; tandis que « les habitants lacustres » de la Suisse représentent une souche plus primitive et d’un sang moins pur. C’est parmi les tribus peaux-rouges dispersées dans l’Amérique du Sud que l’on peut aujourd’hui retrouver le type le plus pur de la race tlavatli.
    Les Birmaniens et les Siamois ont aussi du sang tlavatli dans les veines, mais chez eux c’est le sang aryen qui domine par suite d’un croisement avec l’une des sous-races aryennes les plus développées.
    Nous arrivons maintenant aux Toltèques.
    Leurs émigrations se dirigeaient principalement vers l’Occident ; et à l’époque indiquée par la seconde carte, les côtes américaines avoisinantes étaient peuplées par une race de Toltèques purs ; la plupart de ceux qui étaient restés sur le continent mère se mêlant au contraire aux autres races.
    Ce fut sur les continents du nord et du sud de

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