L’HISTOIRE DE L’ATLANTIDE
l’Amérique, là où des milliers d’années plus tard s’établirent les empires du Mexique et du Pérou, que la race toltèque se répandit. La puissance de ces empires est reconnue par l’histoire, ou tout au moins par la tradition que viennent corroborer de magnifiques vestiges architecturaux.
Il faut remarquer ici que, malgré la puissance et l’importance atteintes par l’empire du Mexique et conservées pendant de longs siècles, malgré le développement auquel il était arrivé en tout ce qui de nos jours encore caractérise une grande civilisation, cet empire ne parvint jamais à égaler celui des Péruviens alors que ces peuples étaient sous la domination des Incas, il y a environ quatorze mille ans. Car, en ce qui concerne le bien-être du peuple, l’administration de la justice, l’action protectrice du gouvernement, l’équitable répartition des terres de même que la pureté et la religiosité de ses habitants, l’État du Pérou, à cette époque, peut être regardé comme le reflet affaibli de l’âge d’or des Toltèques sur le continent primitif d’Atlantide.
Le Peau-Rouge du Nord et du Sud de l’Amérique est aujourd’hui le seul représentant du peuple toltèque, sans que l’on puisse naturellement le comparer aux spécimens supérieurs qui formaient la race au moment de son plus beau développement.
Parlons maintenant de l’Égypte dont l’histoire primitive pourrait se trouver tout particulièrement éclairée par l’étude de ces temps reculés.
Bien que son premier établissement dans cette contrée ne puisse être considéré absolument comme une véritable colonisation, ce fut cependant la race toltèque qui fournit à ce pays le plus grand contingent d’émigrants, destinés à se mêler au peuple autochtone et à le dominer.
Une grande Loge d’Initiés fut tout d’abord transférée en Égypte, il y a environ quatre cent mille ans. L’âge d’or des Toltèques avait depuis longtemps disparu, et la première grande catastrophe s’était déjà produite. La dégradation morale du peuple et la pratique de la « magie noire » s’étendaient de plus en plus. La Loge blanche exigeait un entourage plus pur. Or, l’Égypte se trouvait être alors une terre isolée, très peu peuplée ; et c’est pour cette raison qu’elle fut choisie.
La Loge des Initiés put ainsi poursuivre ses travaux pendant deux cent mille ans à peu près sans être troublée par les influences contraires.
Il y a deux cent mille ans environ, lorsque le temps en fut reconnu favorable, la Loge occulte fonda un empire sur lequel régna la première « Dynastie divine » de l’Égypte et commença d’instruire le peuple.
À ce moment arriva de l’Atlantide le premier grand détachement de colons, et pendant la période de dix mille ans qui s’étendit jusqu’à la seconde catastrophe, les deux grandes pyramides de Gizeh furent construites, en partie pour fournir des salles d’initiation spéciales, en partie pour servir de lieu secret où serait conservé quelque puissant talisman de domination pendant les cataclysmes cosmiques que les Initiés prévoyaient. La carte n° 3 nous montre l’Égypte submergée. Cette contrée demeura sous l’eau pendant un temps considérable.
Lorsqu’elle réapparut, elle fut repeuplée par les descendants de ses anciens habitants qui s’étaient retirés sur les montagnes de l’Abyssinie (indiquée sur la carte n° 3, comme une île) ; elle le fut aussi par de nouveaux colons atlantes, venus de tous les coins du monde. De plus, une immigration considérable d’Akkadiens contribua à modifier le type égyptien. À ce moment s’ouvre l’époque de la seconde « Dynastie divine » de l’Égypte ; des Adeptes initiés dirigent encore la contrée.
La catastrophe qui eut lieu il y a environ quatre-vingt mille ans eut pour conséquence une seconde submersion du pays ; mais elle ne fut pas de longue durée.
Quand l’eau se retira, la troisième « Dynastie divine », mentionnée par Manéthon, vint au pouvoir et ce fut sous le règne des premiers rois de cette dynastie que fut construit le grand temple de Karnak ainsi que plusieurs autres édifices dont on retrouve encore aujourd’hui les restes. En effet, à l’exception des deux pyramides, aucune construction de l’Égypte n’est antérieure à la catastrophe qui s’est produite il y a quatre-vingt mille ans.
La submersion finale de Poseïdonis entraîna aussi une
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