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L’HISTOIRE DE L’ATLANTIDE

L’HISTOIRE DE L’ATLANTIDE

Titel: L’HISTOIRE DE L’ATLANTIDE Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: W. Scott-Elliot
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uns se dirigèrent vers l’Est, tandis que les autres voyagèrent vers l’Ouest (vers l’Amérique centrale).
    Le professeur Retzius, dans son Smithsonian Report, considère que les dolichocéphales primitifs d’Amérique ont une parenté très rapprochée avec les Guanches des îles Canaries et avec les peuplades des côtes atlantiques de l’Afrique, que Latahm a désignée sous le nom d’Atlantide égyptienne. La même forme de crâne se retrouve sur la côte africaine, aux îles Canaries et sur les côtes d’Amérique, dans les Caraïbes, tandis que la couleur de la peau chez ces peuplades est d’un brun tirant sur le rouge.
    Les anciens Égyptiens se dépeignaient eux-mêmes comme des hommes rouges, au teint semblable à celui que l’on rencontre encore aujourd’hui dans certaines tribus des Indiens d’Amérique.
    « Les anciens Péruviens, dit Schort, à en juger d’après de nombreux spécimens de chevelures trouvés dans les tombeaux, devaient être une race aux cheveux châtain clair. »
    Un fait remarquable concernant les Indiens d’Amérique, et qui est pour les ethnologues une énigme constante, c’est la grande diversité de couleur et de teint qui se rencontre parmi eux. Depuis le teint blanc des tribus du Menominee, du Dakota, du Mandan et de Zuni, dont la plupart ont les cheveux châtain clair et les yeux bleus, jusqu’au teint foncé, presque noir, des Karos du Kansas et des tribus aujourd’hui éteintes de Californie, les races indiennes représentent toutes les nuances : les tons rouge brun, cuivré, olivâtre, jaune clair et bronze (Voyez : North Americans of Antiquity, de Short ; Pre-Adamites, de Winchell ; Indians of North America, de Catlin ; voyez aussi Atlantis, par Ignace Donnelly, qui a recueilli beaucoup de documents sur ce point et sur d’autres). Nous verrons peu à peu comment la variété du teint qui se rencontre sur le continent américain est expliquée par la couleur de la race primitive qui habitait la terre Atlantide – mère des autres.
    Quatrièmement. – Rien ne paraît avoir autant surpris les aventuriers espagnols au Mexique et au Pérou que la ressemblance extraordinaire des croyances religieuses, des rites, des emblèmes de l’ancien monde avec ceux qu’ils trouvèrent établis dans le nouveau. Les prêtres espagnols considéraient cette ressemblance comme l’œuvre du démon. Le culte de la croix chez les indigènes et la présence de cet emblème dans les édifices religieux et dans les cérémonies était pour eux un sujet d’étonnement ; et, en effet, nulle part – pas même aux Indes ni en Égypte – ce symbole n’était tenu en une plus profonde vénération que parmi les tribus primitives du continent américain, tandis que le sens caché sur lequel reposait le culte qui lui était rendu était le même. En Occident comme en Orient, la croix était le symbole de la vie – quelquefois de la vie physique, le plus souvent de la vie éternelle.
    De même dans les deux hémisphères, le culte du disque solaire ou du cercle et celui du serpent étaient universels ; et ce qui est plus surprenant encore, c’est la ressemblance du mot qui signifie dieu dans les langues principales de l’Est et de l’Ouest. Comparez en effet le sanscrit Dyaus ou Dyaus Pitar, le grec Theos et Zeus, le latin Deus et Jupiter, le celtique Dia et Ta, prononcez Thyah (qui semble présenter une affinité avec le mot égyptien Tau), l’hébreu Jah ou Yah et enfin le mexicain Téo ou Zéo.
    Les cérémonies du baptême étaient pratiquées par toutes les nations. À Babylone et en Égypte, les candidats à l’initiation aux mystères, étaient d’abord baptisés : Tertullien, dans son ouvrage De Baptismo, dit qu’on leur promettait en retour la « régénération et le pardon de tous leurs parjures ». Les nations scandinaves faisaient baptiser les nouveau-nés ; si nous nous reportons au Mexique et au Pérou, nous trouvons que le baptême des enfants y était considéré comme une cérémonie solennelle, qui consistait dans l’aspersion, le signe de la croix et les prières pour laver des péchés. (Voyez Humboldt, Mexican Researches, et Mexico, de Prescott.) Les tribus du Mexique, de l’Amérique centrale et du Pérou pratiquent encore, comme les nations de l’ancien monde, la confession, l’absolution, le carême et le mariage devant le prêtre. Ils avaient même une cérémonie semblable à celle de la communion et dans laquelle on mangeait des

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