L’Inconnue de Birobidjan

stalinienne. Chevalier de la Légion d’honneur (1944), membre du Conseil mondial de la paix, lauréat du prix Lénine international de la paix (1952), il mourut en 1967.
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    Enoukidze Abel ou Avel ; « Oncle Abel ». 1877-1937. Géorgien, ami d’enfance de Staline. Exclu du PCUS en 1935, il fut accusé d’être un traître et un espion, et assassiné en 1937.
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    Erlich Henryk. 1882-1942. Membre du Comité antifasciste juif, responsable du Bund avec Alter, il fut exécuté par Staline en 1942. Comme pour Alter, son arrestation provoqua une vague de protestations à l’Ouest.
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    Fefer Itzik. 1900-1952. Poète d’expression yiddish. Reporter de guerre dans l’Armée rouge pendant la Seconde Guerre mondiale, membre du Comité antifasciste juif, agent du NKVD, il fut exécuté lors de la « Nuit des poètes assassinés », entre le 12 et le 13 août 1952.
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    Feklisov Alexandre. 1914-2007. Espion soviétique, établi à New York puis à Londres, il fut accusé d’avoir entretenu des liens avec Fuchs et les époux Rosenberg.
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    Gorki Maxime, pseudonyme d’Alexis Maximovotch Pechkov. 1868-1936. Poète, romancier et dramaturge dont l’œuvre influença la littérature mondiale. Son roman le plus célèbre, La Mère (1907), et sa pièce de théâtre Les Bas-fonds (1902) atteignirent une renommée internationale. En 1906, après avoir passé un an en prison à cause de ses idées révolutionnaires, il s’exila. Il retourna une première fois en URSS après la Révolution, s’exila de nouveau, puis revint s’y installer définitivement. Il joua un rôle majeur dans l’instauration du réalisme socialiste et, de 1932 à 1934, il dirigea l’Union des écrivains. Il glorifia alors sans réserve la construction du socialisme bolchevique stalinien et la rééducation par le travail, c’est-à-dire le Goulag.
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    Goldfaden Avrom. 1840-1908. Poète, dramaturge, metteur en scène et acteur. Premier auteur dramatique en langue yiddish ilest considéré comme le fondateur du théâtre yiddish. Il mourut en janvier 1908 à New York.
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    GOSET. Théâtre national juif fondé en 1919. Il fut d’abord dirigé par Alexander Granovsky (1890-1937). Ses plafonds et ses murs étaient décorés par Chagall, qui concevait également les costumes. Le répertoire comprenait des adaptations de textes yiddish, des créations et des traductions de Shakespeare, notamment Le Roi Lear et Richard III . En 1928, après la défection de Granovsky, la direction du théâtre fut confiée à Solomon Mikhoëls.En 1948, celui-ci fut assassiné par ordre de Staline. Quelques mois plus tard, le 16 novembre 1949, le théâtre fut fermé. Il avait été la plus importante institution juive d’Union soviétique.
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    Grossman Vassili. 1905-1964. Écrivain et dissident. Membre de l’Union des écrivains en 1937, il vit sa compagne (Olga Gouber) arrêtée en 1938 et intrigua de son mieux pour la maintenir en vie. En 1941, dès l’invasion nazie, Vassili Grossman se porta volontaire pour faire partie des reporters de guerre de L’Étoile rouge ( Krasnaïa Zvezda ), le journal de l’Armée rouge. Ses articles racontant toute la durée du siège de Stalingrad le rendirent célèbre. Au retrait des nazis, il poursuivit son travail de reportage sur le front et découvrit les massacres massifs de civils juifs d’Ukraine, en particulier de Berditchev, sa ville natale, où sa mère faisait partie des martyrs. Entré à Treblinka en 1944, il écrivit L’Enfer de Treblinka , qui servit de témoignage à Nuremberg. En 1945, il parvint à Berlin avec l’Armée rouge victorieuse ; il venait, depuis 1941, de passer plus de mille jours sur le front. À son retour en URSS, considéré comme un héros, il publia de nombreux textes sur la guerre et participa avec Ilya Ehrenbourg à la rédaction du Livre noir sur l’extermination des Juifs , qui futinterdit en 1949. Dans un conflit de plus en plus marqué avec le pouvoir, il acheva en 1962 Vie et Destin , considéré comme l’un des chefs-d’œuvre romanesques de la langue russe du XX e siècle. C’est, avec les œuvres de Pasternak et celles