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L'industrie de l'Holocauste Reflexion sur l'exploitation de la souffrance des juifs

Titel: L'industrie de l'Holocauste Reflexion sur l'exploitation de la souffrance des juifs Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Norman G. FINKELSTEIN
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la Suisse, rapport que sa politique envers les réfugiés était identique à celle des gouvernements de la plupart des autres états, (pp. 42 et 263). Je n'ai pas trouvé de mention de ce fait dans la publicité très large faite par la presse aux conclusions très dures de la commission.
    de Suisse non qu'il assume la responsabilité des actions de ses ancêtres mais qu'il ait la générosité de faire ce qui peut aujourd'hui être fait pour redresser les torts du passé ■'^. » Sentiments nobles mais qui ne sont jamais évoqués - sinon pour les tourner en ridicule - quand il s'agit d'indemniser les Noirs américains pour l'esclavage^^
    On ne sait pas encore comment « les survivants nécessiteux de l'Holocauste » s'en sortiront dans l'accord final. Gizella Weisshaus, la première plaignante à engager un procès sur la base d'un compte dormant suisse, a renvoyé son avocat, Edward Fagan, en se plaignant amèrement qu'il l'ait utilisée à ses fins propres. La note d'honoraires de Fagan au tribunal se montait à quatre millions de dollars. Le montant total des honoraires des avocats est de quinze millions, beaucoup d'entre eux facturant au prix de
    37. Séances de la commission sur la banque, l'immobilier et les affaires urbaines. Sénat des États-Unis, 15 mai 1997 (Eizenstat et D'Amato). Séances de la commission sur la banque, l'immobilier et les affaires urbaines. Sénat des États-Unis, 23 avril 1996 (Bronfman, citant Clinton et une lettre aux chefs de groupe du Congrès). Séances de la commission sur la banque et les services financiers. Chambre des représentants, 11 décembre 1996 (Leach). Séances de la commission sur la banque et les services financiers. Chambre des représentants, 25 juin 1997 (Leach). Rickman, Swiss Banks, p. 204 (Albright).
    38. La seule note discordante au cours des innombrables séances sur l'indemnisation de l'holocauste au Congrès émane d'un député de Californie, Maxine Waters. Waters, tout en manifestant son soutien à « 1000% » « pour que justice soit faite à toutes les victimes de l'holocauste », demanda « comment on pourrait utiliser ce modèle pour traiter l'esclavage de mes ancêtres ici-même, aux États-Unis. Je m'étonne d'être ici... et de ne pas me demander ce que je pourrais faire... pour reconnaître l'esclavage aux États-Unis... Le principe des réparations a été en général condamné, dans la communauté noire américaine, comme idée extravagante, et beaucoup de ceux... qui se ont voulu soulever la question au Congrès ont été littéralement tournés en ridicule. » Concrètement, elle proposa que les institutions destinées à obtenir l'indemnisation de l'Holocauste soient aussi utilisées pour obtenir l'indemnisation « de l'esclavage ici même ». « La respectable dame a soulevé un point extraordinairement profond », répliqua James Leach, membre de la commission sur la banque, « et le président en prendra bonne note... La profondeur de la question que vous soulevez est énorme, aussi bien du point de vue de l'histoire américaine que de celui des droits de l'homme. » La question sera indubitablement enfouie profondément dans un trou noir de la mémoire de la commission. (Séances de la commission sur la banque et les services financiers. Chambre des représentants, 9 février 2000). Randall Robinson, qui mène actuellement une campagne pour l'indemnisation des Noirs américains au titre de l'esclavage, a comparé « le silence » du gouvernement sur ce vol « au moment même où le ministre adjoint des affaires étrangères, Stuart Eizenstat, consacrait toutes ses forces à obtenir de seize sociétés allemandes l'indemnisation des juifs employés comme esclaves à l'époque nazie. » (Randall Robinson, « Compensate the Forgotten Victims of America's Slavery Holocaust », Los Angeles Times, 11 février 2000 ; cf. Randall Robinson, The Debt, New York, 2000, p. 245.)
    six cents dollars de l'heure. Un avocat demande deux mille quatre cents dollars pour la lecture du livre de Tom Bower, L'or nazi. « Des groupes juifs et des survivants », rapporte le New York Jewish Week, « réclament sans vergogne leur part du milliard et quart de dollars des indemnisations de l'Holocauste. » Les plaignants et les survivants affirment que tout l'argent doit leur revenir directement. Les associations juives, cependant, veulent une part de l'affaire. Dénonçant l'impudence des associations juives, Greta Béer, qui fut un des témoins essentiels

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