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L'industrie de l'Holocauste Reflexion sur l'exploitation de la souffrance des juifs

Titel: L'industrie de l'Holocauste Reflexion sur l'exploitation de la souffrance des juifs Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Norman G. FINKELSTEIN
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l'approbation nationale par référendum et l'opposition intérieure se fit rapidement jour. Son destin demeure incertain.
    29. NdT : c'est un procès dans lequel plusieurs personnes demandent en même temps réparation ; il n'y a aucune limite au nombre de plaignants.
    30. Bower, Nazi Gold, p. 315. Vincent, Silent Partners, p. 211. Rickman, Swiss Banks, p. 184 (Volcker).
    nale. » Dès juin 1996, le Congrès juif mondial préparait le blocus. Bronfman et Singer en appelèrent au directeur financier de la ville de New York Alan Hevesi (dont le père était un membre influent de l'AJC) et à celui de l'État de New York, Cari Mac Call. A eux deux, ces deux financiers investissent des milliards de dollars dans des fonds de pension. Hevesi était aussi président de l'Association des directeurs financiers des États-Unis (US Comptrollers Association) qui avaient investi trente milliards en fonds de pension. A la fin du mois de janvier, pendant le mariage de sa fille. Singer mit sa stratégie au point avec le gouverneur de New York, George Pataki, D'Amato et Bronfman. « Vous voyez comment je suis », plaisanta le rabbin, « même au mariage de ma fille je fais encore des affaires-''. »
    En février 1996, Hevesi et Mac Call écrivirent aux banques suisses pour les menacer de sanctions. En octobre, le gouverneur Pataki leur accorda publiquement son soutien. Au cours des mois suivants, les municipalités et les institutions des États de New York, New Jersey, Rhode Island et de l'Illinois adoptèrent toutes des résolutions menaçant de lancer un blocus économique si les banques suisses ne venaient pas à résipiscence. En mai 1997, la ville de Los Angeles retira des centaines de millions de dollars placés en fonds de pension dans une banque suisse, inaugurant ainsi les sanctions. Hevesi fit rapidement de même à New York. La Californie, le Massachussets et rIllinois les imitèrent quelques jours plus tard.
    « Je veux trois milliards ou plus », proclamait Bronfman en décembre 1997, « pour en finir une fois pour toutes avec les procès en nom collectif, la commission Volcker et le reste. » Pendant ce temps-là, D'Amato et les dirigeants des banques de l'État de New York cherchèrent à empêcher la Banque unie de Suisse, nouvellement créée (fusion des principales banques suisses) de fonctionner aux États-Unis. « Si les Suisses continuent à traîner des pieds, je demanderai aux actionnaires des États-Unis de suspendre leurs transactions avec la Suisse », prévint Bronfman en mars 1998. « Il est temps d'en finir, sinon c'est la guerre totale. » En avril, les Suisses commencèrent à s'incliner sous la pression mais ils refusaient encore une reddition totale (on dit qu'en 1997, les Suisses ont dépensé cinq cents millions de dollars pour se défendre des attaques de l'industrie de l'Holocauste). « La société suisse souffre d'un cancer virulent », se lamenta Melvyn Weiss, un des avocats des procès à titre collectif. « Nous leur avons donné l'occasion de s'en débarrasser grâce à une dose massive de rayons pour un coût très modique et ils
    31. Levin, Last Deposit, pp.187-188 et 125
    ont refusé. » En juin, les banques suisses firent une « offre finale » de six cents millions de dollars. Le patron de l'ADL, Abraham Foxman, choqué de l'arrogance suisse, avait du mal à contenir sa rage : « Cet ultimatum est une insulte à la mémoire des victimes, de leurs survivants et de ceux de la communauté juive qui, en toute bonne foi, se sont adressés aux Suisses pour parvenir ensemble à résoudre une affaire très difficile ^^. »
    En juillet 1998, Hevesi et Mac Call menacèrent d'employer de nouvelles sanctions et le New Jersey, la Pennsylvanie, le Connecticut, la Floride, le Michigan et la Californie emboîtèrent dans les jours suivants. A la mi-août, les Suisses finirent par céder. Dans un accord collectif négocié par le juge Korman, les Suisses acceptèrent de payer 1,25 milliard de dollars. « Le but du paiement complémentaire », expliquait un communiqué de presse des banques suisses, « est d'éviter les sanctions et les frais d'un procès long et coûteux ". »
    Le premier ministre israélien a félicité D'Amato en ces termes : « Vous vous êtres conduit comme un authentique pionnier dans cette affaire. Le résultat n'est pas seulement un succès en termes matériels mais une victoire morale et un triomphe de l'es-
    ».
    prit . » Dommage qu'il n'ait pas dit « de la

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