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L'industrie de l'Holocauste Reflexion sur l'exploitation de la souffrance des juifs

Titel: L'industrie de l'Holocauste Reflexion sur l'exploitation de la souffrance des juifs Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Norman G. FINKELSTEIN
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nombre de membres de gouvernement corrompus et d'hommes d'affaires qui, dans le monde entier, ont trouvé dans les banques suisses un asile pour leurs grosses fortunes », un autre membre du Congrès s'est demandé tout haut si « le système bancaire suisse rend service aux voyous ac-
    Yair Sheleg, « Surviving Israeli Bureaucracy », Haaretz, 6 février 2000.
    40. Burt Neuborne, « Totaling the Sum of Swiss Guilt », New York Times, 24 juin 1998. Séances de la commission sur la banque et les services financiers. Chambre des représentants, 11 décembre 1996. « Holocaust-Konferenz in Stockholm », Frankfurter Allgemeine Zeitung, 26 janvier 2000 (Bronfman).
    41. Commission indépendante d'experts, Switzerland Second World War, Switzerland and Gold Transactions in the Second World War, rapport provisoire, Berne, 1998.
    tuels, et aux pays qu'ils représentant... de la même façon qu'elles avaient donné asile au régime nazi il y a cinquante-cinq ans ? "^^ » Le problème se pose réellement. On estime à cent ou deux cents millions de dollars par an le produit de la corruption politique qui est envoyé hors du pays d'origine dans des banques privées. Les remontrances de la commission du Congrès sur les affaires bancaires auraient eu plus de poids, cependant, si une bonne moitié de « ce capital en fuite illégalement » n'était déposé dans des banques américaines en plein accord avec la loi américaine". Les bénéficiaires récents de « l'asile » légal des États-Unis sont, par exemple, Raul Salinas de Gortari, frère de l'ex-président du Mexique, et la famille de l'ex-dictateur nigérian, le général Sani Abacha. « L'or pillé par Adolf Hitler et ses hommes de main », observe Jean Zie-gler, un député suisse très critique envers les banques suisses, « ne diffère en rien, dans son essence, de l'argent du crime » détenu actuellement en Suisse sur les comptes privés des dictateurs du Tier-Monde. « Des millions d'hommes, de femmes et d'enfants ont été conduits à la mort par les voleurs patentés de Hitler » et « des centaines de milliers d'enfants meurent tous les ans de maladie et de malnutrition » dans le Tiers-Monde parce que « des tyrans ont spolié leur pays avec l'aide des requins financiers suisses'*'^ ». Et avec l'aide des requins financiers américains aussi. Sans compter qu'un grand nombre de ces dictateurs ont été mis et maintenus au pouvoir par les États-Unis, autorisés par eux à dépouiller leurs pays.
    Pour ce qui concerne l'holocauste nazi lui-même, la commission indépendante conclut que les banques suisses ont acheté « des lingots contenant de l'or pris par les nazis aux victimes des camps de travail et des camps d'extermination ». Ils ne le
    42. Séances de la commission sur la banque et les services financiers. Chambre des représentants, 11 décembre 1996. Appelé à déposer comme expert, un professeur d'histoire de l'université de Caroline du Nord, Gerhard L. Weinberg, a témoigné avec onction que « la position du gouvernement suisse à l'époque et dans les années qui ont suivi la guerre a toujours été que le pillage était légal » et que « la priorité numéro un » des banques suisses « était de gagner autant d'argent que possible... et, pour ce faire, d'ignorer toute légalité, moralité ou décence ». Séances de la commission sur la banque et les services financiers. Chambre des représentants, 25 juin 1997.
    43. Raymond W. Baker, « The Biggest Loophole in the Free-Market System », Washington Quarterly, automne 1999. Bien que ce ne soit pas autorisé par la loi américaine, une bonne partie des cinq cents ou mille milliards de dollars du trafic de drogue « blanchis » sont « déposés dans des banques américaines en toute sécurité ». (ibid.)
    44. Ziegler, The Swiss, XII ; cf. pp. 19 et 265.
    savaient cependant pas quand ils l'ont fait: « il n'y a aucune indication permettant de dire que les décideurs de la banque centrale suisse savaient que des lingots contenant de l'or de cette provenance étaient envoyés en Suisse par la Reichsbank. » La commission a évalué la valeur de « l'or des victimes » acheté sans le savoir par la banque à 134 428 dollars, soit à peu près un million de dollars actuels. Ce chiffre comprend « l'or des victimes » volés aux prisonniers des camps, juifs et non-juifs '^^.
    En décembre 1999, la Commission indépendante de personnalités éminentes (commission Volcker) a remis son Rapport sur les

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