Bücher online kostenlos Kostenlos Online Lesen
Meurtres Sur Le Palatin

Meurtres Sur Le Palatin

Titel: Meurtres Sur Le Palatin Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Cristina Rodriguez
Vom Netzwerk:
l'endroit où
se cachait son protégé. Du moins, pas avant de mourir.
    -
Je l'aurais cru plus résistant, nota Hélicon. Il avait l'air de jouir d'une
bonne constitution.
    Caligula
acquiesça.
    -
Je crains que tu ne doives te résoudre à visiter chaque propriété de ce
cancrelat l'une après l'autre, Wotan. Sans parler de tous les tripots, lupanars
ou tavernes où il avait l'habitude de faire organiser ses "distractions".
    Kaeso
poussa un soupir déchirant, épuisé par les heures étouffantes passées à
interroger Flacus et ses esclaves au milieu des supplications, ô combien
inutiles, des uns et des autres.
    -
Autant chercher une aiguille dans une meule de foin.
    -
Bah ! Est-ce vraiment important, après tout ? Je suppose qu'il finira bien par
reparaître à un moment ou à un autre, de toute façon. L'essentiel, nous l'avons
: de quoi confondre toutes les sangsues qui ont permis la mise en place de ce
réseau de jeux clandestins.
    -
Tibère César va être impressionné ! nota le jeune officier en assenant une
claque affectueuse sur le dos de son ami.
    -
Je l'espère bien !
    Allongé
sur le lit de Paulinus, Mnester regardait le plafond, indifférent aux efforts
que le petit homme déployait pour profiter de ce que Marcus lui avait permis de
pendre - à savoir lui-même.
    Il
faut dire qu'après trois pichets de vin à peine coupés, le "patron"
du Chien pendu avait même du mal à rester à genoux sur le matelas.
    -
Si tu y mettais un peu du tien, aussi ! grommela-t-il d'une voix avinée entre
deux hoquets.
    Il
eut un geste impérieux qui faillit le faire basculer sur la descente de lit et
se retint de justesse aux mollets du danseur.
    Avec
un soupir las, celui-ci ouvrit grand les jambes, ramenant ses genoux à hauteur
de ses épaules et Paulinus, privé d'appui, chancela.
    -
Tu devrais plutôt te refourner. Euh... Revourn... Enfin, te mettre dans l'autre
sens.
    Mnester,
profondément agacé et ne faisant rien pour le cacher, se mit à quatre pattes
sur le lit et attendit en grinçant des dents, une pique bien sentie au bord des
lèvres.
    Paulinus
s'agrippa à ses hanches d'une main et voulut saisir son membre de l'autre pour
le guider mais hésita, ne sachant plus trop laquelle de ses deux mains droites
était la bonne.
    -
Vas-tu te décider ou vais-je devoir rester comme ça jusqu'à l'aube ? finit par
se plaindre le danseur.
    Le
petit homme, très concentré, tressaillit et tangua un peu sur son assise.
    -
Ça vient, ça vient... Impatient, hein ?
    Le
danseur préféra ne pas répondre mais se mordit quand même la langue au cas où
celle-ci se mettrait en marche sans lui demander son avis.
    Paulinus
essaya de fixer sa cible sans loucher mais cela ne paraissait pas être une
mince affaire, si l'on en croyait la façon qu'il avait d'avancer et de reculer
la tête, comme s'il avait du mal à ajuster sa vue.
    Il
se gratta la tête avec une grimace ridicule et plissa le front.
    -
Tu comptes y entrer ou le regarder toute la nuit ? soupira Mnester.
    -
Si tu arrêtais de bouger, aussi...
    -
Bon, ça suffit, trancha le danseur en s'asseyant, gagné par une colère sourde.
    -
Remets-toi comme tu étais ! Marcus m'a donné l'aurodisation. L'autosiration.
L'autorisation. Non plus... Ah, si.
    -
Mais regarde-toi ! Tu es tellement soûl que tu ne trouves même pas ta propre
pi...
    La
porte de la chambre s'ouvrit soudain à la volée. Celtill entra dans la pièce,
un paquet gigotant et gémissant sur l'épaule.
    Mnester
ramassa aussitôt sa tunique et Paulinus tira sur le linge de lit pour couvrir
son bas-ventre bedonnant.
    -
Toi, dehors ! lui ordonna Marcus Gallus, qui venait d'entrer à son tour dans la
pièce, talonné par la femme inconnue qui était arrivée à l'aube.
    -
Mais... C'est ma chambre ! protesta le petit homme.
    La
femme, une grande brune au corps athlétique dont Mnester voyait le visage pour
la première fois, le jeta dehors sans ménagement et ferma la porte.
    Le
Gaulois posa son paquet sur le lit en riant et une jeune femme émergea de la
couverture, échevelée, la robe déchirée, bâillonnée et poings liés. Cela ne
l'empêcha pas de vouloir donner des coups de pied à Celtill, faisant redoubler
son hilarité.
    Marcus
Gallus lui ôta son bâillon et, aussitôt, la captive se mit à hurler et à
invectiver ses ravisseurs.
    -
Gorets ! Enfants de catin ! Attendez que mon cousin vous mette la main dessus !
Vous ne perdez rien pour attendre ! Mon père est le sénateur...
    La
grande femme brune la fit

Weitere Kostenlose Bücher