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Oeuvres de Napoléon Bonaparte, Tome II.

Oeuvres de Napoléon Bonaparte, Tome II.

Titel: Oeuvres de Napoléon Bonaparte, Tome II. Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Napoléon Bonaparte
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l'adjudant-général Brives à Rahmanieh avec un bataillon.
Vous devez avoir reçu une grande quantité de monde aujourd'hui à Alexandrie.
J'envoie 100,000 fr. à l'ordonnateur Leroy pour les premiers besoins de l'armement.
J'ordonne que l'on vous fasse passer de Rosette tous les vivres que l'on y avait envoyés pour l'approvisionnement de l'escadre.
Après cinq ou six marches, nous avons poussé Ibrahim-Bey dans les déserts de Syrie ; nous avons dégagé une partie de la caravane qu'il avait retenue, et lui-même avec tous ses trésors et ses femmes a failli tomber en notre pouvoir.
Il nous reste encore à détruire Mourad-Bey, qui occupe la Haute-Égypte, et à soumettre l'intérieur du Delta, où plusieurs partisans des beys se trouvent encore les armes à la main.
L'argent est extrêmement rare dans ce pays, et j'ai ordonné à l'ordonnateur Leroy et au contre-amiral Ganteaume de pousser le plus vivement qu'ils pourront l'armement des vaisseaux le Dubois et le Causse, et celui des avisos, bricks ou frégates qui nous restent encore.
    L'adjudant-général Brives et sa colonne sont à vos ordres : si les Anglais laissent des forces dans ces parages et interceptent nos communications avec Rosette, il devient indispensable d'occuper les villages d'Aboukir en force, afin que vous puissiez communiquer avec Rosette par terre.
Le général Manscourt se rend à Alexandrie : c'est un général d'artillerie qui pourra vous servir pour l'armement de la côte ; il pourra d'ailleurs prendre des renseignemens sur le pays, pour vous remplacer lorsque les circonstances permettront que vous nous rejoigniez.
Je ferai filer des troupes dès l'instant que cela sera possible, du côté de Rosette, pour pouvoir vous seconder ; mais vous devez, d'ici à plusieurs jours, ne pas y compter : ainsi tirez parti de vos propres forces.
Je n'ai point reçu de vos lettres depuis celles que m'a remises votre aide-de-camp : ainsi j'ignore jusqu'à quel point les Anglais ont été maltraités, et quelle est la quantité de troupes et d'équipages qui s'est réfugiée à Alexandrie.
J'ai écrit à Ganteaume d'instruire Malte et Corfou de tous les détails de cette affaire, afin que ces îles restent en surveillance. L'on m'apprend que le courrier que j'ai expédié d'ici, il y a quinze jours, est encore à Rosette. J'ai écrit au contre-amiral de l'expédier le plus tôt possible pour Corfou, d'où il passera en Italie. Coraïm est arrivé ici ; je l'ai fait enfermer. Vous ne devez pas avoir eu de difficulté à avoir les 300,000 fr auxquels j'ai imposé Alexandrie ; il faudra cependant soustraire de cette somme 100,000 fr. que vous avez déjà touchés.
Les choses dans ce pays ne sont pas encore assises, et chaque jour y porte une amélioration considérable. Je suis fondé à penser que, quelques jours encore, nous commencerons à être maîtres du pays.
    L'expédition que nous avons entreprise exige du courage de plus d'un genre.
 Le général de brigade Vial occupe Damiette.
BONAPARTE.

Le 28 thermidor an 6 (15 août 1798).
    Au général Dupuy.
Vous voudrez bien, citoyen général, prendre de nouvelles précautions pour vous assurer que Coraïm ne vous échappera pas : après quoi vous lui ferez subir un interrogatoire, dans lequel vous lui demanderez qu'il réponde positivement : 1°. a-t-il écrit à Mourad-Bey depuis qu'il nous a juré fidélité ? 2°. à quels mameloucks a-t-il écrit depuis qu'il nous a juré fidélité ? 3°. quelle espèce de correspondance a-t-il eue avec les Arabes de Bahiré ?
BONAPARTE.

Au général Dupuy.
Je vous prie, citoyen général, de me faire connaître ce qu'a produit le désarmement.
Je désirerais également connaître les mesures efficaces que vous pensez qu'on pourrait prendre pour se procurer des chevaux : vous pourrez faire prendre tous les chevaux, armes et chameaux qui pourraient se trouver dans les maisons des femmes avec lesquelles nous avons traité. Ces trois objets sont objets de guerre.
BONAPARTE.

Au général Ganteaume.
Le tableau de la situation dans laquelle vous vous êtes trouvé, citoyen général, est horrible. Quand vous n'avez point péri dans cette circonstance, c'est que le sort vous destine à venger un jour notre marine et nos amis ; recevez-en mes félicitations : c'est le seul sentiment agréable que j'aie éprouvé depuis avant-hier. J'ai reçu, à mon avant-garde, à trente lieues du Caire, votre rapport, qui m'a été apporté par l'aide-de-camp du

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