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Oeuvres de Napoléon Bonaparte, Tome II.

Oeuvres de Napoléon Bonaparte, Tome II.

Titel: Oeuvres de Napoléon Bonaparte, Tome II. Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Napoléon Bonaparte
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dix mille talaris.
Sur les quinze mille talaris imposés sur le Saga, il n'en a encore été perçu que mille cinquante-cinq ; il en reste treize mille neuf cent quarante-cinq. Trois mille neuf cent quarante-cinq seront versés dans la journée de demain, et les dix mille restant, mille par jour.
Faites verser dans la caisse du payeur, dans la journée d'aujourd'hui, l'argent que vous auriez des cotons, café, des morts sans héritiers ou de tout autre objet. Le Caire se trouve absolument dépourvu de fonds, et l'armée a déjà de grands besoins.
BONAPARTE.

Au Caire, le 5 vendémiaire an 7 (26 septembre 1798).
    Au général Dugua.
Soit par terre, soit par le canal, il faut absolument, citoyen général, parvenir à Menzalé ; faites-y marcher votre avant-garde en la renforçant de ce que vous jugerez nécessaire ; je désire qu'elle prenne position à Menzalé. En réunissant la quantité de bateaux nécessaires pour pouvoir se porter rapidement soit à Damiette, soit à Salahieh, soit à Mansoura, essayez de prendre par la ruse Hassan-Thoubar, et, si jamais vous le tenez, envoyez-le moi au Caire. Désarmez le plus que vous pourrez ; n'écoutez point ce qu'ils pourraient vous dire, que, par le désarmement, vous les exposez aux incursions des Arabes : tous ces gens-là s'entendent ; surtout il faut que le village de Mit-el-Kouli vous fournisse au moins cent armes et des pièces de canon : ils les ont cachées ; mais je suis sûr qu'ils en ont. Concertez-vous avec le général Vial pour faire désarmer Damiette et faire arrêter les hommes suspects.
Prenez des ôtages, exigez que les villages vous remettent leurs fusils, tâchez d'avoir leurs canons, et faites entrer dans le lac de Menzalé des djermes armées ou armées de leurs bateaux.
Envoyez un officier de génie à Menzalé, afin de bien établir sa position par rapport a Damiette, à Mansoura et surtout à Salahieh.
Faites faire des reconnaissances le long de la mer à droite et à gauche jusqu'au cap Bourlos d'un côté, et aussi loin que vous pourrez de l'autre.
Ordonnez aussi que les troupes soient désarmées. Je vous ai envoyé une djerme armée, la Carniole ; vous devez en avoir deux à Damiette. Je vous ai envoyé deux avisos ; il y avait une chaloupe canonnière ; et cela fait six bâtimens armés.
    BONAPARTE.

Au Caire, le 6 vendémiaire an 7 (27 septembre 1798).
    Au général Dupuis.
Faites couper la tête aux deux espions et faites-les promener dans la ville avec un écriteau pour faire connaître que ce sont des espions du pays. Faites connaître à l'aga que je suis très-mécontent des propos que l'on tient dans la ville contre les chrétiens. Il doit y avoir en ce moment des ôtages de Menouf à la citadelle.
BONAPARTE.

Au Caire, le 11 vendémiaire an 7 (2 octobre 1798).
    Au commandant de la Caravelle.
J'ai reçu la lettre que vous vous êtes donné la peine de m'écrire. J'ai appris avec peine que vous aviez éprouvé à Alexandrie quelques désagrémens. J'ai donné les ordres au Caire pour que tout votre monde vous rejoignît. Tenez-vous prêt a partir a l'époque à laquelle vous aviez l'habitude de quitter Alexandrie. Faites-moi connaître le temps où vous comptez partir ; j'en profiterai pour vous donner des dépêches pour la Porte.
Croyez aux sentimens d'estime, et au désir que j'ai de vous être agréable.
BONAPARTE.

Au Caire, le 13 vendémiaire an 7 (4 octobre 1798).
    Au général Kléber.
Le général Caffarelli, citoyen général, m'a fait connaître votre désir.
Je suis extrêmement fâché de votre indisposition : j'espère que l'air du Nil vous fera du bien, et, sortant des sables d'Alexandrie, vous trouverez peut-être notre Égypte moins mauvaise qu'on peut le croire d'abord. Nous avons eu différentes affaires avec les Arabes de Scharkieh et du lac Menzalé : ils'ont été battus à Damette et avant-hier à Mit-Kamar.
Desaix a été jusqu'à Syouth : il a poussé les mameloucks dans le désert ; une partie d'eux a gagné les oasis.
Ibrahim-Bey est à Gaza : il nous menace d'une invasion ; il n'en fera rien ; mais nous qui ne menaçons pas, nous pourrons bien le déloger de là.
Croyez au désir que j'ai devons voir promptement rétabli, et au prix que j'attache à votre estime et à votre amitié. Je crains que nous ne soyons un peu brouillés : vous seriez injuste si vous doutiez de la peine que j'en éprouverais.
Sur le sol de l'Égypte, les nuages, lorsqu'il y en a, passent dans six heures ; de mon

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