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Oeuvres de Napoléon Bonaparte, Tome II.

Oeuvres de Napoléon Bonaparte, Tome II.

Titel: Oeuvres de Napoléon Bonaparte, Tome II. Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Napoléon Bonaparte
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partie et prendre des otages, afin de s'assurer de leur fidélité.
Faites reconnaître la route de Met-Kamao à Belbeys : vous ne devez pas, à Met-Kamao, vous en trouver éloigné.
BONAPARTE.

Au Caire, le 29 fructidor an 6 (15 septembre 1798).
    À l'adjudant-général Bribes.
J'ai reçu, citoyen général, votre lettre du 25 fructidor, où vous me rendez compte de l'attaque qu'a essuyée le convoi d'Alexandrie à Damanhour. Le commandant du convoi ne mérite aucun éloge, puisqu'il a laissé prendre plusieurs bêtes chargées ; il devait faire assez de haltes pour ne rien laisser en arrière : le commandant du convoi eût mérité des éloges, s'il l'eût amené sans avoir rien laissé prendre.
Donnez la chasse à ces brigands ; écrivez au général Marmont à Rosette. Si vous avez besoin de lui, il s'y portera avec sa demi-brigade.
BONAPARTE.

À l'ordonnateur Leroy.
Il est extrêmement ridicule, citoyen ordonnateur, que vous vous amusiez à payer le traitement de table, quand la solde des matelots et le matériel sont dans une si grande souffrance. Je vous prie de vous conformer strictement à mon ordre, d'employer au matériel les trois quarts de l'argent que je vous ai envoyé, et le quart seulement au personnel de la marine. En faisant de si grands sacrifices pour la marine, mon intention a été de mettre les trois frégates à même de sortir le plus tôt possible, ainsi que les deux vaisseaux.
Par votre lettre du 23, il est impossible de savoir si les deux neutres, l'Aimable Mariette et l'Alexandre sont rentrés, ou non, dans le port.

Au Caire, le 30 fructidor an 6 (16 septembre 1798).
    Au conseil d'administration de la soixante-neuvième demi-brigade.
J'ai reçu, citoyens, votre lettre du 21 fructidor ; je me fais faire un rapport sur la solde qui vous est due.
L'armée, depuis son entrée en Égypte, a été soldée des mois de floréal, prairial et messidor : elle se trouve encore arriérée des mois de thermidor et fructidor.
La division dont vous faisiez partie a, ainsi que vous, un arriéré antérieur à floréal : conformément à ce qui a été mis à l'ordre du jour, il y a près d'un mois, il faut que vous vous adressiez, pour tout ce qui est antérieur à floréal, à l'ordonnateur en chef.
Si, dans le rapport que le payeur général me fera, il est constaté que vous ayez touché moins de paye que le reste de l'armée, je donnerai sur-le-champ les ordres et je prendrai les mesures pour que vous soyez mis au courant de paye de l'armée.
BONAPARTE.

Au Caire, le 1er jour complémentaire an 6 (17 septembre 1798).
    À l'ordonnateur en chef.
J'avais ordonné qu'on payât quarante mille rations de biscuit au général Desaix ; ou n'en a, sur la lettre de voiture, compté que trente mille, et, lorsque le biscuit est arrivé, il ne s'en est trouvé que vingt mille.
L'agent à Boulac doit avoir le reçu de celui qui a accompagné le convoi, faites-le moi présenter : si vous ne mettez point d'ordre à cet abus, il est impossible que l'armée existe.
Si l'on continue cette friponnerie malgré la plus grande surveillance, que sera-ce lorsque je serai en avant et qu'il y aura des envois multipliés à faire ?
Les envoyés ont la friponnerie, lorsque l'ordonnateur donne l'ordre en quintaux, d'envoyer, en quintaux du pays de soixante livres ; mais ils ne peuvent avoir cette pitoyable excuse par mon ordre, puisque je demandé toujours par rations.
BONAPARTE.

Au général Kléber.
Un officier du génie, chargé des ordres du général Caffarelli, se rend à Alexandrie pour activer autant qu'il sera possible les travaux de cette place, surtout du côté de terre.
Mourad Dey a été battu par Desaix, qui lui a pris cent cinquante barques chargées de blé, d'effets, douze pièces de canon et quelques mameloucks : nous sommes maîtres de toute l'Égypte. Mourad Bey, avec cinq à six cents mameloucks et quelques Arabes, est entre le Fayoum et le désert : il va se rendre dans les oasis ou en Barbarie. Dans ce dernier cas, il ne passerait pas loin de la province du Bahhiré.
    J'ai donné ordre au général Marmont de se rendre à Rhamanieh, d'y prendre le commandement des troupes de toute la province, pour être à même, dans tous les cas, de protéger la navigation du Nil, celle du canal, et la campagne d'Alexandrie.
Ibrahim Bey est toujours à Gaza, d'où il promet et écrit beaucoup à ses partisans.
Notre fête ici sera fort belle.
BONAPARTE.

Au Caire, le 2e. jour complémentaire an 6 (18

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