Romandie
la
reine Victoria, Firmin-Didot et C ie , Paris, 1888.
[111] Largement dépassée, puisque Charlotte est née en
1781.
[112] Johann Strauss I (1804-1849), compositeur et
chef d’orchestre des bals de la cour d’Autriche, qui fit de nombreuses tournées
en Europe, notamment à l’occasion de bals de cour.
[113] 1795-1851. Fils et élève du graveur Peter Wyon, il
grava les monnaies de l’empire britannique de 1825 à 1850, ainsi que de
nombreuses médailles commémoratives. E. Benezit, Dictionnaire des
peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs. Gründ, Paris, 1976.
[114] 1801-1890. Converti au catholicisme en 1845, il fut
ordonné prêtre à Rome, en 1847, devint recteur de l’université catholique de
Dublin. Il fut nommé cardinal en 1879.
[115] La Rochefoucauld, Maximes, 1675.
[116] Deuxième et léger labour « ayant pour but
d’ameublir et de soulager le sol, souvent très durci par le piétinement des
ouvriers ayant travaillé aux effeuilles ». Manuel pratique du vigneron, Jaques Bonjour, viticulteur à Hauteville-sur-Vevey, librairie Eugène Vodoz,
Vevey, 1891.
[117] Ruisseaux ou canalisations de drainage.
[118] 1804-1871
[119] Âme saine dans un corps sain.
[120] Entre 1838 et 1871, la pension Sillig compta parmi
ses élèves le baron Albert de Dietrich, futur maître de forges à
Niederbronn ; Geoffrey Wedgwood, de la famille du célèbre porcelainier
anglais ; Ernest et Charles Baedeker, de Coblenz, fils de Karl, l’éditeur
de guides de voyage ; John Pierpont Morgan, futur banquier
new-yorkais ; les princes Louis et Victor-Napoléon, petits-fils de Jérôme
Bonaparte. Comme ses oncles, Auguste et Leopold, l’écrivain Guy de Pourtalès
fut, lui aussi, pensionnaire à l’institut Bellerive, de 1893 à 1897. Dans son
journal de 1881 à 1912, publié sous le titre Chaque mouche a son ombre (Gallimard, Paris, 1980), il brosse un tableau sans complaisance de ce
pensionnat cosmopolite. A la mort d’Édouard Sillig, en 1871, l’un de ses fils,
Edwin (1844-1934), lui succéda à la tête de l’institut, qui fut, plus tard,
transféré à Villars-sur-Ollon. Il semble que l’établissement ferma ses portes
au cours de la Première Guerre mondiale.
[121] Ce sont les noms qui désignent, aujourd’hui encore,
la plupart des rues de Vevey.
[122] Cette volonté ne fut pas respectée. Plusieurs rues de
la ville ont été nommées d’après des personnalités, comme la pianiste Clara
Haskil, le peintre Steinlen, le pasteur Ceresole. M. Vincent Perdonnet a
donné, malgré lui, son patronyme au quai-promenade qui va de la place du Marché
au jardin Sina, du nom d’un autre bienfaiteur de Vevey.
[123] Il écrivait de Genève : « On y calcule et jamais on y rit. L’art de Barrême est le seul qui fleurit. » La Guerre de
Genève, poème burlesque écrit en 1767
et que Voltaire, alors âgé de soixante-treize ans, voulait confidentiel. Le
manuscrit, volé, fut diffusé, à Genève et à Paris, par La Harpe, poète protégé
du philosophe, avec la complicité de M me Denis, nièce et
maîtresse de Voltaire.
[124] Recueil authentique des lois et actes du
gouvernement de la République de Genève , tome XXIV, année 1838, imprimerie
G. Fick, rue de la Corraterie, Genève.
[125] Une ville-église, Genève, 1535-1907, Georges
Goyau, Librairie académique Perrin et C ie , Paris, 1919.
[126] Érigée en 1830, au milieu d’un parc splendide, au
bord du lac, sur la commune de Sécheron, la villa Bartholoni devint, en 1926,
propriété de la Société des Nations. Elle abrite aujourd’hui le musée
d’Histoire des sciences. Dans son livre Bâtir la campagne, Genève 1800-1860 (Genève, 1988), Leila El-Wakil révèle tout des origines, de la construction et
de l’histoire de la Perle du lac, ainsi qualifiée par l’Anglais Wilsdorf, de
passage à Genève.
[127] Accompagné de sa maîtresse, Juliette Drouet, Victor
Hugo était arrivé le 5 septembre à Bale. Le couple avait notamment visité
Zurich, Lucerne, Thoune, Berne, Fribourg, pour arriver à Vevey le
20 septembre, à seize heures. Le 21 au matin, Victor Hugo se rendait à
Chillon puis revenait à Vevey, qu’il quittait à quatorze heures pour Lausanne.
Le 22, à Ouchy, il avait, avec Juliette, pris le bateau pour Genève. Le poète a
raconté ce voyage dans ses lettres à sa femme et à son ami, le peintre Louis
Boulanger. Voyages en Suisse, L’Âge d’Homme, Lausanne, 1982.
[128] Il semble que Karl Marx, qui cite
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