Romandie
Sismondi dans son Manifeste
communiste, se soit inspiré de certaines des théories économiques du
Genevois, qui prônait déjà l’intervention de l’État pour une protection sociale
des travailleurs.
[129] 1808-1874. Théologien et exégète allemand, disciple
de Hegel. Sa Vie de Jésus fut traduite par Littré
[130] « En octobre
1724, Ulrich-Wil ly Dousse, de Treyvaux,
avait expédié 400 tonneaux, soit 3 000 pièces de fromage à
Lyon » , rapporte Jean-Pierre
McDonald dans les Promenades romandes
de Monsieur Pencil, Imprimeries réunies, Lausanne, 1984.
[131] Cité par André Lasserre dans son article « la
Construction du Grand-Pont à Lausanne, étape vers la révolution de
1845 ? », Revue historique vaudoise, LXXXIV, année 1976,
Lausanne.
[132] 1790-1841. Celui que ses contemporains ont nommé « le grand remodeleur de Lausanne » , mourut
pendant les travaux du Grand- Pont, qui
fut achevé, en 1844, par l’architecte Henri Fraisse.
[133] On lui doit, entre autres constructions, à Vevey, la
maison du Conseil, le collège secondaire et l’hôtel des Trois-Couronnes.
[134] 1785-1850. Architecte de l’État de Vaud de 1829 à
1835. On lui doit, entre autres constructions néo-classiques, l’église
allemande de la Mercerie, l’abbaye de l’Arc, à Montbenon, l’hôtel de ville de
Moudon, l’église réformée de La Sarraz et les églises catholiques de Bottens et
de Lausanne.
[135] Le château de l’Aile, une des curiosités de Vevey,
est considéré comme « l’une des constructions majeures du néo-gothique
vaudois et même une œuvre de précurseur pour l’ensemble de la Suisse ». Le
Moyen Âge romantique au pays de Vaud, 1825-1850, Bisseger, Bibliothèque
historique vaudoise, numéro 79, Lausanne, 1985. Cette curieuse demeure
fut habitée, par intermittence, entre 1947 et 1975, par l’écrivain français
Paul Morand. Très endommagé par manque d’entretien, le château a été acquis en
1988 par la Ville de Vevey, qui doit en faire, après restauration, un centre
culturel. La dernière propriétaire, M me Couvreu de Blonay, y
résidait encore en 1995.
[136] Le cas des cinquante-six mutins de l’ Amistad fut
évoqué devant la Cour suprême. John Quincy Adams, qui avait été le sixième
président des États-Unis, plaida leur cause et obtint leur libération le
9 mars 1841. La plupart des esclaves libérés ce jour-là demandèrent à
retourner en Afrique.
[137] L’élection donna les résultats suivants : Henry
Harrison, du parti des whigs, l’emporta dans dix-neuf États sur vingt-six, avec
1 274 624 suffrages populaires, et fut élu neuvième président des
États-Unis. Van Buren, président sortant, qui se représentait, obtint
1 127 781 suffrages, tandis que l’anti-esclavagiste Birney ne
trouvait que 7 000 électeurs pour soutenir sa cause.
[138] André Castelot, Napoléon III, tome
I : Des prisons au pouvoir, Librairie académique Perrin, Paris,
1973.
[139] Les chroniqueurs de l’époque ont estimé qu’un million
de personnes, au moins, se trouvèrent, un moment, réunies sur le passage du
convoi et place des Invalides.
[140] Victor Hugo, qui suivit les funérailles de
l’empereur, note dans ses Carnets, à la date du 23 décembre :
« Depuis la translation du cercueil, l’église des Invalides est ouverte à
la foule, qui la visite. Il y passe chaque jour cent mille personnes, de dix
heures du matin à quatre heures du soir. » Un siècle plus tard, dans la
nuit du 15 au 16 décembre 1940, les cendres de Napoléon II, duc de
Reichstadt, restituées à la France par les Allemands, furent déposées aux Invalides,
dans Paris occupé.
[141] Ce document a été aimablement communiqué à l’auteur
par M. Silvio Corsini, conservateur de la Réserve précieuse de la
Bibliothèque cantonale et universitaire de Lausanne. S’il a respecté le style
de Noverraz, l’auteur s’est cru autorisé à rectifier l’orthographe hautement
fantaisiste du narrateur. Il a également dû ponctuer le texte pour le rendre
plus intelligible à un lecteur de notre temps.
[142] Imprimerie des Frères Blanchard, Lausanne, 1840. Cité
par Édouard Meystreians Histoire imagée des grands bateaux du lac Léman, Payot,
Lausanne, 1972.
[143] Il ne dépassa jamais vingt-deux kilomètres à l’heure,
abandonnant à l’ Helvétie, la suprématie en matière de rapidité.
[144] La Veveysane, jeudi 24 décembre 1840,
« Souvenirs d’un voyage en
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