Romandie

Suisse ».
    [145] Publié pour la première fois en 1835, ce texte fut
repris en 1852 dans Mélanges, édité par Joël Cherbuliez, éditeur à Paris
et à Genève. En 1983, les éditions Le Temps-qu’il-fait, 1, rue Lenôtre, 16100
Cognac, ont réédité ce délicieux pamphlet du grand humoriste genevois.
    [146] Lettre au pasteur César-Henri Monvert, de Neuchâtel,
datée mai 1838. Un bouquet de lettres de Rodolphe Töpffer, choisies et
annotées par Léopold Gautier Payot, Lausanne, 1974.
    [147] Nom que donnent aux petits fossés de drainage les
vignerons vaudois.
    [148] Vaudaire du matin fait tourner les moulins ; vaudaire
du soir fait sécher les flaques d’eau.
    [149] Ouvriers portant la blouse bleue, vêtement de travail
traditionnel, à Genève, à cette époque.
    [150] Éveillée.
    [151] Loquace, qui s’exprime aisément. On dirait, familièrement :
qui a la langue bien pendue.
    [152] Brise de terre venant du nord sur la côte vaudoise.
Elle souffle régulièrement par temps calme, du coucher du soleil au lendemain
matin.
    [153] L’hôtel des Trois-Couronnes est resté, tout au moins
en ce qui concerne l’architecture et, partiellement, le décor intérieur, tel
qu’il était en 1842.
    [154] Cette pièce a été publiée le 26 août 1842 par la
Veveysanne.
    [155] Le duc d’Orléans, qui était âgé de trente-deux ans,
quitta la vie en présence de la famille royale, aussitôt prévenue du drame. La
maison de l’épicier Cordier fut acquise, quelques jours plus tard, par le roi
et, le 21 août 1842, on posa sur son emplacement la première pierre de la
chapelle Saint-Ferdinand. Aujourd’hui situé 25, boulevard Pershing, cet
oratoire, construit dans le style néo-byzantin, par Lefranc et Fontaine, a été
classé monument historique.
    [156] Larrey fut inhumé au cimetière du Père-Lachaise mais,
le 15 décembre 1991 cent cinquante ans après sa mort, son vœu fut enfin
exaucé. Il repose, depuis cette date, dans la crypte des gouverneurs, aux
Invalides.
    [157] Nom familier donné aux conscrits appelés en 1813,
pendant la régence de l’impératrice Marie-Louise.
    [158] Dans son ouvrage, qui fait référence, la Musique
dans le canton de Vaud au XIX e  siècle, publié par la Bibliothèque
historique vaudoise, volume XLIV, Payot, Lausanne, 1971, Jacques Burdet
donne des comptes rendus détaillés et précis de plusieurs concerts helvétiques.
    [159] Environ deux francs cinquante centimes suisses.
    [160] L’ouverture date de 1826. L’ensemble fut créé en
1843.
    [161] Ancienne mesure de capacité. Le char de Vevey
représentait six centsoixante-dix litres.
    [162] Cité par Jacques Dubois, dans son article sur le
vignoble vaudois, Cent cinquante ans d’histoire vaudoise, 1803-1953,
Bibliothèque historique vaudoise, volume XIV, librairie Payot, Lausanne,
1953.
    [163] Accédé à un grade supérieur dans l’armée ou la
gendarmerie.
    [164] L’entreprise acquit une renommée internationale et
employa jusqu’à sept cents ouvriers. Elle a fourni à Électricité de France, en
1977, pour son usine de Sainte-Hélène (Haute-Savoie), des pompes-turbines de
80 000 kW qui fonctionnent sous 950 mètres de chute (record
mondial), ainsi qu’une vingtaine de ponts tournants, destinés aux centrales
nucléaires françaises. Ce sont les Ateliers mécaniques de Vevey qui ont réalisé
la coiffe de la fusée Ariane, de nombreux réservoirs sphériques pour navires
méthaniers, du matériel ferroviaire pour les chemins de fer marocains, des
gabarits pour Charleston et le portique géant de Quincy (U.S.A.). Les Ateliers,
qui avaient cesse leur activité en 1993, l’ont reprise en 1995 pour satisfaire
de nouvelles commandes.
    [165] 1818-1892.
    [166] 1763-1848. Il était le descendant d’un des fils de
Teodoro Lombardi. Les deux frères avaient quitté leur village de Tortorella,
province de Salerne, en 1573, chassés par les persécutions religieuses, pour
s’installer à Genève, où ils avaient fait commerce de chevaux.
    [167] Chronique de la famille Lombard de Tortorella, par
Augustin Lombard, édition hors commerce, Genève, 1983.
    [168] Cet établissement financier privé, de renommée
internationale, toujours géré par les descendants des fondateurs, célèbrera, en
1998, le deux centième anniversaire de sa création.
    [169] Arrivistes sans manières, qui tentaient de pénétrer
la bonne société et de s’installer dans les hôtels de la haute ville.
    [170] Repéré à la bauge
    [171]