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Testament Phonographe

Titel: Testament Phonographe Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Léo Ferré
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parfums passants, quand ils passaient…
     
    L’or du vitrail de Chartres entrevu par miracl e
    Ces routes de Bretagne où l’on se sent sal é
    Avec le sable qui se remonte pour se cacher la plag e
     
    Ces regards doubles ou triplés, qui sait ?
    Je crois en toi, Madame, et vous n’étiez qu’un charm e
    Les paravents de bruit, la radio qui s’égoutt e
     
    Le charroi perçu tôt, tandis qu’on exécut e
    Ces deux liés, soumis enfin, près de nos larme s
    Ce journal endeuillé de nos peurs romantique s
     
    Cette particulière odeur qui montait de vos tripe s
    Nourries, fangeuses bien serrées sur vos jean s
    Ballant un peu en bas pour marquer le sourir e
     
    De vos jambes migrées vers des solstices con s
    Émigrez-donc vers le néant sous vos néons chanteur s
    Émigrez, émigrez, toujours en quête d’ir e
     
    Cette colère des bastions de banlieusard s
    Allez… Et vous n’aviez plus rien dans vos échasse s
    Rien ne viendra jamais vous barrer les zoomette s
     
    Devant l’immensité de vos chagrins cireu x
    Fiers, tout prêts à lâcher votre ombre pour la proie…
    Vous n’êtes que des prédateurs d’occas e
     
    Ma voix longtemps nichée dans l’entrelac soniqu e
    Incrustée, ciselée, vernie de vinylmuch e
    Dans ces objets portés vainqueurs et stéréote s
     
    Dans ces vitrines aussi où tu n’as pas entré e
    Ni sortie… Ça dépend de la douille et du temps des offrande s
    Ma voix qui n’a pas su vous tenir haut le pied…
     
    JE VOUS LAISSE LA VUE IMPRISE SUR LA MERD E

MATHIEUSALEM
    Je te laisse la peau de fille, bien liss e
    Juste un peu au-dessous de l’outrag e
    Je te laisse le tram qui s’en va justemen t
     
    Dans l’ardeur macadam avec le vert des perche s
    À retourner là-haut dans les bleuissement s
    De fin d’après-midi quand le wattman zieute pas lerch e
     
    Je te laisse un moulin à café nommé Helingenstha d
    Le même que Ludwig convoitait quand il dormai t
    Sur ses deux portugaise s
     
    Et puis l’amour aussi de sa Thérès e
    De sa pute allemand e
    Je te laisse une pute allemande et l’autre soviétiqu e
     
    Avec de la Volga au beau milieu qui coul e
    Et qui t’emportera loin des pasti s
    De l’entre-guerre et du ramda m
     
    Le mariage une façon pratique de s’exile r
    Dans le musée du céliba t
    Et de la belle belle belle paluch e
     
    Tu te paluchera s
    Comme on épluche une pomme ancienne et quaternair e
    Et peut-on définir quoi que ce soit ?
     
    Et peut-on régurgiter un lapin bien posé de l’ an de trente-neu f
    Tiens je te donne ce beau lapin tout froi d
    De cet après-midi vers le treizième à Paris cinq heures duran t
     
    Et la fille là-haut chez sa copin e
    Et qui me regardait la regarde r
    Et puis l’attendre avec dans l’œi l
     
    Une oraison de sexe obtu s
    À l’empaffer de mémoire et de chi c
    Je te laisse l’empaffement des non empaffeteur s
     
    Viens… Viens… Je t’immolerai quelque part entre deux hémisphère s
    Et l’hémisphère de ses cuisses n’avait de l’antarctiqu e
    Qu’une singulière politesse géographiqu e
     
    Comme si l’on pouvait définir un dilemm e
    Et je te définis comme un café de la nui t
    Où je m’en vais avant la dorm e
     
    Chatouiller des matheux debout devant l’ennu i
     

LE CHEMIN D’ENFER
    Je ne sais pas l’ an que je viens de vivr e
    Dans la feuille morte où vient de passe r
    Toute la veinure et l’âme du givr e
     
    Tout le délaissé de tout ce pass é
    Je ne sais pas l’heure et l’heure me tir e
    Et me tire au bord de la vérit é
     
    Si pour le meilleur j’ai laissé le pir e
    Le pire m’a mis le meilleur au cœu r
    La morale aux fers et tout cet empir e
     
    De désirs non eus et de beaux malheur s
    Justice soit faite au bas de la cart e
    Où mon astrologue a vêtu ma peu r
     
    Cette peur prescrite il faut qu’elle écart e
    Le grain de l’ivraie au mieux des saison s
    Réclamant son dû et puis qu’elle part e
     
    Accrocher mon œil à l’œil du pardo n
    Paradis construit d’âmes linéaire s
    Je sens dans le creux de vos oraison s
     
    Le parfum lassé d’un brin de bruyèr e
    Comme d’un automne à peine exauc é
    Quand l’hiver se range au bord des rivière s
     
    Et que des miroirs coulent verglacé s
    Dans le feu dormant rose des contrainte s
    Je sais que sommeille un désir glac é
     
    Tout est sur la brèche et même la plaint e
    Qui va s’échapper comme un jour descen d
    De ce cheval triste et fou qu’on éreint e
     
    Sur le long

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