Testament Phonographe
parfums passants, quand ils passaient…
L’or du vitrail de Chartres entrevu par miracl e
Ces routes de Bretagne où l’on se sent sal é
Avec le sable qui se remonte pour se cacher la plag e
Ces regards doubles ou triplés, qui sait ?
Je crois en toi, Madame, et vous n’étiez qu’un charm e
Les paravents de bruit, la radio qui s’égoutt e
Le charroi perçu tôt, tandis qu’on exécut e
Ces deux liés, soumis enfin, près de nos larme s
Ce journal endeuillé de nos peurs romantique s
Cette particulière odeur qui montait de vos tripe s
Nourries, fangeuses bien serrées sur vos jean s
Ballant un peu en bas pour marquer le sourir e
De vos jambes migrées vers des solstices con s
Émigrez-donc vers le néant sous vos néons chanteur s
Émigrez, émigrez, toujours en quête d’ir e
Cette colère des bastions de banlieusard s
Allez… Et vous n’aviez plus rien dans vos échasse s
Rien ne viendra jamais vous barrer les zoomette s
Devant l’immensité de vos chagrins cireu x
Fiers, tout prêts à lâcher votre ombre pour la proie…
Vous n’êtes que des prédateurs d’occas e
Ma voix longtemps nichée dans l’entrelac soniqu e
Incrustée, ciselée, vernie de vinylmuch e
Dans ces objets portés vainqueurs et stéréote s
Dans ces vitrines aussi où tu n’as pas entré e
Ni sortie… Ça dépend de la douille et du temps des offrande s
Ma voix qui n’a pas su vous tenir haut le pied…
JE VOUS LAISSE LA VUE IMPRISE SUR LA MERD E
MATHIEUSALEM
Je te laisse la peau de fille, bien liss e
Juste un peu au-dessous de l’outrag e
Je te laisse le tram qui s’en va justemen t
Dans l’ardeur macadam avec le vert des perche s
À retourner là-haut dans les bleuissement s
De fin d’après-midi quand le wattman zieute pas lerch e
Je te laisse un moulin à café nommé Helingenstha d
Le même que Ludwig convoitait quand il dormai t
Sur ses deux portugaise s
Et puis l’amour aussi de sa Thérès e
De sa pute allemand e
Je te laisse une pute allemande et l’autre soviétiqu e
Avec de la Volga au beau milieu qui coul e
Et qui t’emportera loin des pasti s
De l’entre-guerre et du ramda m
Le mariage une façon pratique de s’exile r
Dans le musée du céliba t
Et de la belle belle belle paluch e
Tu te paluchera s
Comme on épluche une pomme ancienne et quaternair e
Et peut-on définir quoi que ce soit ?
Et peut-on régurgiter un lapin bien posé de l’ an de trente-neu f
Tiens je te donne ce beau lapin tout froi d
De cet après-midi vers le treizième à Paris cinq heures duran t
Et la fille là-haut chez sa copin e
Et qui me regardait la regarde r
Et puis l’attendre avec dans l’œi l
Une oraison de sexe obtu s
À l’empaffer de mémoire et de chi c
Je te laisse l’empaffement des non empaffeteur s
Viens… Viens… Je t’immolerai quelque part entre deux hémisphère s
Et l’hémisphère de ses cuisses n’avait de l’antarctiqu e
Qu’une singulière politesse géographiqu e
Comme si l’on pouvait définir un dilemm e
Et je te définis comme un café de la nui t
Où je m’en vais avant la dorm e
Chatouiller des matheux debout devant l’ennu i
LE CHEMIN D’ENFER
Je ne sais pas l’ an que je viens de vivr e
Dans la feuille morte où vient de passe r
Toute la veinure et l’âme du givr e
Tout le délaissé de tout ce pass é
Je ne sais pas l’heure et l’heure me tir e
Et me tire au bord de la vérit é
Si pour le meilleur j’ai laissé le pir e
Le pire m’a mis le meilleur au cœu r
La morale aux fers et tout cet empir e
De désirs non eus et de beaux malheur s
Justice soit faite au bas de la cart e
Où mon astrologue a vêtu ma peu r
Cette peur prescrite il faut qu’elle écart e
Le grain de l’ivraie au mieux des saison s
Réclamant son dû et puis qu’elle part e
Accrocher mon œil à l’œil du pardo n
Paradis construit d’âmes linéaire s
Je sens dans le creux de vos oraison s
Le parfum lassé d’un brin de bruyèr e
Comme d’un automne à peine exauc é
Quand l’hiver se range au bord des rivière s
Et que des miroirs coulent verglacé s
Dans le feu dormant rose des contrainte s
Je sais que sommeille un désir glac é
Tout est sur la brèche et même la plaint e
Qui va s’échapper comme un jour descen d
De ce cheval triste et fou qu’on éreint e
Sur le long
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