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Testament Phonographe

Titel: Testament Phonographe Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Léo Ferré
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verbe clo s
     
    Dévirginisation dans le matin bleuté des orbitèle s
    C’est ça la gloire de la vie le jour qui point e
    Et ceux qui dorment encore dans le jasmin froiss é
     
    Ces draps comme des signes, ces linges de la mort figuré e
    Ces figures de sel dans le bruit du silenc e
    Cette eau qu’elles rejettent en un jet noir de crêp e
     
    Et puis ces corbillards dans les cafés mal joint s
    Ouverts sur des frigos qui déambulent et boiven t
    De quoi se mettre au sec bientôt sous les néons néan t
     
    Ces arbres comme des portées debout sur la Musiqu e
    Une sacré musique de visionnair e
    Dans les oiseaux de nuit qui la chahuten t
     
    Une sacré musique avec ses feuilles grégoriennes et mesurée s
    Jaunes bien sûr jaunies truquées fardées pareille s
    Dans les loges de la forêt, tous ces artistes, dis-donc !
     
    Ces vagabonds tenus serrés, pliés parfois sous la bise fraîchi e
    Ces orphéons tout écorce et tout chlorophyllie n
    Parce que vers le vert ils s’en vont morts debou t
     
    Ailleurs peut-être un peintre un fameux Léonard o
    Se souviendra de leur statur e
    Ces parallèles vers le ciel qui se rejoignen t
     
    Comme le sexe abstrait d’une nature enraciné e
    À l’évidence, bien trop, profonde et sûr e
    Avec la majesté de leur aventureuse et boueuse conditio n
     
    Comme une stratification de l’absurd e
    Ces arbres, Mathieusalem, je te les laisse auss i
    Retourne-les, envergue-les, profon d
     
    Renverse-les de leur station contraint e
    Alors le ciel sera racin e
    Une dentelle au point du jour quand les termites seront « je t »
     
    Quand il y aura du sang sur la carte du cie l
    Comme des règles de comète et leurs cheveux entre les cuisse s
    Quand il y aura Rembrandt à « L’Euro-Etching-Ba r »
     
    Quand la raison dinguée s’en ira au borde l
    Écouter le silence abrupt sur les falaises de la gloir e
    Et de sa tronche, à ce Vincent, de sa tronche oreillé e
     
    Pour aller faire un tour dans les mirages de la mor t
    « DEATH ! DEATH ! DEATH ! » manteau de pluie sur la grammair e
    Formellement binaire à ce que dit le compute r
     
    Des sonates chiffrées ? Même pas…
    Des traits oblongs comme un sépia de chrysanthème s
    Je te salue « DEATH ! DEATH ! DEATH ! »
     
    Du fond de moi de nous des rêve s
    Du papier bleu lavande enfanté dans le bleu d’un matin de Pari s
    Le chiftir, l’œil blessé auss i
     
    Sur quelque serge d’un drap toilé du bon du vra i
    Et de l’aube invertie… Le sexe du chiffon va-donc savoir…
    Des slips ? Des drums sous les sextants blasé s
     
    À twelve o’ clock ?
    Quand l’ombre n’a jamais son feutr e
    À te parfaire un profil de médaille ?
     
    Les sunlights ? Ô Death, you know sun-lits ?
    Des slips mauves, bien sûr, tirant sur l’oreille r
    À peiner, à marcher dans les heures blafarde s
     
    Ciseaux jaillis d’un coup de glaive de tes rein s
    Abandonnée au seuil de ma pitié horair e
    Le matin sans café et puis la cigarette que tu me mouille s
     
    Et puis m’allumes avant de chavire r
    À « DEATH ! DEATH ! DEATH ! » comme elle échancré e
    Suave et paresseuse et tenant par la main ses glorieux pétale s
     
    Ô rose de l’oubli rose de passe auss i
    Brève comme un obstacle à brève indicatio n
    «  No for sale » et tu me vends pourtan t
     
    Cette rose en allée où ça ? Vers la vertu des plis perdu s
    Mathieusalem ! Je te raconterai ces arcanes blanchi s
    Vernis aussi du vernis fatidique, obscène et sain t
     
    De par la grâce et l’heure et les problèmes résolu s
    Même à l’envers je te laisse tout ça, sa carte un peu marin e
    Ses cils-objet, sa tarentule basse où mes nuits de navigant se constellaien t
     
    Sous ses mains-bouts-de-bra s
    Et ses misaines à thoniers du Quinzième et puis d’où ?
    Orly ma peine embarque et je tiens haut le cierg e
     
    Dans les soubassements vers Dijon je me sdraille IV
    Avec au fond de ce journal passant un fait divers de fill e
    Empaffée l’autre nuit par un marin de Bételgeus e
     
    Et je nage vers où ?
    Vers la mer caramel de ces nuages-soie comme un tapis prièr e
    Un tapis de ce jour tissé au gyroscope d’un aigle mathémat e
     
    Tout le reste est perdu de cette connivenc e
    Cette fureur modèle et partagée des ans duran t
    Au fil de ce ruban du temps qui déroulait nos spectre s
     
    Claudiquant vers l’alimentation de vos ombres groupée s
    Je vous laisse l’outrage la pudeur et le rest e
    Les avis, les

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