Testament Phonographe
verbe clo s
Dévirginisation dans le matin bleuté des orbitèle s
C’est ça la gloire de la vie le jour qui point e
Et ceux qui dorment encore dans le jasmin froiss é
Ces draps comme des signes, ces linges de la mort figuré e
Ces figures de sel dans le bruit du silenc e
Cette eau qu’elles rejettent en un jet noir de crêp e
Et puis ces corbillards dans les cafés mal joint s
Ouverts sur des frigos qui déambulent et boiven t
De quoi se mettre au sec bientôt sous les néons néan t
Ces arbres comme des portées debout sur la Musiqu e
Une sacré musique de visionnair e
Dans les oiseaux de nuit qui la chahuten t
Une sacré musique avec ses feuilles grégoriennes et mesurée s
Jaunes bien sûr jaunies truquées fardées pareille s
Dans les loges de la forêt, tous ces artistes, dis-donc !
Ces vagabonds tenus serrés, pliés parfois sous la bise fraîchi e
Ces orphéons tout écorce et tout chlorophyllie n
Parce que vers le vert ils s’en vont morts debou t
Ailleurs peut-être un peintre un fameux Léonard o
Se souviendra de leur statur e
Ces parallèles vers le ciel qui se rejoignen t
Comme le sexe abstrait d’une nature enraciné e
À l’évidence, bien trop, profonde et sûr e
Avec la majesté de leur aventureuse et boueuse conditio n
Comme une stratification de l’absurd e
Ces arbres, Mathieusalem, je te les laisse auss i
Retourne-les, envergue-les, profon d
Renverse-les de leur station contraint e
Alors le ciel sera racin e
Une dentelle au point du jour quand les termites seront « je t »
Quand il y aura du sang sur la carte du cie l
Comme des règles de comète et leurs cheveux entre les cuisse s
Quand il y aura Rembrandt à « L’Euro-Etching-Ba r »
Quand la raison dinguée s’en ira au borde l
Écouter le silence abrupt sur les falaises de la gloir e
Et de sa tronche, à ce Vincent, de sa tronche oreillé e
Pour aller faire un tour dans les mirages de la mor t
« DEATH ! DEATH ! DEATH ! » manteau de pluie sur la grammair e
Formellement binaire à ce que dit le compute r
Des sonates chiffrées ? Même pas…
Des traits oblongs comme un sépia de chrysanthème s
Je te salue « DEATH ! DEATH ! DEATH ! »
Du fond de moi de nous des rêve s
Du papier bleu lavande enfanté dans le bleu d’un matin de Pari s
Le chiftir, l’œil blessé auss i
Sur quelque serge d’un drap toilé du bon du vra i
Et de l’aube invertie… Le sexe du chiffon va-donc savoir…
Des slips ? Des drums sous les sextants blasé s
À twelve o’ clock ?
Quand l’ombre n’a jamais son feutr e
À te parfaire un profil de médaille ?
Les sunlights ? Ô Death, you know sun-lits ?
Des slips mauves, bien sûr, tirant sur l’oreille r
À peiner, à marcher dans les heures blafarde s
Ciseaux jaillis d’un coup de glaive de tes rein s
Abandonnée au seuil de ma pitié horair e
Le matin sans café et puis la cigarette que tu me mouille s
Et puis m’allumes avant de chavire r
À « DEATH ! DEATH ! DEATH ! » comme elle échancré e
Suave et paresseuse et tenant par la main ses glorieux pétale s
Ô rose de l’oubli rose de passe auss i
Brève comme un obstacle à brève indicatio n
« No for sale » et tu me vends pourtan t
Cette rose en allée où ça ? Vers la vertu des plis perdu s
Mathieusalem ! Je te raconterai ces arcanes blanchi s
Vernis aussi du vernis fatidique, obscène et sain t
De par la grâce et l’heure et les problèmes résolu s
Même à l’envers je te laisse tout ça, sa carte un peu marin e
Ses cils-objet, sa tarentule basse où mes nuits de navigant se constellaien t
Sous ses mains-bouts-de-bra s
Et ses misaines à thoniers du Quinzième et puis d’où ?
Orly ma peine embarque et je tiens haut le cierg e
Dans les soubassements vers Dijon je me sdraille IV
Avec au fond de ce journal passant un fait divers de fill e
Empaffée l’autre nuit par un marin de Bételgeus e
Et je nage vers où ?
Vers la mer caramel de ces nuages-soie comme un tapis prièr e
Un tapis de ce jour tissé au gyroscope d’un aigle mathémat e
Tout le reste est perdu de cette connivenc e
Cette fureur modèle et partagée des ans duran t
Au fil de ce ruban du temps qui déroulait nos spectre s
Claudiquant vers l’alimentation de vos ombres groupée s
Je vous laisse l’outrage la pudeur et le rest e
Les avis, les
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