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Testament Phonographe

Titel: Testament Phonographe Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Léo Ferré
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vient dans ta maison pour te parler de mo i
    Je la connais depuis longtemps c’est ma voisin e
    Mais sa lumière est illusoire comme mo i
     
    Et tu ne me dis rien tu ne dis jamais rie n
    Mais tu luis dans mon cœur comme luit cette étoil e
    Avec ses feux perdus dans des lointains chemin s
    Tu ne dis jamais rien comme font les étoile s

Photo : ALAIN MAROUANI

Photo André Villers
    L’amour n’a pas d’âge
    Et la mer étale
    Là-bas sur la plage

    Non plus n’a pas d’âge

L’amour n’a pas d’âge
    L’amour n’a pas d’âg e
    Et la mer étal e
    Là-bas sur la plag e
    Non plus n’a pas d’âg e
     
    Les mots sont les mot s
    Toujours mal crié s
    Pourtant il faut bie n
    Se servir des mot s
    Qu’on nous a laissé s
    Écrits sur la vi e
    Criés dans les cri s
    Des amants lassé s

LE MAUVE DE TES YEUX
    Ah le mauve de tes yeux l’autre soir à Venezia dans le charm e
    De ces murs englouti s
    Le parfum en allé de ce restaurant blême où tu me bus cul se c
    Si l’on peut dire… Et la joie retrouvée dans la rue ma copin e
    Ces gosses s’en allaient clopinant des allure s
    De chef et de Passion surprise à la boutique de tes désirs perdu s
    De mes envies de carne en la pénombre à peine se frayan t
    Un chemin de paresse et de Mor t
    Ô vieille putain sale et tendre comme la brume quand je vais arrive r
    Ô l’Idéale Ô la Conquise un peu sous de la chair minabl e
    Un coup de vibraphone et je m’en vais demai n
    Un coup de tes reins doubles aux doublures qui passen t
    Dans la rue ces passants qui n’ont pas vu que suinte un pe u
    De tes lèvres trop basses de ces baisers bien trop imaginé s
    Devant la terreur de ce néant de merde et s’inventant des songe s
     
    Marins marins partis là-bas aux portes de secour s
    Chantant gueulant des chants comme des source s
    Il y a dans ce pré de la mer des brebis bleues et chaude s
    Ohé de l’entre-bise accordez vos sextant s
    Je voyais la Misère écartant les rideau x
    Et dégueulant son Capital de rizotto à la Fédéral e
    C’était un phalanstère et je parlais chinoi s
    Un chat passa réglant l’ordinateur sur mid i
    La rousse d’à côté avait des pâleurs tendre s
    À vous brancher mourant au jardin des supplice s
    Dans le rouge irisé de son as je m’expliqu e
    Et je pique du trèfle en léchant le carrea u
    Surpris voilé déjà de ta buée caprin e
    Moi le bouc constellé qui va et vient dans ta coursiv e
     
    Je parle aux apprenti s
    Aux hanches de pain mouill é
    Aux sextants de vos sexes à rechercher la Voie Polair e
    Dans ce chaud de la ville à peine dégrafé e
    Sous des néons passant le cap de ta vue bass e
    Je parle aux anti-lo i
    À ceux qui dans l’anti font la jurisprudenc e
    La cravate accrochée au poitrai l
    En leur disant que dans la négation il y a le fast e
    La raison d’espérer des parallèles jointe s
    L’énergie de leur cul au fronton des diamant s
    Inversement proportionnelle au mauve de tes yeu x

SI TU VEUX TU ES NEUVE
    Si tu veux tu es neuv e Si tu veux tu es la seule neuve au mond e
    Et il y en a des tonnes tous les jours qui déversent leur joie dans les forêts-mystèr e
    Dans les forêts-nylon de vos vergues signée s
    Je te signe et me sign e Je te voi s Je te pri e
    Je te donne cette violette ancienne et de deux heure s
    Qui va mourir peut-être et qui va s’extasier dans le creux de ta mai n
    À la Joie ce matin tu avais un pardon de ceux qui ne t’ont pa s
    juste un peu de velours dans ta crèm e
    Et puis du brun de l’ocre de nos nuit s
    Dans les draps que l’Amour referme sur la Nui t
    Tous les amants du monde ont l’œil d’extra-saiso n
    Viens viens viens mon objet de misèr e
    Ouvre-toi byzantine et sucre tes Amant s
     
     
    JE VOYAIS LES AMANT S
     
     
    Ceux des golfes et des bras venus d’on ne sait o ù
    Ceux des Comètes-super march é
    Là où l’on vend la paresse et la Mort auss i
    Quand on s’y laisse et la tristess e
    Deux sous pour ta tristesse que je vois comment c’es t
    Donne-moi ta tristesse et je la parera i
    Et je la sauvera i
    Je la mettrai bien de côté pour les jours de gloire et d’aventur e
    Quand tu me diras Vien s
    Quand je t’emmâtera i
    Ô ma frégate des Ponts tristes à Paris avant guerr e
    Et après et Demai n
    Demain Paris prendra la gueule des amant s
    On s’aimera profondément dans ses eaux glauque s
    Et des noyé s Ces noyés Dis-donc Prends-les dans la gorge d’en ba s
    Pour mieux sentir pour mieux te prendre l’évidence dans les

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