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Vie de Franklin, écrite par lui-même - Tome I

Vie de Franklin, écrite par lui-même - Tome I

Titel: Vie de Franklin, écrite par lui-même - Tome I Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Benjamin Franklin
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États-Unis d'Amérique. Ces préliminaires formoient la base du traité définitif, qui fut conclu le 3 septembre 1783, et signé par M. David Hartley d'une part, et par MM. Franklin, Adams et Jay de l'autre.
Le 3 avril 1783, un traité d'amitié et de commerce entre les États-Unis et la Suède, fut conclu à Paris, par Franklin et le comte de Krutz.
Un pareil traité fut conclu avec la Prusse en 1785, quelque temps avant que Franklin abandonnât l'Europe.
Les affaires politiques n'étoient pas l'unique objet des occupations de Franklin. Quelques-uns de ses ouvrages philosophiques furent publiés à Paris.
    Leur but étoit, en général, de faire sentir les avantages de l'industrie et de l'économie.
Lorsqu'en 1784, le magnétisme animal occupoit beaucoup les esprits en Europe et sur-tout à Paris, on le crut d'une telle importance, que le roi nomma des commissaires pour examiner les fondemens de cette science prétendue. Franklin fut un de ces commissaires. Après avoir observé un grand nombre des expériences de Mesmer, et dont quelques-unes étoient faites sur eux-mêmes, ils décidèrent que ce n'étoit qu'un charlatanisme, inventé pour en imposer à des gens ignorans et crédules : Mesmer fut ainsi arrêté au milieu de la carrière par laquelle il croyoit arriver à la fortune et à la gloire ; et l'un des plus insolens moyens, dont on se soit servi pour se jouer des hommes, fut anéanti.
Franklin ayant rempli le principal objet de sa mission, en coopérant à l'établissement de l'indépendance américaine, et commençant à sentir les infirmités de l'âge, désira de revoir son pays natal. Il demanda son rappel au congrès, et l'obtint. M. Jefferson partit pour aller le remplacer, en 1785 ; et au mois de septembre de la même année, Franklin retourna à Philadelphie. Au bout de quelque temps, il fut nommé membre du conseil suprême exécutif de cette ville, et bientôt après, il en fut élu président.
En 1787, on forma une convention pour reviser, corriger les articles de la confédération, et donner plus d'énergie au gouvernement des États-Unis. Elle se rassembla à Philadelphie. Franklin fut nommé l'un des délégués des Pensylvaniens. Il signa la constitution, proposée pour cimenter l'union, et y donna son approbation dans les termes les moins équivoques.
Il s'établit alors, à Philadelphie, une société destinée à s'occuper des recherches politiques.
    Elle choisit Franklin pour son président, et tint ses séances chez lui. Deux ou trois essais, lus dans cette société, ont été publiés : mais elle n'a pas existé long-temps.
En 1787, il se forma, à Philadelphie, deux autres sociétés, fondées sur les principes de l'humanité la plus noble et la plus généreuse. L'une étoit la Société Philadelphienne, pour le soulagement des prisonniers ; et l'autre, la Société Pensylvanienne, dont l'objet est de travailler à l'abolition de l'esclavage, de secourir les nègres naturellement libres et retenus dans la servitude, et d'améliorer la condition des Africains.—Franklin étoit président de ces deux sociétés. Leurs travaux ont déjà eu beaucoup de succès, et elles continuent de marcher avec une ardeur infatigable vers le but de leur institution.
Les infirmités de Franklin augmentant, il lui devint impossible d'assister régulièrement au conseil ; et en 1788, il renonça totalement aux affaires publiques.
Son tempérament étoit très-robuste. Il n'étoit sujet à presqu'aucune maladie, excepté quelques accès de goutte, qui le tourmentoient de temps en temps, et qui cessèrent en 1781, époque où il fut attaqué de la pierre, dont il s'est ressenti le reste de sa vie. Dans les intervalles de cette cruelle maladie, il passoit beaucoup d'heures agréables, en se livrant à une conversation gaie et instructive. Ni son esprit, ni ses organes ne parurent affoiblis jusques au moment de sa mort.
En qualité de président de la société pour l'abolition de l'esclavage, il signa le mémoire, présenté le 12 mai 1789 au congrès des États-Unis de l'Amérique, pour le prier d'employer tout son pouvoir constitutionnel à diminuer le trafic de l'espèce humaine.
    Ce fut le dernier acte public de Franklin.
Dans les débats qu'occasionna ce mémoire, on tenta de justifier la traite des nègres. Franklin fit insérer dans la gazette fédérative, du 25 mars, un morceau signé Historicus, et il y rapporta un discours, qu'il dit avoir été prononcé dans le divan d'Alger, en

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