Vie et Paroles du Maître Philippe
sur la terre pour travailler et être travaillés par
les ennuis, par les adversités. Il faut que nous laissions sur la terre
l’orgueil, l’envie et l’égoïsme. (5-12-1902)
Dieu nous a donné un royaume qui est bien à nous. Nous
travaillons donc pour nous-mêmes, bien que ce soit pour Lui.
Si vous faites pour un sou de travail pour Dieu, vous êtes payés
au triple ; car :
Le travail vous reste acquis ;
Il vous est payé double, deux sous s’il en vaut un.
Le Ciel fait un pas vers vous quand vous en faites un vers Lui.
Partis les uns après les autres pour le travail, nous arriverons
tous en même temps au but.
L’utilité de l’action
On ne nous demandera pas ce que nous avons cru, on nous
demandera ce que nous avons fait.
Dieu veut qu’on le remercie par des actes. (26-5-1897)
Tout travail est utile dans un certain plan.
Nous travaillons plus ici que de l’autre côté.
Pour un jour où l’on évite de travailler, on peut perdre vingt
ans dans l’avenir.
En développant notre activité, nous acquérons quelques connaissances.
Ce n’est pas que nous puissions repousser l’épreuve qui se présente, cela ne
nous est pas donné, mais nous pouvons la modifier.
Elle se présentera à nous autrement, peut-être plus forte, mais
nous aurons acquis de la force, nous aussi.
Il y a beaucoup de choses à faire et peu de choses à savoir.
Ce qui se présente à faire, c’est exactement ce qu’il faut
faire. (1898)
Aide-toi, le Ciel t’aidera. S’aider, c’est faire ce qu’il y a à
faire.
Il faut faire toute chose le mieux possible, complètement.
Il faut marcher sans regarder en arrière, agir même lorsqu’on
est persuadé qu’on échouera ou qu’on fait quelque chose d’inutile. (12-9-1893)
Grâce au chercheur qui aura beaucoup travaillé pour découvrir
quelque chose et qui n’est pas arrivé, une autre personne trouvera très vite
sans avoir beaucoup cherché. (8-3-1896)
La lutte contre la paresse
L’unique chemin pour arriver au but est d’aimer son prochain
comme soi-même. Si on ne peut le faire, c’est qu’on n’a pas encore assez
travaillé.
Utilisez vos forces et ne soyez pas paresseux, sinon les forces
que Dieu vous a données vous seront ôtées. Si vous reculez, il vous sera
doublement difficile d’avancer, et tous vos efforts, pendant longtemps,
resteront stériles. (13-12-1894)
Ce que je sais, ce que j’affirme, c’est qu’il ne faut pas être
paresseux. Pour aller au Ciel, il n’y a que le travail et, comme personne n’en
cherche, il faut bien que le Ciel nous force à travailler. Il faut qu’on
souffre, il faut qu’Il envoie des peines puisque personne n’en demande.
(14-11-1894)
Ne fais pas à autrui ce que tu ne voudrais pas qu’il te fût fait
à toi-même. Si tu veux être dans la joie, cherche l’affliction et, si tu veux
la paix, cherche la lutte, car tu n’entreras pas dans le Ciel si tu n’es
victorieux en tout. La terre est un lieu d’épuration et non d’expiation. Si tu
veux le repos, cherche le travail, et plus tard le travail te sera un repos.
(28-3-1897)
Paresseux sont ceux qui travaillent à acquérir de la fortune
pour vivre après sans rien faire.
L’inspiration dans la profession.
Quel que soit le métier que nous exerçons, il nous vient souvent
une pensée qui nous est inspirée dans l’intérêt de notre travail, soit pour le
faire plus rapidement, soit pour l’exécuter de façon plus parfaite. Cela prouve
que si nous faisons des efforts, Dieu nous vient en aide par toutes sortes de
moyens.
Mais nous ne nous en rendons pas compte et nous nous attribuons
les bienfaits de la Providence comme si nous avions tout fait nous-mêmes, alors
que nous ne sommes que des agents d’exécution. C’est l’orgueil qui fait que
nous nous attribuons ce qui ne nous appartient pas.
Le zèle sans limites.
Nous sommes tous menteurs parce que nous disons que nous faisons
tout ce que nous pouvons et ce n’est pas vrai. Si nous ne faisons pas plus que
nous ne pouvons, nous ne prendrons jamais forces.
Le vrai mérite consiste à faire plus qu’on ne peut.
Si vous reconnaissez avoir bien travaillé dans le courant de la
journée, c’est une preuve que vous auriez pu mieux faire. (15-11-1897)
Patrons et ouvriers - Devoirs réciproques
Il faut travailler, même pour enrichir ses patrons ; du
moment que nous sommes payés pour faire un travail, nous devons le faire
consciencieusement.
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