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Vie et Paroles du Maître Philippe

Vie et Paroles du Maître Philippe

Titel: Vie et Paroles du Maître Philippe Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Alfred Haehl
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le cercle afin de parvenir
à posséder le centre. Tu voudrais arriver au centre sans passer par les
épreuves de la conquête.
     
    Je te le répète, aime ton prochain comme toi-même ; il ne
s’agit pas seulement de déraciner l’orgueil, il faut encore faire tous ses
efforts pour le convertir en humilité ».
L’EFFACEMENT DU MOI
L’humilité
    Quelle que soit la mission que le Ciel vous confie, soyez
toujours humbles.
    Les prophètes, les apôtres et les disciples du Christ n’ont fait
des miracles que par la volonté de Dieu, mais ils n’ont pas dit que c’était par
eux-mêmes. (22-4-1902)
     
    Souvenez-vous que, si vous pouvez faire quelque chose, ce n’est
pas de vous, c’est le Ciel qui vous le donne.
     
    Garez-vous de l’orgueil et de l’égoïsme, sans quoi vous êtes
perdus. Rappelez-vous que vous n’êtes rien, que vous ne pouvez rien, que vous
êtes moins que les autres.
    Chaque fois que quelqu’un vous flatte, il faut de suite demander
à Dieu que cela cesse.
    Nous ne méritons pas d’être flattés, encore moins des
compliments. (22-4-1902)
     
    Si nous savons que nous ne sommes pas bons, le Ciel nous
accordera ce que nous demandons. (18-2-1902)
     
    On voudrait savoir comment il faut faire pour arriver vite. Rien
de plus simple : Il faut se souvenir que l’homme n’est rien et qu’il est tout.
Celui qui croit savoir, ou être quelque chose, n’est rien. (12-2-1902 ;
avril 1903)
     
    Il est temps de ne se croire rien, il est grand temps.
    Le moment est arrivé où on doit être soumis à la volonté du
Ciel, faire plaisir et être utile à son frère.
La conscience de notre faiblesse
    Lorsqu’on se croit quelque chose, on ne peut rien, car le Ciel
ne vient en aide qu’à ceux qui sont faibles et ont besoin d’aide et de secours.
(24-2-1902)
     
    Il est écrit en toutes lettres dans les lois du Ciel :
« Dieu soutient les faibles ». C’est pourquoi ils peuvent beaucoup
plus que les forts, parce qu’ils sont soutenus par Dieu. (20-11-1895)
     
    J’appelle forts ceux qui conservent leur soi-même, qui emploient
le mot « moi » ; ceux-là sont des forts, mais leur pouvoir ne s’étend
pas bien loin, tandis que les faibles pourront tout, ils grandiront. Quiconque
s’abaisse sera élevé. (17-11-1895)
     
    Celui qui est grand n’a besoin d’aucun secours, car il est fort.
Il faut qu’il tombe, qu’il s’abaisse, que son orgueil soit abattu.
    Il n’y a que les faibles qui entreront au Ciel.
    Soyez faibles si vous voulez être forts. Combien je serais
heureux si vous étiez aussi petits que moi ;
    Dieu ne refuse rien aux plus petits d’entre tous. (15-11-1896)
     
    Si un fermier va au marché et dit à son serviteur de conduire
les brebis au champ, et que celui-ci les laisse aller où elles voudront et les
fasse paître dans la vigne par exemple, que fera le fermier en revenant ?
Si son serviteur est un enfant, il pardonnera en se disant : Il grandira et
deviendra sage.
    Si c’est un homme adulte, il le renverra, et tout le monde
faisant de même, le serviteur ne trouvera de place nulle part. C’est la
condamnation. Soyons donc heureux d’être très petits, de tout jeunes enfants,
car sans cela nous serions coupables et condamnés.
     
    Lorsque nous serons assez petits, si nous nous trouvons en
présence de la matière inerte, il se passera cette chose merveilleuse que nous percevrons
l’inscription qui dit ce qu’elle est, d’où elle vient, où elle va et combien de
temps elle doit durer.
     
    De même pour les personnes, une voix nous dira tout ce qu’elles
ont été, ce qu’elles sont et ce qu’elles seront. (24-2-1902)
LA PRIERE
    Il y a à peu près deux mille ans Notre-Seigneur Jésus-Christ a
dit à ceux qui l’entouraient : « Veillez et priez ».
    Aujourd’hui je vous dirai la même chose : « Veillez et
priez, le temps de la moisson est proche ».
     
    (Pour expliquer 1 Thessaloniciens, V, 2) - Un pommier dans un
verger a des pommes ; les unes sont plus mûres, les autres vertes, les
autres gâtées. Celles qui sont les plus mûres devraient rester et les mauvaises
partir. Mais non ; les plus mûres (je veux dire les esprits qui sont d’un
sentiment plus religieux) se disent : Nous allons partir et laisser les autres.
Puis survient un vent. Croyez-vous qu’il vienne par hasard ? Non. Il était
nécessaire.
    Il fait tomber certaines pommes par terre. Enfin le propriétaire
vient et que va-t-il ramasser ? Les pommes mûres, car il est

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