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4 000 ans de mystifications historiques

4 000 ans de mystifications historiques

Titel: 4 000 ans de mystifications historiques Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Gérald Messadié
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directeur du FBI, Robert Mueller, déclara plus d’une fois qu’il ignorait que les terroristes du 11 Septembre prissent des leçons de pilotage…
    Le 3 septembre, l’écrivain Salman Rushdie avait prévu de voyager au Canada sur des vols intérieurs. La Federal Aviation Authority américaine le prévint alors qu’elle s’y opposerait, à moins que les compagnies aériennes canadiennes prissent des mesures de sécurité extrêmement strictes ; ces mesures étant coûteuses, ces compagnies refusèrent et Rushdie ne put donc pas se déplacer. La FAA expliqua à son éditeur que les services de renseignements l’avaient prévenue qu’il se préparait « quelque chose ».
    Le maire de San Francisco, Willie Brown, avait prévu de se rendre à New York le matin du 11 Septembre ; la veille à 22 heures, heure du Pacifique, il reçut un coup de fil lui conseillant de se montrer très prudent en matière de déplacements aériens. Interrogé sur cette coïncidence, Brown tenta d’en minimiser la portée et déclara que c’étaient simplement « les gens de la sécurité à l’aéroport ».
    Le 12 octobre 2001, le secrétaire d’État à la Défense, Donald Rumsfeld, accorda une interview à Parade Magazine . Quand les journalistes lui demandèrent comment il se faisait que l’Amérique eût été surprise « si profondément endormie aux commandes », il admit qu’il y avait eu nombre d’avertissements, mais que les renseignements utiles « se perdent parfois dans les centaines d’alertes ou de fragments d’informations reçus ». Selon lui, les services locaux de police et d’application de loi se heurtent aux services d’investigation. En somme, en langage courant, la faute en revenait au « système ».
    D’autres responsables de la sécurité arguèrent que, de toute façon, même si des alertes avaient été lancées, les autorités n’auraient pas pu deviner les cibles, le World Trade Center et le Pentagone.
    Il semble néanmoins que certaines personnes connaissaient au moins une de ces cibles. Dix-sept sites furent identifiés sur Internet entre la mi-juin et la mi-juillet 2000, dont ceux-ci : attackontwintowers.com, nycterroriststrike.com, pearlharborinmanhattan.com, et singulièrement plus précis : terrorattack2001.com, worldtradetowerattack.com et terroristattack2001.com  (103) . Ces sites ont expiré, on n’a pas retrouvé les traces de ceux qui les avaient ouverts et qui étaient sans doute dotés de prescience.
    Il existe, à notre modeste connaissance, des analystes dans les services de renseignements américains – NSA, DIA, NRO, CIA, FBI et d’autres – qui savent recouper les mots-clés. Ils sont équipés des systèmes d’écoute les plus perfectionnés au monde (budget : 42 milliards de dollars, dont 12 affectés à l’époque au contre-terrorisme). S’ils avaient procédé au recoupement des diverses mentions du World Trade Center depuis 1995, et s’ils avaient suivi les mouvements des terroristes, ils auraient peut-être pu faire mieux.
    Et d’autant plus que, bizarrement, de nombreux employés moyen-orientaux du World Trade Center ne se présentèrent pas au travail le 11 septembre. Selon le correspondant du quotidien anglais The Independent , des douzaines de fidèles d’une mosquée du Bronx déclarèrent aux enquêteurs du FBI qu’ils avaient reçu la consigne vague de se tenir à l’écart du bas Manhattan ce jour-là. Encore des gens qui avaient été bien informés.
    Enfin, que les terroristes aient été connus des services responsables est attesté par le fait que, cinq jours après les attentats, la presse publiait leurs photos et leurs noms.
    *
    Détails pittoresques, du moins a posteriori : le 10 septembre 2001, un écolier de sixième déclara solennellement à son professeur d’école à Dallas : « Demain commence la Troisième Guerre mondiale. Elle commencera aux États-Unis et les États-Unis perdront. » Il fut absent le 11 et le 12. À Brooklyn, un étudiant du cycle secondaire déclara, en montrant la fenêtre par laquelle on apercevait le World Trade Center : « Vous voyez ces deux tours ? La semaine prochaine elles ne seront plus là. » Immédiatement après les attentats, son professeur alerta la police, mais elle avait ce jour-là d’autres chats à fouetter. Cependant, le 13, le FBI et le NYPD (New York Police Department) allèrent interroger le garçon, son frère et son père. C’étaient des immigrés pakistanais.

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