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Alexandre le Grand "le fils du songe 1"

Alexandre le Grand "le fils du songe 1"

Titel: Alexandre le Grand "le fils du songe 1" Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Valerio Manfredi
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suffiront " Puis il quitta la tente et rejoignit Ptolémée. " Plus vite tu l'Îlimineras, mieux ce sera, dit-il. Non seulement c'est un espion, mais il est aussi le dépositaire de secrets relati vement embarrassants, qui impliquent la reine et...
    --Pas un mot de plus. De toute façon, je n'ai jamais aimé
    les …gyptiens.
    --Ne prononce pas de jugement aussi h‚tif, répliqua Callisthène. Bientôt, tu en connaîtras beaucoup. Le bruit Court qu'Alexandre a décidé de conquérir l'…gypte. "
    De Damas, qu'il avait atteint au terme de plusieurs marches forcées, Parménion annonça qu'il avait occupé les quartiers royaux et qu'il avait fait main basse sur les réserves d'argent et la suite du GrandiRoi: En tout deux mille six cents talents d'or en pièces de monnaie et cinq cent~ mines en lingots, ainsi que trois cent cinquante concubines, trois cent vingt-neuf fl˚tistes et har pistes, trois cents cuisiniers, soixante-dix go˚teurs de vin treize patissiers et quarante parfumeurs.
    " Par Zeus ! s'exclama Alexandre quand il eut terminé sa lec ture. Voilà
    ce qui s'appelle vivre !
    --J'ai également un message personnel à te transmettre de vive voix, ajouta le courrier après que le roi eut roulé la lettre.
    --Parle. De quoi s'agit-il ?
    -- Le général Parménion t'annonce qu'il amènera une noble dame de Damas et ses deux enfants. Elle se nomme Barsine. "
    Alexandre secoua la tête d'un air incrédule. " Ce n'est pas possible, murmura-t-il.
    --Oh si, répliqua le courrier. Le général m'a dit que si tu n'avais pas confiance, un vieux soldat te transmettrait le mot de passe.
    --J'ai compris, l'interrompit Alexandre. J'ai compris. Tu peux te retirer. " ~
    Il la revit huit jours plus tard--une éternité. Il la contem pla avec émotion parmi les soldats tandis qu'elle passait à cheval dans le cortège de la suite royale, entre deux rangs d'hetairoÔ de la garde de Parrnénion.
    Elle était vêtue d'un pan talon scythe en cuir et d'une tunique de feutre gris, ses che veux étaient ramassés sur sa nuque et piqués de deux grosses él
    P s' b e
    s
    ngles. Elle paraissait encore plus belle que lors de leur mière rencontre.
    on visage avait acquis une légère p‚leur et ses traits aient afflnés, soulignant ses grands yeux noirs, qui laient d'une lumière aussi intense et vibrante que celle des quand Alexandre la rejoignit, le camp était plongé dans le nce, et le premier tour de garde s'était déjà mis en place. Il ait contenté d'enfiler un court chiton militaire et avait jeté sur ses épaules un manteau de laine grise. Il se fit annoncer par une servante.
    Barsine, qui venait de prendre un bain, s'était changée: elle avait revêtu une légère robe perse qui tombait jusqu'à ses pieds et moulait un peu ses formes. Un parfum de nard flottait sous sa tente.
    " Mon seigneur, murmura-t-elle en baissant les yeux.
    --Barsine... "
    Alexandre s'approcha. " J'attends ce moment depuis notre
    ' dernière rencontre.
    --Mon ‚me déborde de douleur.
    --Je le sais, tu as perdu ton époux.
    --L'homme le meilleur, le père le plus affectueux, l'époux le plus doux qui soit.
    . --C'était le seul ennemi que j'aie jamais respecté, et peut être même craint. "
    Barsine avait les yeux rivés au sol: elle savait qu'elle était une proie, elle savait que l'épouse de l'ennemi constituait la récompense la plus haute pour le vainqueur. Le jeune homme qui lui faisait face avait combattu en dépit de la souffrance et des blessures, de la fatigue et de l'horreur du sang, des hurle ments et des massacres. Mais on lui avait également rapporté qu'il avait montré de la pitié et du respect à l'égard de la reine mère, de l'épouse et des enfants de Darius.
    Alexandre lui effleura le menton de sa main et elle leva la tête Elle affronta son regard, la couleur changeante de ses yeux. Elle y vit le bleu intense du ciel serein, ce bleu que le regard de Memnon avait lui aussi capté, elle vit la cou leur sombre de la mort et de la nuit. Alors, elle se sentit comme engloutie par un tourbillon, et fut prise de vertiges 596 AL~D~ eG~ s~LEsD~AMMol~ 597
    comme si elle avait contemplé un dieu ou une créature fantastique.
    " Barsine... ", répéta Alexandre. Sa voix traduisait une pas sion profonde, un désir br˚lant.
    " Tu peux faire de moi ce que tu veux, dit-elle, tu es le vain queur, mais l'image de Memnon se dressera toujours devant moi.
    --Les morts sont avec les morts, répliqua le roi. C est moi qUi SUiS
    devant tOi, et je

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