Cahiers secrets de la Ve République: 1965-1977

Dega, en date du 21 décembre 1970 : le Premier ministre demande un abaissement de ses impôts. La demande est justifiée en vertu des mécanismes de l’avoir fiscal, mais la lettre est rédigée sur papier à en-tête de Matignon.
    2 - Dominique de La Martinière est directeur général des Impôts de 1967 à 1973.
    3 - Le début de la guerre du Kippour entre la Syrie, Israël et l’Égypte, le 5 octobre 1973, est à l’origine d’une hausse sans précédent du cours du pétrole. L’embargo de l’OPEP contre les pays occidentaux qui soutiennent Israël se traduit par une réduction de la production et provoque un quadruplement du prix du pétrole : en cinq mois, du 17 octobre 1973 au 18 mars 1974, le baril passe de 2,65 à 11,65 dollars.
    Parallèlement, le 19 janvier 1974, la France décide de sortir du système monétaire européen.
    4 - René Piquet est membre du Bureau politique du PCF de 1964 à 1990. Il sera député européen de 1979 à 1999.
    5 - Le poste-frontière entre la France et les Pyrénées : allusion à la déroute et au repli de 1940.
    6 - Comité interministériel d’information.
    7 - Hebdomadaire du Parti socialiste, dirigé par Claude Estier.
    8 - Dominique de La Martinière vient d’être nommé président de la Compagnie générale transatlantique.
    9 - Francis Fabre est président des Chargeurs réunis de 1946 à 1979.
    10 - Il est ministre chargé des Réformes administratives dans le gouvernement Messmer II.
    11 - « Pompidou a choisi Messmer », L’Express , 5 février 1974.
    12 - Non sans relater les faits dans la Lettre de l’Expansion du 20 mars 1974.
    13 - Hubert Germain, député UDR de Paris de 1962 à 1973, président de l’amicale parlementaire Présence et action du gaullisme de 1969 à 1972, est ministre des Postes et télécommunications de 1972 à 1974, puis ministre chargé des relations avec le Parlement.
    14 - Le secrétariat général de l’Élysée est assuré, après le départ de Michel Jobert au Quai d’Orsay, par Édouard Balladur.
    15 - Directeur adjoint du cabinet de Pierre Messmer.
    16 - Note en bas de mon cahier à la date du 15 avril : Je le saurai quelques jours après. Pierre Juillet et Jacques Chirac ont plaidé leur dossier en faveur d’une candidature Messmer. Lorsque le déjeuner s’est achevé, Giscard leur a dit : « C’est entendu. Si Messmer se présente, je vous en donne ma parole, je ne me présenterai pas. Si c’est Chaban, en revanche, je vous assure que je serai candidat. Je le dirai en ces termes au Premier ministre. »
    17 - Jean Royer, député non inscrit de l’Indre depuis novembre 1958, maire de Tours en 1959. Entré dans le gouvernement de Pierre Messmer en avril 1973 comme ministre du Commerce. Nommé ministre des Postes et des Télécommunications dans le troisième gouvernement Messmer. Candidat de l’ordre moral, il se présente à l’élection présidentielle de 1974, où il recueille 3,2 % des suffrages. Il retrouve son siège le 9 mai 1976 après la démission de Jean Chassagne qui a provoqué une élection partielle.
    18 - Jean Royer est l’auteur, comme ministre du Commerce, en décembre 1973, d’une loi réglementant les grandes surfaces de plus de 350 m 2 .
    19 - Président du Sénat. À ce titre, il assure l’intérim du président de la République. C’est la deuxième fois qu’il est à l’Élysée à titre intérimaire. Il l’a été une première fois lors du départ du général de Gaulle en 1969.
    20 - Robert Mitterrand est le frère aîné de François Mitterrand.
    21 - Quatre ministres : Jacques Chirac, Jean Taittinger, Jean-Philippe Lecat et Olivier Stirn. Le lot de députés était plus hétéroclite : il allait des amis de Jacques Chirac, comme René Tomasini, à ceux d’Edgar Faure, comme Paul Granet, député de l’Aube.
    22 - Sur l’élection du président de la République au suffrage universel.
    23 - Président du groupe parlementaire UDR à l’Assemblée nationale.
    24 - Allusion aux Silences du colonel Bremble d’André Maurois.
    25 - Résultat final du deuxième tour tel qu’il a été publié le 20 mai, pour la métropole et les départements d’outre-mer :
    Inscrits : 30 592 729. Votants : 26 731 431, soit 87, 37 %.
    Ont obtenu : Valéry Giscard d’Estaing : 13 398 413 voix.
    François Mitterrand : 12 975 622 voix.
    En métropole seule, Giscard obtient 13 083 719 voix, soit 50,66 % ; Mitterrand : 12 740 985 voix, soit