Bücher online kostenlos Kostenlos Online Lesen

Cahiers secrets de la Ve République: 1965-1977

Titel: Cahiers secrets de la Ve République: 1965-1977 Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Michèle Cotta
Vom Netzwerk:
qu’elle soit adoptée. 8 centristes sur 42, et 5 non-inscrits sur 9, ne l’ont pas votée.
    19 - Ancien très jeune FFI, plus tard engagé dans les Forces françaises pendant la guerre de Corée, il est élu gaulliste dans le Val-de-Marne en 1962.
    20 - Le livre, préfacé par Julien Besançon, sortira en juin : Les murs ont la parole , chez Tchou.
    21 - Lorsque le Général a prononcé cette phrase après avoir annoncé son projet de référendum : « Au cas où votre réponse serait non, il va de soi que je n’assumerai pas plus longtemps ma fonction », la foule des jeunes qui écoutaient l’allocution du général de Gaulle, transistor à l’oreille, dans la rue, a scandé : « Adieu de Gaulle ! adieu de Gaulle ! adieu ! »
    22 - En 1954, le préfet de police Jean Baylot avait été démis de ses fonctions par François Mitterrand, alors ministre de l’Intérieur du gouvernement Mendès France. Au titre de ce qu’on pourrait appeler des représailles, et aussi parce qu’il juge Mitterrand trop « décolonisateur », le commissaire Jean Dides, ami de Jean Baylot, fait dérober les comptes rendus du secrétariat général de la Défense nationale, les fait transmettre au PC par l’intermédiaire d’un journaliste, André Baranès, et oriente les soupçons sur le ministre de l’Intérieur. Le président du Conseil fait faire une enquête sans en aviser son ministre. La machination est révélée deux mois plus tard. Mitterrand n’oubliera jamais.
    23 - Les images de François Mitterrand, filmé en contre-plongée, à la télévision, le soir, donnent de cette conférence de presse une image désastreuse, qui ne correspond pas à celle que retiennent sur le moment la plupart des journalistes présents. Ces images seront plus tard au point de départ d’une grave polémique entre les mitterrandistes et les responsables de l’ORTF en 1968.
    24 - Calcul ou découragement, exil prévu ou reconquête de la France à partir des positions du général Massu : depuis mai 1968, et malgré tous les témoignages recueillis, les deux versions du départ du général de Gaulle à Baden-Baden coexistent sans qu’aucune d’entre elles ne convainque totalement. Le 29 mai 1968, personne ne risque une hypothèse : Georges Pompidou a été tenu à l’écart de cette escapade, Chaban-Delmas, Frey, Guichard et Foccart également. Quant aux leaders de l’opposition, ils ne l’apprennent que dans l’après-midi, lorsque le Général est déjà arrivé en Allemagne.
    25 - On sait depuis que Georges Pompidou a mis sa démission dans la balance pour obtenir du Général la dissolution de l’Assemblée.
    26 - « La direction du Parti, en tentant au départ de freiner cet élan exceptionnel, a coupé le Parti d’une grande force de rénovation socialiste. »
    27 - Sur RMC, le 5 juillet 1968.
    28 - Il a dit : « Oui, le 29 mai, j’ai eu la tentation de me retirer, et puis en même temps, j’ai pensé que, si je partais, la subversion menaçante allait déferler et emporter la République. Alors, une fois de plus, je me suis résolu. »
    29 - La Fédération de la gauche n’obtient que 16,9 % des suffrages, le PC 20 %, l’extrême gauche 4 %. Les gaullistes, eux, avec 38 % des suffrages, obtiennent 5 % de plus qu’en 1967. D’où 57 élus pour la FGDS, 34 pour les communistes et 293 pour l’UDR.
    30 - « Je souhaite, écrit également le Général, que vous vous teniez prêt à accomplir toute mission ou à assumer tout mandat qui pourraient vous être un jour confiés par la nation. »
    31 - Le 27 juin, Literarni listy et plusieurs quotidiens de Prague publient un manifeste des « deux mille mots » qui envisage la possibilité d’une intervention des Soviétiques pendant l’été. À la mi-juillet, les chefs des cinq pays frères (URSS, Pologne, RDA, Hongrie, Bulgarie) adressent une lettre en forme d’avertissement aux dirigeants tchécoslovaques. « L’opposition aux forces anticommunistes n’est plus seulement votre affaire, c’est l’affaire commune de tous les partis communistes et ouvriers de nos pays groupés au sein du traité de Varsovie. »
    32 - Membre du bureau politique du Parti communiste français, veuve de Maurice Thorez.
    33 - Étienne Fajon est membre du Comité central et du bureau politique du PCF. Il est directeur de L’Humanité de 1958 à 1974.
    34 - Claude Tchou est mon ex-mari.
    35 - Louis Aragon y écrivit : « Toi qui fais naître l’homme,

Weitere Kostenlose Bücher