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Cahiers secrets de la Ve République: 1965-1977

Titel: Cahiers secrets de la Ve République: 1965-1977 Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Michèle Cotta
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de l’unité. »
    4 - Né le 1 er  mai 1925, Paul Laurent adhère au Parti communiste français en 1945, à Paris. Il gravit rapidement les échelons du parti : secrétaire général de l’UJRF en 1954, membre du comité central à partir de 1956, puis du bureau politique en 1964, il est également secrétaire de la puissante fédération communiste de Paris et député de Paris de 1967 à 1968.
    5 - « Il s’agit de détruire les institutions, de mettre l’économie française par terre, il s’agit d’un programme d’anarchie qui débouche sur la dictature. » La phrase du texte commun de la gauche à laquelle il fait allusion et qu’il dénonce avec la plus grande indignation est celle-ci : « Les deux formations sont d’accord pour examiner les mesures à prendre pour faire échec aux tentatives de toute nature visant à empêcher un gouvernement de la gauche de mettre en œuvre son programme. »
    6 - Enseignant, auteur, à la sortie de Buchenwald et de Neuengamme, d’un ouvrage fondamental sur L’Univers concentrationnaire , et d’un roman de témoignage sur les camps nazis, Les Jours de notre mort , en 1947, David Rousset est un ancien socialiste, devenu trotskiste lors du passage de Trotski en France. Après la guerre, il s’éloigne du trotskisme et se rapproche de Jean-Paul Sartre, avec la création du Rassemblement démocratique révolutionnaire. Au début des années 1960, le soutien qu’il apporte aux mouvements de décolonisation en Algérie le rapproche du général de Gaulle, qu’il appuie pour l’élection de 1965, et du gaullisme de gauche. Grand reporter au Figaro , il sera élu député de l’Isère en 1968.
    7 - Catherine Nay et Irène Allier.
    8 - Georges Marchais écrit : « Comme toujours lorsque progresse l’union des forces ouvrières et démocratiques, les groupuscules gauchistes s’agitent dans tous les milieux. Malgré leurs contradictions, ces groupuscules se sont unifiés dans ce qu’ils appellent le mouvement du 22-Mars, dirigé par l’anarchiste allemand Daniel Cohn-Bendit. »
    9 - Le 10 mai, donc.
    10 - Christian Fouchet, ministre de l’Intérieur.
    11 - Alain Peyrefitte, ministre de l’Éducation nationale. Jusqu’au samedi 11 mai, Georges Pompidou, en voyage officiel en Afghanistan, est absent de Paris. Louis Joxe assure l’intérim du Premier ministre. Le mardi 14, c’est au tour du général de Gaulle, qui ne veut pas bouleverser ses projets sous la pression de la rue, de s’envoler pour la Roumanie. Il annonce sa décision de s’adresser au pays à son retour, le 24.
    12 - Siège de la Fédération de la gauche démocrate et socialiste.
    13 - Fils d’Alexandre Parodi, vice-président du Conseil d’État.
    14 - Journaliste à L’Express , responsable des questions sociales.
    15 - Du 16 au 17 mai, la France bascule dans la grève générale. Lors de la conférence nationale sur la jeunesse qui se tient à Paris, Georges Séguy lance un appel à la « grève immédiate » – il n’a pas dit « grève générale ». À 17 heures, le 17 mai, on dénombre 300 000 grévistes ; à 22 heures, 600 000. La CGT a repris la main. L’intersyndicale de l’ORTF décide la grève dans la soirée. EDF se met en grève le samedi 18 mai, mais sans procéder à des coupures de courant (chronologie établie par Laurent Joffrin dans Mai 1968, histoire des événements , collection Points). Le général de Gaulle, terminant son voyage officiel en Roumanie, atterrit à 22 h 30, le samedi 18 mai. « Alors, ces étudiants, dit-il au Premier ministre qui est venu l’accueillir à sa descente de l’avion, toujours la chienlit ! » Le Général a récupéré son énergie, il trouve que le Premier ministre est trop mou. Il ordonne la libération de la Sorbonne, de l’Odéon et de l’ORTF. Georges Pompidou lui propose cette nuit-là sa démission. Les trois opérations de « dégagement » seront finalement différées de quelques jours.
    16 - Juriste, professeur de droit, il est alors président de la commission des lois à l’Assemblée nationale. Il termine ainsi son adresse au groupe parlementaire gaulliste réuni à huis clos avant le débat, le 21 avril, en début d’après midi : « Je ne pardonnerai jamais aux ministres qui ont fait huer de Gaulle par la rue ! »
    17 - Et qu’il démissionnerait ensuite de son mandat parlementaire.
    18 - La motion de censure a été votée par 233 députés. Il en aurait fallu 244 pour

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