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En ce sang versé

En ce sang versé

Titel: En ce sang versé Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Andrea H. Japp
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l’apanage du Perche qu’obtint Charles de Valois en 1303.

    2 - Un peu plus d’1,70 m.

    3 - Cheval à robe rousse tirant sur le blanc.

    4 - Ce que nous nommons corbeau.

    5 - Rappelons que pour d’autres cultures, notamment asiatiques, le blanc est couleur de deuil.

    6 - Le terme désigna tout d’abord un jeune aristocrate compagnon d’un baron, puis un domestique employé dans une demeure ou une ferme ou un salarié qui tenait une boucherie ou une poissonnerie.

    7 - Jars.

    8 - Les bourreaux étaient entre autres chargés d’étrangler les chiens errants.

    9 - Environ l’équivalent de 160 litres, un des avantages en nature fréquemment concédés au bourreau.

    10 - Rappelons que la majorité des garçons était fixée à quatorze ans et celle des filles à douze.

    11 - On accordait parfois aux condamnés « importants » le privilège de mourir vite en faisant appel à un bourreau de leur choix, qui pouvait être étranger.

    12 - Membre d’une famille ayant au moins un bisaïeul en commun. De fait, la plupart des bourreaux avaient des liens de famille, ne pouvant se marier qu’entre eux.

    13 - Ancienne orthographe de « cidre ».

    14 - Les infirmités, voire les taches de naissance, ou même des grains de beauté trop fréquents étaient suspects au Moyen Âge et n’engendraient pas la compassion puisqu’on voyait le plus souvent en eux une marque du diable.

    15 - Abattoir.

    16 - À l’origine : mauvais petit cheval. Au figuré, personne faible, malhabile, peu courageuse.

    17 - En général le seigneur, les juges mais également le dernier arrivé en ville ou les derniers mariés.

    18 - Volume d’un tonneau d’environ 270 litres à Paris, le mesure variant selon les régions ou le fait qu’on y conservait et vendait des denrées sèches ou des liquides.

    19 - Culte de latrie : que l’on rend à Dieu seul. Dans ce sens : culte que l’on rend au diable en le considérant comme Dieu.

    20 - Culte de dulie : que l’on rend aux saints. Dans ce sens : prier des démons afin qu’ils intercèdent auprès du Diable.

    21 - Il s’agit de l’expression d’origine, avec « poul » au masculin qui signifiait « coq », expliquant notre expression actuelle qui n’a pas grand sens « fier comme un pou ».

    22 - De pavo, pavonis , « paon » en latin.

    23 - Petite toupie.

    24 - Les Enquêtes de M. de Mortagne, bourreau , tome I, Le Brasier de Justice , Flammarion, 2011.

    25 - Sorte de petite lanterne en bois ou métal dans laquelle on plaçait une bougie ou une lampe à huile afin de protéger la flamme des courants d’air.

    26 - « Mur étroit », une « précaution » souvent prise lors des procès inquisitoires. Il s’agissait d’un cachot de la taille d’un réduit, obscur et humide, dans lequel on pouvait enchaîner les condamnés au mur, condamnés le plus souvent soumis au secret.

    27 - Morve.

    28 - Grands chenets.

    29 - Escargot.

    30 - Insupportable à nos esprits modernes, la torture avait plusieurs buts. Avant la condamnation, pour obtenir des aveux ou les noms de complices. Après, pour punir en fonction du crime perpétré et servir d’exemple ou pour contraindre à la contrition, l’âme ayant alors plus de valeur que la vie.

    31 - Sorte de caleçon un peu ample que portaient les hommes des classes pauvres depuis les Gaulois.

    32 - « Elle les aime et les tue en nombre, avec douceur. »

    33 - Situé en général à l’extérieur de la ville, en raison des odeurs, on y suspendait les cadavres des condamnés à mort jusqu’à la décomposition ou la complète consommation par les corbeaux.

    34 - L’Inquisition saisissait les biens des condamnés, sur lesquels étaient, le plus souvent, rémunérés les inquisiteurs.

    35 - Séduire, faire des câlins, flatter pour obtenir des faveurs amoureuses.

    36 - Filet de chasse.

XX
    Citadelle du Louvre, décembre 1305,
 au même moment
    U n froid glacial régnait ce jour dans la grosse tour. Le vent s’infiltrant par les minces meurtrières geignait dans les couloirs, sous les portes, évoquant une armée de fantômes en peine. Messire Guillaume de Nogaret avait ordonné qu’on lançât un feu dans l’une des deux cheminées de son bureau. Il ne s’agissait pas de confort personnel. En revanche, il craignait que l’encre gèle dans les cornes, freinant son travail et celui de ses secrétaires. De plus, ses doigts gourds et blanchâtres de froid ralentissaient sa plume. Il faufila ses

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