Fourier
Riberette a découvert un exposé sur Fourier, lu par
Dumas à l’Académie de Lyon en 1838, qui a manifestement été la source
principale de Ducoin. Voir Riberette, « Fourier à Lyon », 268-272, qui cite la
bibliothèque du palais des Arts de Lyon, Ms. 293, fol. 57-67.
10. Voir les « Stances à MM. D. et T., auteurs
de deux épîtres en petits vers pour et contre la fidélité », AN 10AS 23 (16),
publié anonymement par Fourier dans le Bulletin de Lyon, 10 fructidor an XIII
(23 août 1805), et Henri Brun à Fourier, 9 mai 1808, AN 10AS 25 (3 bis). Voir
aussi Riberette, « Fourier à Lyon », 274-275, et l’analyse fouillée que fait du
« Vieux Coin » Lehouck dans sa Vie de Fourier, 109-115. Lehouck, qui cherche à
rectifier l’image donnée par Pellarin de Fourier comme vieillard solitaire et
frustré, consacre un de ses sept chapitres à Fourier « convive du Vieux Coin ».
Il est hors de doute que le rôle joué par le « Vieux Coin » dans la vie de
Fourier à Lyon doit être souligné et clarifié. Toutefois, il ne me semble pas
que les documents à notre disposition permettent de lui accorder l’importance
que Lehouck lui donne. Ni que nous approfondissons notre connaissance de
Fourier en substituant à l’image du vieillard solitaire celle d’un « jovial bon
vivant ».
11. Pour les lettres à Fourier de Paul
François Henri Brun « de Pézénas », voir AN 10AS 25 (2) et (3 bis). Voir aussi
Hémardinquer, « Notes critiques », Le Mouvement social, 48 (juillet-septembre
1964), 58. Le ton des lettres de Brun indique une certaine familiarité, et
l’homme éprouvait manifestement de la sympathie pour certaines des idées de
Fourier. Faut-il aller, comme le fait Hémardinquer, jusqu’à le présenter comme
son « premier disciple » ?
12. Sur Jean-Baptiste Gaucel, voir ADR IM7
(1), « Personnel administratif », et 2F 328, « Correspondance Banque Guérin » ;
AML I297, I299, I2111, « Registres des passeports »; AN 10AS 25 (2) et 10AS 19
(4), correspondance avec Fourier.
13. Clarisse Vigoureux à Fourier, 20 juin
1834, AN 10AS 25 (3 bis). Sur Louis Desarbres, né en 1770 au sein d’une notable
famille de Villefranche, voir ADR 1M7 (1), ainsi que ses lettres à Fourier, AN
10AS 25 (3), 10AS 15 (33) et 10AS 21 (10). Les documents ne confirment pas, à
mon sens, l’intimité que Lehouck suppose entre Fourier et Desarbres. Lehouck,
Vie de Fourier, 24, 112, 143-145.
14. Pour une analyse détaillée des relations
de Jean-Baptiste Dumas avec Fourier, voir Riberette, « Fourier à Lyon »,
269-280. Sur la carrière de journaliste de Dumas, voir l’article de Riberette,
« Pierre Simon Ballanche et le Bulletin de Lyon », Actes du 96e Congrès national
des sociétés savantes, Toulouse 1971. Section d’Histoire moderne et
contemporaine (Paris, 1976), I, 481-512. Dans une notice anonyme de la
Biographie contemporaine des gens de lettres de Lyon (Lyon, 1826),
l’académicien Dumas est ainsi malicieusement croqué : « poétisant à droite et à
gauche, pierre fondamentale des séances publiques, toujours prêt à lire quelque
opuscule anodin de sa composition... A eu le mérite de composer une ode à
Chateaubriand ne contenant qu’une seule faute de français ».
15. Pour ces poèmes, voir AN 10AS 23 (16).
16. Fourier à Georges de Rubat, août 1818, AN
10AS 20 (2), p. 1.
17. Ducoin, « Particularités inconnues », 486.
18. Lettres à Fourier de Delphine Constant et
de Pauline Guyonnet, AN 10AS 25 (1). Voir aussi le commentaire que fait de ces
lettres Lehouck dans sa Vie de Fourier, 164-166. Lehouck note qu’en 1808,
lorsque Fourier déménage au 6 place du Plâtre, il partage à nouveau un
appartement avec Pauline Guyonnet et, paraît-il, ses sœurs.
19. Fourier à Georges de Rubat, août 1818, AN
10AS 20 (2), p. 1. Pour la référence de Dumas aux « amours faciles » de
Fourier, voir Riberette, « Fourier à Lyon », 277.
20. Mme Laporte à Fourier, deux lettres sans
date, AN 10AS 25 (2) et AN 10AS 25 (3 bis).
21. OC VII, 389.
22. Lehouck, Vie de Fourier, 10, 157. Voir aussi Frank E. Manuel, The Prophets of Paris (Cambridge, Mass.
1962) 202, 247-248.
23. « Du clavier puissanciel des caractères »,
La Phalange, VI (1847), 117. Pour la description de Fourier par lui-même en
omnigyne, voir La Phalange, VI (1847), 110. Voir aussi OC VII, 98.
24. Même la très complète histoire sociale de
la vie intellectuelle de Lyon de Louis Trénard, Lyon, de l'« Encyclopédie »
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