Frontenac_T1
lâaide du livre de Jean-Pierre Sawaya, La Fédération des sept feux de la vallée du Saint-Laurent, XVII e - XIX e siècle . Iroquoisie , de Léo-Paul Desrosiers, de même que Histoire et description générale de la Nouvelle-France, de Charlevoix, ont aussi servi à développer lâargumentation. Oureouaré a joué le rôle que je lui attribue.
Chapitre 23
La situation mise en scène ici est imaginaire. Les idées de Callières et de Frontenac sur la façon de mener la guerre en Nouvelle-France divergeaient, et on peut penser que cela a pu mener à de semblables confrontations. Les historiens nous disent que les négociations de paix de Frontenac auprès des Iroquois ont été lâobjet de bien des attaques. On en trouve des vestiges dans des dépêches et différents textes historiques. Les arguments évoqués ici sont ceux quâauraient pu avancer les protagonistes. Nous savons que Callières a écrit au ministre, en 1694, à propos des ambassades de paix de Frontenac auprès des Iroquois : Ils nâont eu pour but que de nous amuser à de fausses négociations, par le conseil des Anglais, pour pouvoir faire une bonne chasse afin de se mettre en état de nous mieux recommencer la guerre et de leur porter beaucoup de castors, tâchant en même temps de sâattirer le commerce de nos Sauvages, pour une paix séparée de nous, entre les Iroquois et nos alliés.
Les informations sur la place Royale sont tirées de Place Royale. Quatre siècles dâhistoire , de Renée Côté, et celles concernant le jeune secrétaire de Frontenac, Charles de Monseignat, du Dictionnaire biographique du Canada. On retrouve le détail du plan de Boisberthelot de Beaucours dans Québec ville fortifiée du XVII au xix siècle , dâAndré Charbonneau, Yvon Leloges et Marc Lafrance. Jâai imaginé lâhistoire du plafond qui sâeffondre sur Louis et Perrine, occupés à sâaimer. Lâétat de délabrement avancé du vieux château était notoire et Louis se plaignait abondamment de sa peur de périr écrasé sous les gravats. La plaque de cuivre commémorant la victoire de Frontenac sur Phips a bien été insérée dans la muraille. On lâa retrouvée intacte quelques siècles plus tard, lors de fouilles archéologiques. Madame de Bertou et sa nièce sont des personnages fictifs.
La sortie de Frontenac contre Pierre Le Moyne dâIberville est plausible, quand on sait quâil nâaimait pas lâaventurier, alors que Champigny le protégeait, appuyé en cela par Denonville. Dans la correspondance de Frontenac, on retrouve diverses allusions négatives sur Iberville. Les informations sur ses tentatives répétées de reprendre aux Anglais Fort Bourbon sont tirées de Iberville le Conquérant, de Guy Frégault.
Pour ce qui est de la reconstruction de Fort Cataracoui, une lettre au ministre rédigée par lâintendant et le gouverneur expose bien les arguments pour et contre sa reconstruction. Quant aux colères de Frontenac, elles ont été souvent rapportées par ses contemporains. Le gouverneur général avait la réputation dâêtre particulièrement bouillant et colérique, de sortir facilement de ses gonds, comme cela semblait à la mode chez les aristocrates du XVII e siècle.
Le passage où il semble se repentir et sâapitoyer sur lui-même est fictif. Sa relation avec son père nâest pas connue, jâai brodé. Nous savons par contre quâHenriette-Marie, sa sÅur aînée, a joué auprès de Frontenac le rôle de mère. La lettre quâil dicte à son secrétaire est tirée de sa correspondance. Celle de Champigny est tirée de la correspondance de lâintendant.
Chapitre 24
Lâinauguration de lâHôpital général de Québec sâest faite à peu près de la façon qui est rapportée ici. Câest Guy-Marie Oury, dans Monseigneur de Saint-Vallier et ses pauvres, 1653-1727, qui en fait le détail. Les informations sur les nombreuses tractations quâa dû mener Saint-Vallier pour monter son hospice sont tirées du même volume. Jâai imaginé et mis en scène les interactions entre les personnages et leurs conversations.
Lâéchange entre les deux religieuses, sÅur
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