Frontenac_T1
toujours informé de ce qui se tramait à la cour. Lâutilisation dâun code est avérée, Frontenac y recourait régulièrement. Le contenu de cette lettre lâaurait exigé, pour protéger lâidentité des hauts personnages dont il est question ici. Comme la correspondance entre les deux protagonistes a disparu, jâai inventé cette lettre. Jâai emprunté le détail de la lettre de Fénelon à J.-C. Petitfils, dans Louis XIV.
Le repas offert à Suzanne Guantagrandi et à ses compagnes nâest pas raconté par les historiens. Je lâai mis en scène. Desrosiers écrit seulement, dans Iroquoisie  : La grande protectrice du père Millet, la vieille Suzanne, est aussi venue voir Frontenac, le grand chef dont on parle tant depuis longtemps. Le gouverneur lui donne aussi des présents et il a pour elle les plus grands égards. En fait, cette femme aurait plutôt accompagné Tareha, le délégué onneiout venu présenter des offres de paix à Frontenac. Jâai trouvé plus intéressant de lui réserver une rencontre à part, pour attirer lâattention du lecteur sur le statut particulier des femmes iroquoises. Jâai consulté pour cela les deux livres de Roland Viau, Femmes de personne et Enfants du néant et mangeurs dââmes .
Chapitre 27
Ce chapitre rend bien compte des négociations entreprises par les Anglais et les Hollandais dâAlbany pour forcer les Iroquois à revenir sur leur décision de faire la paix avec Frontenac. Lâinformation a été tirée du livre de Caldwallader Colden, A History of the Five Nations of Canada , ainsi que des livres déjà cités de Desrosiers et Charlevoix. Les différentes rencontres de la Commission des affaires indiennes ne sont pas toutes décrites par Colden : certaines manquent ou sont mal répertoriées. Mais les thèmes de ces années-là se répètent et les réunions se ressemblent toutes. La rencontre que je décris ici ne sâest produite en réalité quâen février 1694, mais je lâai fait se dérouler quelques mois plus tôt pour terminer le tome premier sur cet événement. Il me semblait que cela constituait une chute particulièrement éclairante et pertinente.
Nous voyons que Frontenac avait cependant eu raison de continuer à offrir la paix, puisque les Iroquois, épuisés par les coups répétés des Français, sont venus à deux doigts de lâaccepter. Les Anglais ont eu besoin de tout leur pouvoir de persuasion pour les empêcher de céder à la pression de Frontenac.
Quant à lâinformation sur lâAlbany coloniale, je lâai tirée dâun site Internet de lâÃtat de New York intitulé Colonial Albany Social History Project. La lettre de Schuyler à Fletcher est également tirée de Colden.
Remerciements
Jâai une dette particulière à lâégard de mon compagnon de vie Marc Harvey, qui mâa soutenue, conseillée, lue et corrigée avec doigté et persévérance. Ses critiques pertinentes et lucides, ainsi que ses connaissances de toutes sortes, mâont beaucoup aidée à rendre ce récit plausible, vérace et humain.
Je dois aussi un grand merci aux personnes suivantes, qui mâont relue en cours ou en fin de travail : Guilda Kattan, Richard Quézel, Mylène Bernard, Micheline Choquet, Pierre Blanchard, Louise Bail et Pierre Bail.
Jâai une admiration sans borne pour les différents historiens qui ont traité de cette période de lâhistoire de la colonie et que jâai allègrement pillés. Sans leur précieux et patient travail, jamais ce roman historique nâaurait pu voir le jour.
Enfin, ma reconnaissance va à lâéquipe dâédition de Hurtubise HMH, et en particulier aux éditeurs Marie-Ãve Lefebvre et Pierre-Yves Villeneuve, pour leur regard critique acéré et leurs judicieux conseils. Ils mâont aidée à polir et à peaufiner mon travail. Dâailleurs, que sommes-nous sans les autres?
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Achevé dâimprimer en octobre 2008
sur les presses de Transcontinental-Gagné
Louiseville (Québec).
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Version ePub produite avec ePubStudio
par Les chantiers numériques
www.chantiers-numeriques.ca
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