Frontenac_T1
étapes de ce siège sont décrites selon ces différents récits : la fameuse tirade de Frontenac à lâémissaire de Phips, le nombre de bateaux et lâalignement de la flotte de Phips, lâattaque, la riposte des Français et des Anglais, lâépisode du drapeau tombé à la mer, la réaction de Phips et lâéchec du projet dâattaque conjointe de Montréal et de Québec, etc.
Pour les trois chapitres portant sur lâattaque de Phips, jâai aussi utilisé Québec ville fortifiée du XVII e au XIX e siècle , des auteurs André Charbonneau, Yvon Desloges et Marc Lafrance.
Chapitre 16
Jâai imaginé le rapport de Vaudreuil à Frontenac pour faire passer certaines informations tirées des sources déjà citées et propices à faire avancer lâaction. Il semble que la bataille ait été chaude dès le début et que les puritains se soient montrés étonnés et décontenancés par les techniques de guerre utilisées par les Français : la guerre de commandos, de raids, de coups de main, avec lâaide des autochtones. Lionel Groulx écrivait dâailleurs dans Histoire du Canada français , tome I, en réponse aux critiques acerbes des Anglais sur ces techniques de guerre : La faiblesse de la Nouvelle-France, lâétendue du champ de bataille, la disette dâhommes font que lâon se bat comme lâon peut et quâà la guerre on substitue la guérilla, façon de se battre propre dâailleurs aux sauvages et aux Canadiens. Frontenac préféra envoyer ses « escarmoucheurs » affronter lâennemi plutôt que dâutiliser ses troupes de façon traditionnelle, ce qui lui fut favorable. Et il demeura sur la défensive, ce qui était typique des guerres de siège de cette époque.
Jâai également imaginé le compte-rendu de monseigneur de Saint-Vallier, qui tenait fort bien ses propres « troupes », pour faire voir ce qui se passait du côté des communautés religieuses. Les informations rapportées sont tirées des relations des différentes communautés et relatées dans le livre déjà cité dâErnest Myrand (relations de mère Juchereau, de mère Anne Bourdon et de monseigneur de Laval).
Chapitre 17
Dans ce chapitre, je décris lâaction tantôt du côté anglais, tantôt du côté français, pour mettre en scène lâinformation fournie par Ernest Myrand. Par exemple, comme je sais que Phips nâa pas respecté le plan prévu et nâa pas couvert les troupes du lieutenant général John Walley qui tentaient de sâapprocher de la ville, je place le militaire dans la situation et je la laisse aboutir, en tenant compte de ce quâen dit lâhistorien. Comme Jacques de Sainte-Hélène a été grièvement blessé, je le place au cÅur dâune bataille où il reçoit le coup mortel, et ainsi de suite.
Jâai créé de toutes pièces la scène où Phips se rend compte quâil est en train de perdre la bataille, que ses hommes sont atteints de la petite vérole et des fièvres, et quâen plus ils ont oublié des canons et des munitions sur les rivages de la Canardière. Des faits avérés, cependant. Pour les données plus techniques sur la navigation dans les parages de Québec, jâai utilisé LâAtlas historique du Québec, Québec ville et capitale . Jâai inventé la conversation entre le jeune Hertel et Frontenac, mais les détails que donne le milicien sur lâétat des vaisseaux de Phips sont vrais.
La conversation entre La Vallières et mère de Saint-Ignace à propos de la petite Sarah Guerish est fictive, bien que les informations portant sur la fillette soient rapportées par Ernest Myrand dans le livre déjà cité. La dernière partie portant sur la visite de Frontenac à lâHôtel-Dieu est fictive, mais il est vraisemblable que le gouverneur général sây soit rendu, avec ses officiers. Les détails de lâévolution de la maladie de Jacques de Sainte-Hélène ne sont pas connus, non plus que son agonie, je les ai donc déduits en tenant compte de sa blessure et de lâétat de la médecine à cette époque. La documentation provient de Se soigner au Canada aux XVII et XVIIi siècles
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