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Herge fils de Tintin

Herge fils de Tintin

Titel: Herge fils de Tintin Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Benoit Peeters
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 « Hergé, portrait confidentiel », in Tintin , n o  1159, 14 janvier
1971.
    4  Témoignage de Fanny Rodwell à l’auteur, 1988.
    5  Témoignage du père Gall à l’auteur, 1988.
    6  Gabriel Matzneff, Maîtres et complices , Jean-Claude Lattès, 1994,
p. 296.
    7  Robert Poulet, « Adieu, Georges », Rivarol , 18 mars 1983. C’est
également à Marly-le-Roi que vivaient le jeune Olivier Mathieu et sa
mère, fille de l’écrivain Marie de Vivier et ancienne employée au service
de la censure de la Gestapo à Bruxelles. Révisionniste acharné, Olivier
Mathieu « s’illustra » par sa conférence « De Léon Degrelle à Tintin »,
prononcée à Bruxelles le 26 octobre 1990, « à l’occasion de la première
manifestation du CER » (Cercle des étudiants révisionnistes) ; il
semble avoir également joué un rôle important dans l’édition de
l’ouvrage posthume de Degrelle, Tintin mon copain .
    8  Témoignage de Marcel Stal à l’auteur, 1988.
    9  Selon Pierre Assouline in Hergé , Gallimard, coll. « Folio », 1998,
p. 685.
    10  Numa Sadoul, Tintin et moi, entretiens avec Hergé , édition définitive, Casterman, 2000, p. 68. Il est symptomatique qu’une brouille
avec son neveu Georges Remi soit survenue quand ce dernier exposa,
au début des années quatre-vingt, des marines de facture classique,
dans une galerie de l’avenue Louise. Hergé ne pouvait supporter que
son parfait homonyme expose des tableaux avec tous les risques de
confusion que cela comportait, alors qu’il s’était interdit de le faire.
    11  Entretien paru dans le livre de Frédéric de Lys, Des hommes
derrière des noms , Delta, 1978. Cité in Les Amis de Hergé , n o 24,
décembre 1996.
    12  Georges Campbell, « Hergé, empereur de la bande dessinée », in Ulysse , n o 8, 1967, p. 16-17.
    13  Henri Roanne, entretien inédit avec Hergé, 1974.
    14  Guy Tarjou, « Au temple de la bande dessinée… un entretien
avec Hergé », in Le Ligueur , 30 janvier 1970, p. 3.
    15  Selon le mot de Thierry Smolderen et Pierre Sterckx dans Hergé,
portrait biographique (Casterman, « Bibliothèque de Moulinsart »,
1988).
    16  Témoignage de Marcel Stal à l’auteur, 1988.
    17  Témoignage de Marcel Stal, in Numa Sadoul, Tintin et moi,
entretiens avec Hergé , édition définitive, Casterman, 2000, p. 227. Stal
fut le propriétaire des deux seules toiles d’Hergé dont celui-ci avait
accepté de se défaire, au moment où il faisait l’acquisition d’un tableau
de Fontana.
    18  Témoignage de Pierre Sterckx, in Numa Sadoul, Tintin et moi,
entretiens avec Hergé , édition définitive, Casterman, 2000, p. 230.
    19  Thierry Smolderen, « Entretien avec Hergé », Clés , mai 1976.
Texte reproduit in Les Amis de Hergé , n o  13, p. 12-13.

 
    4
     
    La construction du mythe
     
    Pendant les années soixante, Hergé se reconnaît de
moins en moins dans le journal Tintin et ses rapports avec
Raymond Leblanc sont réduits à bien peu de chose. Mais
il arrive que l’attitude pusillanime de Louis-Robert Casterman l’agace tout autant. L’éditeur tournaisien peine à
défaire la maison de son caractère religieux : longtemps, le
siège parisien de la rue Bonaparte continue de porter la
mention « librairie internationale catholique ». Quant
aux chrétiens de gauche qui dirigent les collections de
sciences humaines, ils ne voient pas d’un très bon œil Les
Aventures de Tintin , même si la bonne santé de la maison
dépend largement d’elles. À leurs yeux, ces albums sont
décidément trop marqués à droite.
    Il faut dire que les attaques contre Hergé n’ont jamais
cessé : le succès toujours grandissant de ses albums a tendance à les attiser. L’une des critiques les plus virulentes,
et les plus injustes, est publiée en 1962 dans la revue Jeune
Afrique , signée des seules initiales G.R. :
Au rayon des livres, les quelque dix-neuf albums de Tintin ont régné en maîtres. Traduits en six langues, ils connaissentdes tirages proches du demi-million d’exemplaires, sauf un,
le premier de la collection, Tintin chez les Soviets , que les tintinolâtres vont consulter à la Bibliothèque nationale et qui ne
sera jamais (et pour cause) réédité. L’auteur y manifeste trop
clairement des tendances qui lui valurent d’être interdit pour
collaboration, jusqu’en 1947.
    Il a mis, depuis, beaucoup d’eau dans son vin, mais le bout
de sa très réactionnaire oreille se

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