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Histoire Romaine

Histoire Romaine

Titel: Histoire Romaine Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Theodor Mommsen
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négligeant le Quirinal et le Viminal, qui
ne sont que des collines (colles) évidemment, et ajoutant aux anciens sites (montes)
les deux hauteurs de la rive droite. Une autre liste, plus embrouillée encore, nous
a été donnée plus tard par Servius ( ad Æneid ., 6, 783) et par Lydus ( de
mens ., p. 118, éd. Becker). Quant aux sept collines de la ville moderne, qui
sont : le Palatin, l’Aventin, le Cœlius, l’Esquilin, le Viminal, le
Quirinal et le Capitole, nul ancien n’en a jamais donné l’énumération.
    [93] La cloaca maxima .
    [94] Area Capitolina .
    [95] La situation des deux temples, aussi bien que le
témoignage formel de Denys d’Halicarnasse (2, 65), suivant qui le temple de
Vesta était en dehors de la Roma quadrata , démontrent que ces constructions
n’ont rien de commun avec la ville Palatine ; mais qu’elles se rapportent
plutôt au remaniement de Servius, à la seconde Rome. Nous ne nous arrêterons
pas aux récits postérieurs qui rattachent la Regia et le temple de Vesta
à Numa. Le motif de cette fable est trop manifeste pour mériter qu’on s’y
arrête.
    [96] Dans cet alphabet, on remarque surtout l’ r ,
qui emprunte la forme latine R , et non celle étrusque D  ;
et le Z . Il a donc été emprunté au latin primitif, et il le doit
fidèlement reproduire. La langue est aussi toute voisine du latin. Marci
Arcarcelini he cupa (Marcius Acarcelinius heic cubat) : Menerva A. Cottena
La. f… zenatuo senten… dedet cuanto… cuncaptum , c’est-à-dire Minarvœ A (ulus ?)
Colena La (rtis) f (ilius)… de senatus sententia dedit quando (pour olim) conceptum .
– A côté de ces inscriptions et d’autres toutes semblables, on en a trouvé d’autres
encore différant et par l’idiome et par l’écriture, et qui sont évidemment
étrusques.
    [97] Aujourd’hui Gubbio .
    [98] V. les tabulœ Eugubinœ , trouvées dans un
théâtre en 1444.
    [99] Lucera , dans la Capitanate actuelle. Arpi ou Argyripa , dans la haute Apulie.
    [100] Abruzze citérieure et Molise.
    [101] Teramo , Abruzze ultérieure.
    [102] 524 av. J.-C.
    [103] Ras-enœ , avec la terminaison patronymique que
nous indiquerons infra.
    [104] Sic : Mœcenas, Porsena, Vivenna, Cœcina, Spurinna .
La voyelle de la syllabe pénultième était longue d’abord, mais par suite du
retrait de l’accent, qui fut reporté sur la première, cette voyelle devint
brève, ou fut même élidée souvent. Ainsi, au lieu de Porsēna , on
trouve souvent écrit Porsĕna  ; au lieu de Cœcina , Ceicne .
    [105] C’est l’opinion d’Ott. Müller, Manuel d’Archœl .,
§ 168.
    [106] Hérodote, I, 173.
    [107] Thucydide, IV, 109.
    [108] Hymn. in Bacch ., v. 7 et 59.
    [109] 524 av. J.-C.
    [110] En 1845.
    [111] Femme de Tarquin l’Ancien.
    [112] Demarate, riche marchand de la famille des Bacchiades.
    [113] Thucydide, VI, 2.
    [114] Aujourd’hui Cervetri ( Cœre vetere ).
    [115] Hippo ou Hipponium , appelée par les
Romains Vibo Valencia , dans le Brutium ; auj. Bivona .
    [116] Aussi dans la Calabre ultérieure, non loin de Nicoterea .
    [117] Castello a mare della Brucca , entre les golfes
de Salerne et de Policastro.
    [118] Depuis Tauromenium , Taormine .
    [119] Lentini , dans le Val di Noto.
    [120] Sur le Fiume grande.
    [121] Terra nuova , côte sud, prov. de Caltanisetta.
    [122] Heraclea Lucaniœ  ; aujourd’hui, à ce que
l’on croit, Policoro .
    [123] Ænaria et Pythœusa , autrefois.
    [124] Le nom des Grecs, comme celui des Hellènes, se
rattache au centre primitif de la civilisation grecque, à la contrée intérieure
de l’Épire et au pays avoisinant Dodone. Dans les Éées d’Hésiode toute la
nation s’appelle encore la nation des Grecs ; mais cette appellation, déjà
repoussée avec affectation, est subordonnée à celle d’Hellènes. Celle-ci n’apparaît
point encore dans Homère. À l’exception d’Hésiode, on ne la rencontre, pour la
première fois, que dans Archiloque, vers l’an 50 de Rome ; mais elle remonte
évidemment à une date beaucoup plus ancienne (Duncker, Gesch. d. Alterth .
( Hist. de l’Antiquité ), 3, 18, 556) Ainsi, dès avant ce temps, les
Italiens connaissaient assez les Grecs pour leur donner, non pas le nom d’une
des familles grecques, mais le nom génétique de la nation, autrement, comment
concilier ce fait avec cette autre assertion, qu’un siècle avant la fondation
de Rome, l’Italie était absolument inconnue aux Grecs de l’Asie-Mineure ? Nous
parlerons plus loin de

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