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Histoire Romaine

Histoire Romaine

Titel: Histoire Romaine Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Theodor Mommsen
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réductible à un chiffre impair. Selon le même auteur (cod. loc.),
il y aurait eut six augures jusqu’à la loi Ogulnia  ; ce qui cadre
avec les détails fournis par Cicéron ( de rep., 2, 9, I4), lorsqu’il
enseigne que Romulus avait créé quatre augures, auxquels il en fut ajouté deux
par Numa.
    [147] Leges regiœ . Il n’en existe plus qu’un court
fragment, qu’on trouvera notamment en tête du Grand Dict. latin de Freund ,
Paris, Didot, 1855), t. I, p. XXIV à l’appendice.
    [148] Jurisprudentia est divinarum atque humanarum
recrum notitia , dira aussi plus tard le jurisconsulte romain. – Instit .,
I, 4, et l. 40, § 2. – D. de Justitia et Jure .
    [149] Une opinion trop prompte et irréfléchie sans doute n’a
vu dans ce rite qu’un reste d’anciens sacrifices humains. – [Il s’agit ici des Argées ( Argei ) jetés par les vestales dans le Tibre du haut du Pont de bois ( Sublicius )].
    [150] Les corps réduits en cendres, sont rendus à la bonne
Mère, la Terre, qui les recouvre et les sanctifie. – Cicéron de Leg. II, 22, 55.
– Tuscul., I, 12, 33. – Pline, hist. nat., 63, VII, 54, 55.
    [151] Sors , de serere , enfiler . Les
sorts n’étaient, dans l’origine, qu’une série de petites tailles de bois, enfilées
d’un cordon, et qui, jetées à terre, tombaient en décrivant diverses augures, à
peu près comme les Runes scandinaves.
    [152] V. Preller, p. 355.
    [153] Ou Ditis pater .
    [154] Quod sata in lucem proserpant, cognominatam esse
Proserpinam . Arnob., III, 33.
    [155] Qu’on n’aille point, d’ailleurs, chercher dans les
antiquités italiennes quelque chose qui ressemble à la communauté agraire des
Germains, la propriété partagée entre les compagnons , à côté de la
culture du sol faite en commun. Alors même que, comme en Germanie, chaque
membre de la famille eût pu être considéré comme le propriétaire de tel champ, compris
dans tel canton, préalablement délimité, du territoire commun, la séparation
des cultures n’en serait pas moins sortie plus tard du morcellement des
portions arables. Mais c’est bien plutôt le contraire qui eut lieu en Italie ;
là les parts assignées à chaque habitant portent tout d’abord son nom ( fundus
Çornelianus ) ; et la possession foncière, on le voit par ce témoignage,
s’individualise aussitôt que née, et se montre réellement et complètement
exclusive.
    [156] Cicéron ( de Rep ., 2, 9, 14 ; cf. Plutarque, quest. rom., 15) s’exprime ainsi : Tum (au temps de Romulus) erat
res in pecore et locurum possessionibus, ex quo pecuniosi et locupletes
vocabantur . – (Numa) primum agros, quos bello Romulus ceperat, divisit
viritim civibus . Denys d’Halicarnasse attribue également à Romulus le
partage des terres en trente districts de Curies ; à Numa la plantation
des bornes et l’introduction de la fête du dieu Terme ( Terminalia ,
Denys, I, 7, 2, 74) ; v. encore Plutarque, Numa , 16.)
    [157] Comme on conteste d’ordinaire cette assertion, nous
laisserons parler les chiffres. Les agronomes de Rome calculent qu’il faut en
moyenne 5 boisseaux ( modii ) de semence par jugère [à 8, 75 lit. par
boisseau, soit en tout 43, 77 lit.], lesquels donneront un rendement du
quintuple. D’après cette base, en faisant même abstraction de la maison, de la
cour et des jachères, et en considérant l’ heredium tout entier comme
terre arable et constamment productive, il donnera 56 modii , ou 40
seulement, si l’on déduit la réserve pour semence. Or, Caton compte que chaque
esclave adulte, et soumis à un fort travail, consomme 51 boisseaux par an. Par
où l’on voit de suite qu’il n’y a pas à se demander si l’heredium pouvait faire
vivre une famille. En vain on s’efforcerait d’ébranler ces résultats, en
ajoutant au produit de l’ heredium tous les autres fruits accessoires de
la terre ou du pâturage commun figues, légumes, lait, viande, etc. Nous savons
que les pâturages étaient d’une mince importance chez les Romains, et que les
céréales y faisaient la nourriture principale du peuple. On vantera peut-être l’ intensité de la culture chez les anciens. Sans nul doute, les paysans d’alors ont su
tirer de leurs champs un rendement plus fort que ne l’ont fait les possesseurs
des vastes plantations de l’époque impériale ; et nous ajouterons
volontiers au total, la récolte des figuiers, les secondes moissons, tout ce
qui enfin a pu et dû notablement accroître le produit brut.

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