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Histoire Romaine

Histoire Romaine

Titel: Histoire Romaine Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Theodor Mommsen
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write des Anglais].
    [182] V. v° moneta , au Dict. de Freund, et Preller, Myh.,
p. 232 – Atque eliam scriptum a multis est, quum terrœ motus factus esset, ut
sue plena procuratio ficret, vocem ad œde Junosis ex arce extitisse, quocirca
Junonem illam appelatam monetam . Cicéron, Divin., 1, 45, 101.
    [183] Nous avons dû traduire fidèlement la pensée et l’expression
de notre auteur, interprète fidèle lui-même des idées assurément fort
exclusives de nos voisins d’outre-Rhin.
    [184] Telle est, par exemple, la formule préservatrice de l’entorse,
citée par Caton l’Ancien ( dererust . 460) : hauat hauat hauat, ista
pista sista damia bodanna ustra , laquelle probablement n’avait pas plus de
sens pour son inventeur que pour nous, modernes. Naturellement aussi, les
formules interpellatives existent en grand nombre : on se préserve, par
exemple, de la goutte, en arrêtant à jeun sa pensée sur un tiers, et en disant
trois fois neuf fois (soit 27 fois), en même temps que l’on touche la terre et
que l’on crache : Je pense à toi ; sois en aide en mes pieds ;
que la terre reçoive mon mal et que la santé me reste ! ( Terra
pestem teneto, satus hic maneto . Varr., de re rust . 1, 2, 27).
    [185] Nos, Lares, juvate ! – Ne luem ruem (ou
ruinam), Mamers, sinas incurrere in plures ! – Satur esto, fere Mars !
In limen insili ! Sta ! Verbera (limen ?) – Semones alterni
advocate cunctos ! – Nos, Mamers, juvato ! – Tripudia ! – Les
cinq premiers versets se répétaient trois fois, et le final cinq fois. – Notre
traduction n’est rien moins que certaine, nous devons l’avouer, surtout à la
troisième et à la cinquième ligne. [Ce chant a été conservé dans les Actes
des frères Arvales , gravés sur deux tables de pierre, en 218 après J.-C., et
trouvés à Rome en 1777, on en trouvera le savant commentaire au Corpus
inscriptionum , publié par les soins de l’Académie de Berlin, Inscriptiones
latinœ antiquissimœ , édit. Th. Mommsen), Berlin 1863, p. 29.].
    [186] In conviviis pueri modesti ut cantarent carmina
antiqua, in quibus laudes erant majorum, et assa voce, et cum tibicine – Varr., de vit. pop. R., lib. 2.
    [187] Fescennina per hunc inventa licencia morem. Versibus
alternis opprobria rutica fudit . – Hor. Ép . 2, 1, 145.
    [188] Le nom de vers saturnins veut dire chant
métrique , la Satŭra n’ayant pas été autre chose alors que la
chanson débitée dans les fêtes du carnaval. Elle a la même racine que Sœturnus ou Saiturnus ( dieu de la semence ), dont on a fait ensuite Sāturnus .
Mais c’est dans un temps bien postérieur qu’on a rattaché le vers saturnin, au
dieu Saturne ( versus Sāturnius ), en changeant en longue la première syllabe brève du mot. – [Quant au nom du vers de Faune ,
il s’explique de lui-même : Cui (versui) prisca apud latinos œtas, tanquam
Italo et indigenœ, Saturnio sive Faunio nomen dedit . (Marius Victorinus, 3,
p. 25, 86, P.)].
    [189] Atellana fabula , Tit. Liv. 7, 2. C’est le
passage classique.
    [190] Tite-Live (9, 36) fait un conte quand il dit que les
enfants romains recevaient dans l’ancien temps une éducation à la mode étrusque,
comme plus tard ils l’ont reçue à la grecque . C’est là une assertion
démentie par tout le système d’éducation de la jeunesse romaine. Et puis, qu’y
aurait-il donc eu à apprendre en Étrurie pour ces enfants ? Y allaient-ils
étudier la langue étrusque comme on étudie le français quand on n’est point né
en France ? c’est là ce que n’oseraient pas avancer les zélateurs les plus
ardents du culte de Tagès ; et ceux-là même qui consultaient les Aruspices,
regardaient la science des devins étrusques comme indigne d’eux, ou comme
inabordable (O. Müller, Étrusq., 2, 4). La haute opinion qu’avaient de l’Étrurie
les archéologues des derniers temps de la République a probablement sa source
dans les récits systématiques des anciennes annales, qui par ex., pour rendre
possible la conversation légendaire de Mutius Scævola avec Porsenna, lui
avaient fait apprendre tout enfant le parler étrusque (Den. d’Halyc., 5, 28. – Plut., Poplicola 17 , et encore Den. d’Halyc., 3, 70).
    [191] Plusieurs écrivains attestent l’emploi de la lyre
dans les cérémonies religieuses (sic. Cic., de orat . 3, 51, 197 ; Tusc .,
4, 2, 4. – Denys d’Hal. 7, 72. – Appian., Pun . 66. – V. aussi Orelli, Inscript. 2448 et 1803). – On s’en servait

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