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Histoire Romaine

Histoire Romaine

Titel: Histoire Romaine Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Theodor Mommsen
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du Vautour , sans doute) ou
vent du sud-est ; l’ Auster , le vent desséchant du sud-ouest, (le sirocco ) ;
le Favonius , le vent du nord-ouest, qui souffle de la mer Tyrrhénienne
et favorise le marin, aucun n’a un nom indigène applicable à la navigation. Mais
tous les autres vents latins s’appellent de noms grecs ; comme l’ Eurus ,
le Notus  ; ou de noms traduits du grec, comme le Solanus , l’ Africus ,
etc.
    [165] A l’exception des mots Sarranus , Afer et d’autres noms de lieux analogues, il ne se trouve pas dans le latin ancien
un seul mot emprunté directement aux dialectes phéniciens. On en pourra citer
quelques-uns de racine phénicienne, sans doute (comme arrabo , erra ,
et peut-être murrha , nardus , etc.) ; mais qui, certainement,
ont passé d’abord par le grec. Celui-ci contient, en effet, un bon nombre de
mots orientaux ; dont l’emprunt témoigne d’anciennes et actives relations
avec les Araméens. Nous en dirons autant du mot thesaurus, qui a été une énigme
pour les philologues : grec pur ou vocable pris par les Grecs aux
Phéniciens ou aux Perses, c’est aux Grecs que les Latins l’ont pris à leur tour,
ce qu’atteste la persistance de l’aspirée th . (V. chap. XII, ce que nous
avons dit des influences orientales).
    [166] Vorsum dicunt 400 pedes quoquoversum quadratum (Varr., de re rust., 1, 10, 1) – Quod Græci plethron appellant, Osci et Umbri
vorsum. (Frontin : de limit. p. 30).
    [167] Au commencement, l’ actus , comme son doublement,
que l’on rencontre bien plus souvent, le jugerum (de jugum , joug ) ;
comme le morgen ( matinée ou journal des Germains), sont
bien plutôt des mesures de travail que des mesures de surface. Le jugerum ,
désigne le travail de la journée ; l’ actus , celui de la moitié du
jour. On sait que les Italiens partageaient exactement la journée du laboureur
par le repos du midi.
    [168] Le pied romain n’atteint qu’aux 24/25 du pied grec.
    [169] Vinaigrier, et plus tard, mesure de capacité, ¼ de l’hermine.
    [170] Februrarius mensis dictus, quod tum, id est, extremo
mense anni, populus februaretur, it est lustraretur et purgaretur . – Fest.,
p. 85, Müller. – Februa Romani dixere piamina patres . Ovide, Fast., 2,
19.
    [171] Mercedonios (dies) dixerunt a mercede solvenda .
– Fest. P. 124, éd. Mull. – V. Gruter, Vet. Kelend. Roman . 133.
    [172] Primi dies nominati calendœ, ab eo quod his diebus
calantur ejus mensis nonœ, a pontificibus, quentimanœ an septimanœ sint futurœ .
– Varr. l. L. 6, 4, 59.
    [173] Elles tombaient donc le neuvième jour avant les Ides.
(Varr., l. L. 6, 4, § 28, O).
    [174] De là l’adage de droit : Dies termini
computatur in termino .
    [175] De l’ Iduo , vieux, mot : dividere  ?
    [176] Le cens se faisait tous les cinq ans. Il était
accompagné des lustrations et des sacrifices ( lustrum ), après lesquels
les censeurs résignaient leurs fonctions. – V. Freund, Dict. lat., v° Lustrum ,
et surtout Smith, Dict. of Greek and Roman antiquities (London, 1856), v° Census , Lustrario , Lustrum .
    [177] Inventeur, dit-on, des Θ , Σ , Φ , Χ , et même des Υ et Δ .
    [178] On y trouve à la fois C. ( Gaius ) et GN ( Gnaeus ) ; mais le K reste dans Kœso . Naturellement
cette remarque ne s’applique pas aux abréviations de date plus moderne : le γ n’y est plus représenté par le C , mais par un G ( GAL.,
Galeria ) ; le χ est régulièrement indiqué par un C ( C. centum, COS. consul, COL. collina ) ; et devant l’ A très-souvent par un K ( KAR, karmentalia ; MERK., merkatus ).
    [179] Ou période Sothiaque , ainsi appelée parce qu’elle
commençait et finissait avec le Lever héliaque de Sothis, l’étoile de Sirius ou
du chien. Elle durait 1460 ans.
    [180] Si le raisonnement est exact, les poésies homériques
(et je n’entends pas parler ici, cela va de soi, de la rédaction définitive que
nous avons dans les mains), les poésies homériques, dis-je, remontent à une
date bien antérieure à celle qu’Hérodote assigne à l’époque où florissait
Homère (100 ans avant Rome). Il est certain, en effet, que si l’introduction de
l’alphabet grec en Italie se place au début des premières relations commerciales
entre les Italiens et Ies Grecs, elle a été aussi tout à fait postérieure aux
temps homériques.
    [181] De même, le vieux mot saxon writan (reissen, déchirer,
tracer, en allem.) a plus tard signifié écrire. [Il se retrouve dans le mot

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