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Histoire Romaine

Histoire Romaine

Titel: Histoire Romaine Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Theodor Mommsen
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aussi pour accompagner les nénies (Varr., dans
Nonius, aux mots nenia et prœficœ). Toutefois, les Romains furent toujours mal
habiles à en jouer ( Scipion , dans Macrob., Saturn., 2, 40. etc.).
Lorsqu’en 639 – 92 av. J.-C. – la musique fut interdite en vertu de la loi, les
flûtistes et les chanteurs latins furent seuls exceptés de la prohibition, et
les convives, dans les banquets, ne purent chanter qu’accompagnés par la flûte
(Caton, dans Cicéron, Tusc , 1, 2, 3 ; 4, 2, 3. – Varr. dans Nonius ,
au mot assa voce . – Horac. carm . 4, 15, 30). Quintilien dit, il
est vrai, le contraire ( Hist . 1, 10, 20) ; mais il a, par méprise, appliqué
aux repas privés ce que Cicéron ( de orat., 4, 51) n’a dit que des
banquets offerts aux dieux.
    [192] Nous répétons que la grande fête n’a duré qu’un jour
dans les anciens temps ; car au VIe siècle de Rome, elle consacrait encore
quatre jours aux jeux scéniques, et un jour à ceux du cirque. (Ritschl, parerga ,
L, 313) : or, il est notoire que les jeux de la scène furent une
innovation des temps ultérieurs. On ne luttait aussi qu’une fois pour chaque
espèce de prix. Tite-Live le dit (XLIV, 9) ; et ce fut enfin une
innovation que de voir un beau jour vingt-cinq paires de chars courir
successivement (Varr., dans Servius, Georg . III, 18). Deux chars
ou deux cavaliers seulement couraient à la fois, et il n’y avait de même qu’un
couple de lutteurs. Jamais, en effet, le nombre des chars ne dépassa celui des factions  ;
or, dans ces temps, on ne comptait que deux factions ou camps , celle
des blancs et celle des rouges . On sait que César rétablit les
courses à cheval des Éphèbes patriciens, ou les courses Troyennes, comme
il les appelait, et les plaça parmi les jeux du cirque. Sans nul doute, elles
se rattachaient à l’antique Procession des jeunes garçons, montés et
rangés à la façon des soldats citoyens de l’armée (Den. d’Halyc., VII, 72).
    [193] Feralia , vers la fin de février. V. Preller, p.
483, 7e partie, 5.
    [194] Latinœ feriœ . V. Preller, hoc v°.
    [195] Nous ferons voir, en temps et lieu convenable, que
les Atellanes et les vers Fescennins n’appartiennent qu’à l’art latin ; et
non à l’art campanien ou étrusque.
    [196] À l’embouchure de l’ Arno .
    [197] Sur la hauteur du Frascati .
    [198] Arpino , dans la terre de Labour.
    [199] Tels étaient les murs de l’enceinte servienne dont on
a retrouvé, il y a peu de temps, les restes sur l’Aventin, du côté de San Paolo,
dans la Vigna Maccarana  ; et du côté du Tibre, au-dessous de Santa
Sabina  ; (on les trouve reproduits et décrits dans les Annali dell’
Instit. roman., 1855, tavol. XXI-XXV, p. 87 et suiv.). Les blocs de tuf
sont taillés en longs rectangles quadrangulaires ; et par places, pour
cause de solidité plus grande, ils sont posés le côté long et le petit côté
alternativement en dehors. En un autre endroit on rencontre un grand arc
régulier dans le haut du mur, de style absolument pareil, mais qui semble une
addition des temps postérieurs. Les fragments d’enceinte mis à jour se
composent de quatorze assises ; le couronnement manque et les parties
basses ont été en maints endroits masquées par d’autres constructions à
appareil reticulé ( opus reticulatum ). Le mur courait manifestement le
long du saillant de la colline. En continuant les fouilles, on a constaté que
les puits et les galeries de l’Aventin traversent le sol, en tous sens, comme
ceux de la colline du Capitole. Ces derniers appartiennent au système voûté
dont Braun a démontré l’étendue et l’importance dans la Rome antique ( Annali
dell’ Instit., 1852, p. 334). On trouvera aussi dans Gell ( topography of
Rome , p. 494) la reproduction d’un autre fragment du mur de Servius, déterré
non loin du site de la porte Capène . – Enfin il existe sur la déclivité
du Palatin, du côté du Capitole, dans la Vigna Nussiner , un morceau de
mur semblable à celui de Servius (Braun, loc. cit.), et qui semble n’être autre
qu’un débris de l’enceinte primitive de la Roma quadrata , p. 68.
    [200] Le port de Cœré, auj. S. Severo , près de Civita-Vecchia .
    [201] Auj. Ansedonia , sur la côte.
    [202] Au nord de Manciano , sur l’ Albegna .
    [203] Ratoi Tuscanica, cavum œdium Tuscanicum.
    [204] Piombino .
    [205] Varron affirme (Augustin, de civit. Dei , IV, 31 ;
v. aussi Plutarque, Numa , 8) que les Romans ont adoré les dieux

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