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Histoire Romaine

Histoire Romaine

Titel: Histoire Romaine Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Theodor Mommsen
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là que les Bellovaques se
retirèrent, se couvrant derrière les forêts et un fleuve fort difficile ( impeditissimo
flumine . – B. g. 8, 16 et 18). Or, Clermont est bien loin de l’Oise,
qui coule à l’est, et dans l’hypothèse de M. Peigné, les Barbares l’auraient
eue bien loin devant eux. Mais, selon Hirtius, en abandonnant leur camp
originaire, ils étaient allés se retrancher derrière la rivière sans nom
indiquée au livre VIII des Commentaires . Il est vrai qu’ils la
franchirent de nouveau pour tendre à César l’embuscade qui dégénéra en bataille
générale. Encore une fois, toutes les concordances font ici défaut.
    Que si, au contraire, on étudie le système proposé par
l’auteur de la Vie de César , on constate aussitôt avec lui que les deux
camps se plaçaient au nord de la forêt de Compiègne, sur les confins des Suessions
et des Bellovaques. Puis on rencontre entre le mont Saint-Pierre (camp de César)
et le mont Saint-Marc, le marais du ruisseau sorti de l’Étang de la Rouillie, coulant
dans un vallon étroit et profond : plus au nord, et au-delà de la forêt, on
arrive à la rivière de l’Aisne, qui va tomber dans l’Oise au-dessus de
Compiègne. Ceci posé, l’on comprend très bien que les Bellovaques, en quittant
leur premier campement, aient pu mettre l’un ou l’autre de ces deux grands
cours d’eau entre eux et César, puis qu’ils aient pu revenir en avant, et
attendre leur adversaire dans l’embuscade où il les a vaincus.
    Une objection est faite : le mont Saint-Marc n’aurait
pas contenu toute la foule de l’armée Barbare : et sur le mont
Saint-Pierre les légions de César n’auraient pas trouvé place. D’abord sur le
mont Saint-Marc les Bellovaques n’avaient que leur armée de combat : les
bagages et le train se cachaient plus loin dans les bois ( B. g., 8, 6 : locum castris excelsum in silva circumdata palude delegisse ; impedimenta
omnia in ulteriores silvas contulisse ) ; et quant au mont Saint-Pierre,
l’auteur de la Vie de César (p. 328, n. 1) répond fort bien que César n’avait
amené d’abord que quatre légions sur ce point. Au surplus, a dhuc sub judice
lis est , et je doute qu’il soit jamais tranché.
    ( * ) Cette
construction est-elle romaine ? J’avoue qu’après l’avoir visitée, je ne saurais
le dire ? Si elle est romaine, remonte-t-elle au temps de César ? Autant
de problèmes que je ne me permettrais pas de résoudre.
    [1029] [ B.G., 8, 26-29.]
    [1030] On a voulu, placer Uxellodunum à Capdenac, près
Figeac ; Gœler se prononce pour Luzech (à l’ouest de Cahors), localité
également nommée par les archéologues antérieurs. – [Mais Uxellodunum n’est
autre que le Puy d’Issolu , colline isolée, à 200 mètres au-dessus de la
rive droite de la Dordogne, un peu à l’ouest de Veyrac (arrondissement
de Gourdon, département du Lot, non loin de la ligne ferrée qui vient de Brive
(317 m. d’altitude absolue).]
    [1031] [Drappeth se laissa mourir de faim en prison. Lucter
finit par être arrêté chez les Arvernes et fut livré à César, qui le fit mourir,
je pense ( B.G., 8, 44).]
    [1032] [V. B.G ., 8, 32-44, le récit du siège d’Uxellodunum.
– Il faut aussi le lire dans l’ Hist. de César, II, pp. 337-342. Ses
incidents rappellent ceux du siège d’Alise, sur une petite échelle. – Quant à
la préférence donnée au Puy d’Issolu, sur Capdenac ou Luzech, elle se justifie
désormais par les découvertes dues aux fouilles de M. Cessac ( Hist. de
César , ibid. p. 345). Non seulement la configuration du terrain répond jusque
dans les détails aux indications du continuateur des Commentaires (8, 33,
40, 41) ; mais on a retrouvé les fossés de l’un des trois camps romains, et
dans le flanc de la colline, la source, dite de Loullié, qui jaillissait
à 25 m. au-dessous du mur de l’oppidum, et jusqu’à la galerie creusée par César,
pour la détourner (8, 41-43) : on a extrait de cette galerie, couverte sur
40 mètres, des fragments de blindages, corrodés ou pétrifiés. – En bas, dans le
vallon, on a retrouvé des débris d’armes, pareils à ceux d’Alésia ( Hist. de
C ., II, pp. 343-347).]
    [1033] [ Ne in conspectum veniat cujusquam Romani (8, 48).]
    [1034] Ce n’est pas que les Commentaires le disent
expressément, comme bien on pense ; mais Salluste, tout césarien qu’il est,
en fait l’aveu implicite ( fragm. hist ., 1, 9, éd. Kritz : omnis
Gallia eis Rhenum

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