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Histoire Romaine

Histoire Romaine

Titel: Histoire Romaine Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Theodor Mommsen
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Ghettos ou quartiers
juifs : il en reste trace à Metz, à Strasbourg ; et l’on connaît le
quartier juif de Francfort : mais on le rencontre surtout dans les villes
de l’Allemagne orientale et de l’ancienne Pologne.]
    [1452] [Josèphe, Antiq ., 14, 8-10. Ils avaient rendu
des services à César, durant la campagne d’Égypte. César les avait vengés de
Pompée, le destructeur de leur temple. Parmi les privilèges dont ils jouirent, du
fait de César, Josèphe mentionne la remise du tribut de la 7 e année
ou année sabbatique, dans laquelle ils ne semaient ni ne recueillaient. – Enfin
il leur avait laissé bâtir une synagogue sur le Tibre (Josèphe, Antiq ., 14,
3-5, et Philon, leg ad Gai ., 2.]
    [1453] [V. sur le Judaïsme au temps de César, un excellent
résumé, de M. Merivale, Hist. of the Rom. under the Empire , t. III,
ch. XXIX.]
    [1454] [Suétone, César , 79. Cf. Lucain. 9, 998 – et
Horat. Od ., 3, -3.]
    [1455] [ Voulons que ce décret soit publié en grec et en
latin sur une table de bronze… afin due tous en puissent prendre connaissance ! (Formule donnée par Josèphe, Antiq ., XII, 12, 5 ; XIV, 10, 2.)
– De même, plus tard, le Testament d’Auguste , connu sous le nom de Monument
d’Ancyre , sera grave en latin et en grec sur des tables de bronze, et placé
dans les temples des villes impériales. V. l’édition critique donnée par M. Mommsen : Res gestæ divi Augusti ex Monum. Ancyr. et Apollon . Berlin, 1865.]
    [1456] [Pompée le fit citoyen romain (César, Bell. civ .,
3, S. – Plutarque, Pompée , 49, 76). Il obtint la liberté pour sa ville
natale qui lui décerna les honneurs divins. Il laissa des Mémoires sur
les hauts faits de son maître, dont Plutarque d’ailleurs signale la partialité
( Pompée , 37). – V. Mém. de l’Acad. des Inscript ., t. XIV, p. 143 : Recherches sur la vie et les ouvrages de Théoph. de Mytil., par Sevin.]
    [1457] Narbonne était la colonie de la Dixième ( decumani ) : Bæterræ , celle de la Septième ( septimani ) ; Forum Julii ,
de la huitième ( octavani ) : Arles, et avec Arles la colonie latine
de Ruscino (la Tour de Roussillon ?), de la Sixième ( sextani ) : Arausio de la Seconde ( secundani ). La Neuvième légion manque ;
son numéro avait été déshonoré par la révolte de Plaisance. Que les colons de
ces diverses cités eussent été exclusivement tirés des légions éponymes, on ne
le dit point, et il n’y a point lieu de le croire, les vétérans ayant été pour
la plupart établis en Italie. Quand Cicéron se plaint de ce que César aurait
confisqué en bloc des provinces et des contrées entières ( de offic ., 2, 7 :
cf. Philipp ., 13, 15, 31, 32), il va de soi que ses plaintes (comme il
est prouvé déjà par leur étroite liaison avec pareil reproche relatif au
triomphe sur les Massaliotes), se réfèrent aux incorporations de territoire
dans la Narbonnaise, et surtout aux confiscations territoriales imposées à Massalie,
en vue même des colonies ici mentionnées.
    [1458] La tradition ne fait point expressément connaître de
qui les cités de la Narbonnaise non colonisées, et Nemausus entre autres, tenaient
leur droit latin. Mais César ( b. civ ., 1, 35), fait entendre nettement
que Nemausus, jusqu’en 705 [49 av. J.-C.], était bourg massaliote ; et au
rapport de Tite-Live (Diodore, 41, 25 : Florus, 2, 13 : Orose, 6, 15),
c’est bien là la contrée, sur laquelle portèrent les confiscations ordonnées
par César. D’un autre côté, des monnaies antérieures à Auguste, et de l’affirmation
de Strabon, il ressort que Nemausus était cité du Droit latin. Il s’ensuit que
c’est César qui a concédé ce droit. Et quant à Ruscino (Roussillon, près de
Perpignan), et aux autres cités latines de la Gaule narbonnaise, on peut
conjecturer qu’elles l’ont aussi reçu en même temps que Nemausus.
    [1459] [Suétone, César , 42. – Plutarque, César ,
57. – Strabon, 17, 3.]
    [1460] [Suétone, César , 42, 44. – Plutarque, César ,
57, 58. – V. aussi Dion, 43. 50. – Strabon, 17, 3, 15. – Pausanias, 2, 1-2.]
    [1461] Il est certain que les cités du Droit plein romain n’avaient
qu’une juridiction limitée. Mais chose qui étonne d’abord, et qui pourtant
ressort indubitablement du texte même de la loi municipale pour la Cisalpine, les
procès dépassant la compétence locale, dans cette province, étaient portés, non
devant le gouverneur provincial, mis devant le préteur de

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