Histoire Romaine
décembre 705 [49 av.
J.-C.], n’y restant chaque fois que peu de jours : il y séjourna de
septembre à décembre 707 [-47] : il y resta quelque chose comme quatre
mois pendant l’automne de l’année 708 [-46] (année de 15 mois) : enfin, il
y demeura jusqu’à sa mort, d’octobre 709 à mars 710 [-45/-44].
[1480] [Un historien moderne, M. Merivale ( history
of the Romains under the Empire , London, 1850, t. II, p. 403), fait la même
remarque et regrette de ne pouvoir suivre la chronologie des plans et des
créations politiques de César cette étude serait, ajoute-t-il, profondément
intéressante : on aimerait à voir l’idée première germer dans de multiples
directions, et les diverses mesures, imparfaites d’abord, arriver ensuite à un
résultat harmonieux .]
[1481] [ Antiochus d’Ascalon , le fondateur
de la Ve académie , l’ami de Lucullus, et le maître de philosophie de
Cicéron, à Athènes (en 675 [79 av. J.-C.] Academ ., passim., et Brut .,
91). Il était, aux yeux de l’orateur romain, le plus achevé et le plus ingénieux
des philosophes du temps : politissimum et acutissimum omnium nostræ memoriæ
philosophorum ( Acad ., 2. 35). Il avait été le disciple, entre autres,
de Philon d’Alexandrie, dont il•prit plus tard à partie le platonisme dégénéré
en scepticisme ( Acad ., 2, 4). Puis bientôt fondant ensemble, dans un
éclectisme habile les doctrines diverses des principales sectes, il soutint, avec
l’ancienne Académie, que l’intelligence a son criterium pour discerner
sûrement le vrai du faux, du pour parler avec l’École, pour discerner les
images fournies par, les objets réels des simples conceptions immatérielles ( Acad., 2. 18-19). En somme, également éloigné des paradoxes moraux, des stoïques, et
des rêveries métaphysiques des académiciens outrés, il se rapprochait davantage
des doctrines positives de l’Aristotélisme : il voulait l’honnêteté dans
la vie, en jouissant des ` biens que la Mature a mis à la portée de l’homme ( honeste
vivere, fruentent rebus tis quas primas homini natura conciliet . Acad .
2, 42). Il accompagna Lucullus en Syrie, où il mourut, ce semble, vers 686 [-68].]
[1482] [ Tarutius de Firmum , mathématicien et
astrologue ( in primis chaldaicis rationibus eruditus , dit Cicéron, de
divin ., 2, 117), fixait le jour natal de Rome aux fêtes de Palés ( Parilia ,
le 11 e jour avant les calendes de mai, ou 21 avril), alors que la
lune était dans le signe de la Balance ( in Jugo ). Plutarque le mentionne
aussi ( Romulus , 12).]
[1483] [A ce portrait de Nigidius Figulus , nous
voudrions ajouter quelques détails purement biographiques. On ne sait ni la
date ni le lieu de sa naissance. Mais il appartenait au Sénat, où en l’an 691 [63
av. J.-C.], il appuya les motions de Cicéron, son ami, contre les Catilinariens
(Cicéron, Pro Sull ., 14. – Plutarque, an seni sit gerenda respubl .,
27). Préteur en 695 [-59], il est exilé, on l’a vu plus haut, par César (709 [-45]),
et meurt loin de Rome vers 710 [-44]. Eusèbe ( Chron ., 184) lui donne les
titres de Pythagoricus et Magus ; et de fait, au dire de
Cicéron, d’Aulu-Gelle et d’autres, il passait pour l’un des plus savants hommes
de son temps, quoique Aulu-Gelle lui, reproche aussi le défaut de clarté dans
le style et l’exposition ( Ætas M. Ciceronis et C. Cæsaris… doctrinarum
multiformium variarumque artium quibus humanitas erudita est, culmina habuit M. Varronem
et P. Nigidium… Nigidianæ autem commentationes non proinde in valgus exeunt… et
obscuritas subtilitasque earum, tanquam parum utilis, derelicta est . Noct.
att . 19. 14). M. Egger ( Latin. serm, vetust. reliq . pp. 59 et s.)
a réuni quelques fragments de Nigidius disséminés dans les livres des grammairiens
postérieurs, dans Aulu-Gelle surtout. – Quant à ses recherches sur la physique
et la philosophie, V. entre autres le témoignage de Cicéron, au prologue de son
exposition du Timée, où Nigidius figure comme l’un des interlocuteurs ( fuit
enim ille vir quum ceteris artibus quæ quidem dignæ libero essent, ornatus
omnibus, tum acer investigator et diligens earum rerum quæ a natura involutæ
videntur ). On y lit que quand le consulaire se rendit en Cilicie, Nigidius,
qui venait de quitter son gouvernement, l’attendit à Éphèse, où Cratippe vint
aussi le retrouver. – Nous connaissons par des fragments assez nombreux, je le
répète, les Commentarii
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