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Histoire Romaine

Histoire Romaine

Titel: Histoire Romaine Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Theodor Mommsen
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Rome. Et pourtant, le
gouverneur, dans sa province, tient de droit la place et du préteur qui
prononce, à Rome, entre les citoyens de Rome, et de l’autre préteur qui juge
entre citoyens et étrangers. Dans la règle, il aurait donc dû connaître des
causes ressortissant au magistrat supérieur. Mais cette anomalie s’explique
peut-être comme un reste de l’organisation antérieure à Sylla. On se souvient
qu’alors les deux magistrats de Rome (le préteur urbain et le préteur perégrin),
avaient juridiction sur tout le territoire continental jusqu’aux Alpes ; et
que par suite, dès que le procès dépassait les limites de la compétence
municipale, ils étaient dévolus aux préteurs. Au contraire, à Narbonne, Gadès, Carthage
et Corinthe, la connaissance de ces mêmes causes appartenait au commandant
provincial : il y aurait eu d’ailleurs des difficultés pratiques à ce que
le procès allât s’instruire et se vider à Rome.
    [1462] Je ne comprends pas pourquoi l’on a voulu voir une
antinomie inconciliable dans le fait du droit de cité romaine concédé à toute
une contrée, et le maintien dans cette même contrée du régime provincial. N’est-il
pas notoire que la Cisalpine a reçu la cité en bloc, en 705 [49 av. J.-C.] au
plus tard, qu’elle est restée néanmoins province romaine tant que César a vécu,
qu’elle n’a été réunie à l’Italie qu’après sa mort (Dion, 48, 12), qu’enfin, jusqu’en
711 [-43], il est fait mention des magistrats qui l’administrent ? L’erreur
était-elle possible en présence de la loi municipale de César, où ne se rencontre
jamais le mot d’Italie, et qui désigne toujours la Gaule Cisalpine ?
    [1463] [ Laus Julia , sur les médailles. Eckel, 2, 238.]
    [1464] Comment a-t-on pu douter que l’innovation date de
César, et qu’elle ne remonte pas à une époque quelconque postérieure à la
guerre sociale ? Cicéron le constate ( in Verr ., Act. 1, 18, 54, etc.).
– [Quant au règlement relatif au cens, v. la L. Julia municip . à l’appendice.]
    [1465] [Le fait, est mentionné par Æthicus, dans sa Cosmographie (IVe siècle). V. Dureau de la Malle, Économie polit. des Romains , 1, 166
et s. – Les mensurations faites par l’ordre de César, ont dû, selon M. Merivale,
faciliter la construction de la carte du monde d’Agrippa, mentionnée par Pline, h. nat ., 52, 3. – V. Hist. of the Romans under the Empire , 2, 422.]
    [1466] [Ou mieux : le Droit des peuples . Les
mots Jus gentium ne signifient pas autre chose.]
    [1467] [En Allemagne le Droit romain est droit écrit et a
force de loi auxiliaire commune, là où le Droit civil local ( Landrecht ) est
muet. Il est plus que la raison écrite subsidiaire ; il est enfin ce qu’il
était dans nos provinces françaises de Droit écrit . A ce compte il est l’objet
d’une étude pratique et vivante autrement approfondie qu’en France. – V. Savigny, Traité de Droit romain . – Windscheid, Lehrbuch des Pandektenrechts (Traité
du Dr. des Pandectes), 3 v, Dusseldorff, 1867. – Ihering, Geist des r. Rechts
(Esprit du Dr. r.), 3 vol. Leipzig, 1866, etc.]
    [1468] [Suétone, César , 44. Déjà Cicéron avait fait, pour
son propre usage, un résumé méthodique des lois. Gell, 1, 22.]
    [1469] [Avant Justinien, quelques tentatives de codification
eurent lieu ; et le code de Théodose lui avait frayé la voie.]
    [1470] Les pièces d’or, que Sylla, et que Pompée, à la même
époque, avaient fait frapper, en petit nombre d’ailleurs, ne contredisent point
cette opinion : très vraisemblablement elles n’étaient reçues qu’au poids,
tout comme les Philippes d’or ( * ), qu’on
rencontre encore dans la circulation au temps de César. Elles ont cela de
remarquable, qu’elles devancent la monnaie d’or césarienne, de même que la
Régence de Sylla devance la nouvelle monarchie.
    ( * ) [Le statère
de Philippe II, de Macédoine, pesait grammes 8, 6 environ, et valait de 5 à 6
thaler = 18 fr. 75 c. à 22 fr. 60 c. (valeur actuelle, 30 fr. 30 c. environ.]
    [1471] Il semble constant qu’autrefois les sommes dues en
monnaie d’argent aux créanciers de l’État, ne pouvaient leur être remboursées, malgré
eux, en or et au taux du rapport légal entre l’or et l’argent. A dater de César,
au contraire, la pièce d’or a cours partout sur le pied de 100 HS d’argent. Et
le fait a d’autant plus d’importance, qu’il la suite des immenses quantités d’or
versées dans

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