Indomptable

alors qu’il conti-
    nuait à la caresser tout en se retirant. Lorsqu’elle tangua
    contre lui, il l’attrapa en passant un bras sous sa poitrine. La
    courbe crémeuse et nue de sa colonne vertébrale demandait
    à être parcourue vers le bas, tout en bas jusqu’au chaleureux
    noyau féminin qu’il était le seul à avoir touché.
    — Vous m’attirez de façon impitoyable, dit Dominic
    d’une voix pâteuse.
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    INDOMPTABLE
    — Comment cela ? demanda Meg.
    La voix râpeuse et enrouée de Meg était pareille à la
    langue d’un chat. Il fut pris d’un frisson intense et se débattit
    pour garder son sang-froid qui lui échappait un peu plus à
    chaque battement puissant de son cœur.
    — Vous me donnez envie de m’enfouir en vous ici et
    maintenant, répondit Dominic presque durement.
    — Oui .
    Les ongles de Meg s’enfoncèrent dans le bras de Dominic
    alors que le désir s’emparait d’elle.
    — Oui, mon guerrier. Prenez-moi ici et maintenant ! Je
    ne peux plus attendre plus longtemps. Je me sens vide.
    Sans prévenir, Dominic souleva Meg d’un seul bras et
    lui ôta ses vêtements de l’autre. Il les enleva tellement rapi-
    dement que les clochettes d’or remuèrent et tintèrent.
    Le lit se trouvait à plusieurs enjambées. Il n’en fallut que
    deux pour atteindre la table à repriser.
    Le bras de Dominic débarrassa impatiemment la table
    des pelotes de laine colorées et des paniers. Il assit Meg sur
    la table et s’affaira sur ses propres vêtements. Le mélange
    de surprise et de sensualité qu’il aperçut sur le visage de
    Meg lui donna envie de rire et de gémir avec une montée
    sauvage de désir.
    — La table ? parvint-elle à demander, la voix rauque.
    — Elle est plus proche que le lit.
    Meg n’ajouta rien, car les mains de Dominic avaient
    rapidement ouvert ses vêtements, suffisamment pour
    libérer son membre en érection de son confinement. Meg
    était fascinée par l’élan visible de son corps.
    — Puis-je… vous toucher ? chuchota-t-elle.
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    ELIZABETH LOWELL
    — Je mourrai si vous ne le faites pas.
    La voix de Dominic se transforma en un grognement
    étouffé sous la douce caresse ardente des doigts de Meg.
    — Tellement dur, murmura-t-elle, tournant autour de la
    base de sa chair rigide.
    Lentement, ses doigts se mirent à caresser celle-ci tout le
    long jusqu’à son extrémité arrondie.
    — Pourtant tellement douce. Spécialement ici. Vous
    faites honte à la soie la plus fine.
    — Que Dieu me vienne en aide, dit Dominic, les dents
    serrées.
    Un éclair de plaisir le foudroya et le secoua. Une seconde
    plus tard, il chancelait sur le point de rupture d’une tem-
    pête sensuelle. La sueur fit luire son corps tandis qu’il
    reprenait la maîtrise de son désir sauvage en inspirant pro-
    fondément et de manière saccadée.
    Son désir contenu avec difficulté, Dominic captura la
    main de Meg et lui mordit la paume.
    — Ne vous ai-je pas touché comme il le fallait ?
    demanda-t-elle.
    — Non. Vous m’avez trop bien caressé. Je me suis
    presque déversé dans votre main.
    L’étonnement dans les yeux de Meg fut rapidement rem-
    placé par la curiosité. Elle le regarda en faisant des suppo-
    sitions sensuelles. Elle inspira avec un léger bruit que
    Dominic lui arracha lorsque ses mains agrippèrent ses
    genoux pour les écarter lentement.
    — Bougez vos jambes, ma douce sorcière. Laissez-moi
    venir tout contre vous.
    Meg essaya de répondre, mais en fut incapable. La force
    contenue des mains qui l’ouvraient l’empêcha de parler.
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    INDOMPTABLE
    L’éclat argenté des yeux de Dominic qui observaient sa
    nudité la fit trembler.
    Elle aurait pu se sentir effrayée, sans défense. Au lieu de
    cela, elle se sentait étrangement puissante, intensément
    désirée. En cet instant, elle était certaine que les pensées de
    Dominic ne contenaient rien d’autre que le désir qu’il res-
    sentait pour son épouse.
    Ensuite, il se tint entre ses cuisses et la sonda douce-
    ment de la main. Des éclairs éclatèrent en Meg sous la péné-
    tration glissante de son doigt. Une pluie sensuelle suivit
    rapidement.
    La voix de Meg se brisa sur le nom de Dominic lorsque
    ce dernier intensifia et répéta la caresse. Ses petits gémisse-
    ments suivaient la progression de ses caresses. Lorsqu’il
    pinça le joyau voluptueux de son désir, elle renversa la tête
    et s’abandonna aux sensations qui la consumaient.
    — Oui, dit Dominic en regardant Meg