Indomptable

d’un regard brû-
    lant. C’est comme cela que je vous veux, chaude et humide,
    et criant pour moi.
    — Je ne peux… attendre… davantage.
    Il rit doucement et frissonna lorsqu’il sentit le désir de
    Meg lécher l’extrémité arrondie de son épée qui était à pré-
    sent en train de s’appuyer contre son fourreau.
    — Moi non plus, dit-il d’une voix pâteuse. Enroulez vos
    jambes autour de ma taille et attirez-moi contre vous. Oui,
    comme ça.
    Les mains de Dominic glissèrent sous les hanches de
    Meg.
    — Prenez-moi en vous maintenant, ma sorcière.
    Prenez-moi dur et profondément.
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    ELIZABETH LOWELL
    Meg répondit par un cri rauque lorsque Dominic s’en-
    fonça délicatement en elle, s’insérant jusque dans le fond de
    son fourreau. Pendant un bref instant, elle pensa qu’elle
    allait tomber en morceaux. Il essaya de se retirer, mais il ne
    se sentit pas la force d’abandonner la moindre parcelle des
    profondeurs étroites et voluptueuses qui se collaient à lui
    d’encore plus près que sa propre peau.
    — Est-ce que c’est trop ? demanda-t-il, les dents
    serrées.
    — Je…
    Il commença à se retirer. La caresse dissimulée de la
    chair contre la chair arracha à Meg un frisson de plaisir. La
    pluie secrète qui s’ensuivit facilita sa présence en elle. Avec
    précaution, il s’enfonça de nouveau. Cette fois, les cris
    essoufflés qu’elle émit furent plutôt provoqués par le plaisir
    que par la surprise.
    Alors que Dominic allait se retirer de nouveau, les
    jambes de Meg s’agrippèrent à ses hanches, le gardant
    contre elle. Ce geste causa la perte de Dominic. Avec un
    faible gémissement, il commença à se mouvoir profondé-
    ment en elle en prenant compte de sa taille et de celle de
    Meg, avec des mouvements de plus en plus rapides.
    Une étrange sensation de picotement parcourut Meg
    depuis son sternum jusque dans le creux de son estomac.
    Tremblant, criant doucement, elle suivait la cadence de
    Dominic, intensifiant la poussée qui ondulait en elle et la
    caressait. Elle sentit ses hanches soulevées par ses grandes
    mains, sentit la force sauvage de son corps, sentit la tension
    sexuelle tournoyer autour d’eux de manière imprévisible.
    Les ongles de Meg s’enfoncèrent avec insouciance dans
    les épaules musclées de Dominic alors qu’elle prononçait
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    INDOMPTABLE
    son nom sur un ton d’une urgence croissante. Il répondit
    en s’enfonçant d’une manière qui l’aurait blessée quelques
    instants plus tôt, mais plus maintenant. À présent, elle était
    humide et chaude, elle tremblait et criait son soulagement
    tandis que son guerrier pénétrait profondément dans son
    corps accueillant.
    Quand Meg fut de nouveau capable de respirer sans que
    chaque inspiration soit coupée par les vagues d’extase qui
    continuaient de la secouer, elle ouvrit les yeux.
    Dominic l’observait comme s’il était incertain de ce
    qu’elle ressentait.
    — Est-ce que vous allez bien ? demanda-t-il à voix
    basse.
    Meg commença à répondre, frémissant en repensant au
    plaisir et chuchota :
    — Oui.
    — Je ne vous ai pas fait mal ?
    — Vous êtes plutôt… euh… impressionnant, dit-elle.
    Mais vous ne m’avez pas fait mal.
    — En êtes-vous certaine ? Je projetais de vous prendre
    beaucoup plus doucement, dit Dominic. Vous avez un effet
    déconcertant sur mon sang-froid.
    — Vous ne m’avez pas fait mal. Plutôt tout le contraire.
    Vous m’avez donné énormément de plaisir.
    En prononçant ces mots, Meg se pencha en avant pour
    embrasser Dominic. Ce mouvement l’entraîna en elle. Elle
    écarquilla les yeux et eut le souffle coupé tandis que des
    éclats étincelants d’extase la transpercèrent.
    Dominic sentit la réponse de Meg aussi clairement
    qu’elle agissait, car son doux fourreau le caressait chaque
    fois qu’un éclair de douce extase la secouait. Il plissa les
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    ELIZABETH LOWELL
    yeux alors que son sang se mettait à battre de façon sou-
    daine et sauvage. Sans séparer leurs corps, il la souleva et
    l’emmena sur le lit.
    — Ne me quittez pas encore, murmura Meg en s’accro-
    chant à lui.
    Dominic retint son souffle.
    — Aimez-vous m’avoir en vous ?
    — Oui.
    Elle trembla sous un regain de plaisir lorsque Dominic
    s’étendit complètement au-dessus d’elle, se tenant en appui
    sur ses coudes. Le moindre mouvement réveillait des sensa-
    tions en elle, car il était de nouveau tendu et dur.
    — Ne vous ai-je pas