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Interdit

Interdit

Titel: Interdit Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Elizabeth Lowell
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sifflé dans la forêt jusqu’à
    ce que Shield arrive en trottant comme un bon chien content
    d’être de retour à la maison.
    Meg se retourna vers Simon.
    — Tandis que Sven passait la forêt au peigne fin, dit-il,
    j’ai suivi les rumeurs disant qu’il y avait des allées et venues
    étranges à Sea Home.
    Meg poussa un petit soupir.
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    ELIZABETH LOWELL
    — C’était dangereux de faire cela, dit-elle. À ce que l’on
    dit, Sire Erik serait un sorcier. C’est lui qui gouverne Sea
    Home.
    Les yeux noirs de Simon brillaient du rire qu’il conte-
    nait. Qu’une femme s’inquiète pour lui était nouveau. Mais
    il l’appréciait.
    Toujours en souriant, il retira son heaume et le posa sur
    une table d’appoint près de celui, très usé, de Sven.
    — La sorcellerie de Sire Erik, si tant est qu’elle existe, ne
    s’est pas étendue à lire mes pensées, dit-il. Il a accepté sans
    sourciller mon histoire de quête religieuse.
    Meg laissa échapper un son qui aurait pu être n’importe
    quoi, y compris de l’agacement à l’égard de son beau-frère
    bien-aimé.
    — Je n’y étais que depuis quelques jours quand un
    homme et une femme sont arrivés à Sea Home, continua-
    t-il. La jeune femme était vêtue dans des nuances d’or et
    portait de l’ambre précieux comme si c’était du laiton.
    — De l’ambre ? demanda Meg avec intérêt.
    — Oui. C’était aussi son nom.
    Dominic ressentit la tension soudaine de son épouse. Il
    la regarda d’un air inquiet, mais elle restait concentrée sur
    Simon.
    — Ambre, répéta-t-elle. C’est tout ?
    — On l’appelait « l’Inaccessible », dit doucement Sven,
    car personne, ni homme ni femme, n’avait la permission de
    la toucher.
    Meg se figea.
    — Poursuivez, dit-elle à Simon.
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    INTERDIT
    — Je pense que la rumeur était exagérée, dit-il avec
    ironie. Ambre s’accrochait à son compagnon comme le lierre
    à un chêne puissant.
    — Vraiment ? s’étonna Meg, stupéfaite. Alors, ce ne
    pouvait être Ambre l’Inaccessible.
    Simon et Sven échangèrent un regard. Ce fut Simon qui
    contredit la femme Druide de la Vallée de son seigneur.
    — Peut-être pas, dit-il avec précaution, mais les cheva-
    liers et les écuyers avaient l’air de penser que c’était elle, et
    ils la connaissent depuis des années.
    — Comme c’est étrange…
    — Erik l’Invaincu l’appelait également Ambre, ajouta-
    t-il. Il l’a même sollicitée pour deviner la vérité des pensées
    de son compagnon.
    — Ah, c’est pour cela qu’elle touchait cet homme, pour
    en tirer ses savoirs, dit Meg. C’est une Érudite.
    — De quoi parlez-vous ? demanda Dominic.
    — Ne vous souvenez-vous pas ? Lorsque vous plani-
    fiiez différentes stratégies pour prendre Stone Ring, je vous
    ai parlé des Érudits.
    Il fronça les sourcils.
    — Certes, mais je n’ai pas accordé beaucoup de crédit à
    ces bêtises de sorciers, de changeurs de forme et de
    prophéties.
    L’amusement dansait dans les yeux verts de Meg. Son
    époux portait la similitude antique du Loup des Druides de
    la Vallée et pourtant, il avait peu de patience pour les choses
    qu’il ne pouvait toucher, mesurer, combattre, assiéger.
    Ou aimer.
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    ELIZABETH LOWELL
    — Dans certains cas, monsieur, murmura-t-elle, ce qui
    ne peut être touché est plus puissant que les choses
    matérielles.
    — C’est une vérité difficile à croire pour un guerrier tel
    que moi, dit-il.
    Elle hocha la tête.
    — Mais j’ai un très bon professeur, ajouta-t-il en sou-
    riant. Je sais désormais que l’amour d’une guérisseuse
    Druide de la Vallée peut prendre le cœur glacé d’un guer-
    rier, et le réchauffer.
    Le sourire que s’échangèrent Dominic et Meg rappela
    Duncan et Ambre à Simon. La comparaison le mit mal à
    l’aise, l’énerva même.
    — Donc, dit Meg en se retournant à nouveau vers lui,
    Ambre lisait les pensées de son compagnon. Poursuivez.
    Simon et Sven échangèrent un nouveau regard.
    — Il se pourrait qu’elle ait touché l’homme pour en tirer
    ses savoirs, fit-il d’un ton haché. Mais on aurait plutôt dit
    une jeune femme et son amant.
    — En quoi cela est-il important ? demanda Dominic,
    qui perdait patience. C’est de Duncan dont je me soucie, pas
    d’une sorcière celtique.
    — C’est justement le problème, rétorqua-t-il. Le compa-
    gnon de la sorcière était Duncan de Maxwell.
    Instantanément, Dominic changea de posture. Il devint
    tel un

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