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La Chute Des Géants: Le Siècle

La Chute Des Géants: Le Siècle

Titel: La Chute Des Géants: Le Siècle Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Ken Follett
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robe noire d’intendante. Elle portait des bas de
coton, et il caressa ses genoux nus. Au-dessus, elle portait des pantalons de
toile. Il effleura ses cuisses à travers l’étoffe, puis glissa la main jusqu’à
l’entrejambe. Elle gémit et se pressa contre sa main.
    « Retire-les, chuchota-t-il.
    — Non ! »
    Il trouva le cordon qui fermait
les pantalons à la taille et tira brutalement pour le défaire.
    Elle reposa sa main sur la
sienne. « Non.
    — Je veux juste te toucher.
    — J’en ai encore plus envie
que vous. Mais il ne faut pas. »
    Il s’agenouilla sur le lit. « Nous
ne ferons rien sans que tu le souhaites, dit-il. Je te le promets. » Puis
il prit le haut du sous-vêtement dans ses deux mains et déchira l’étoffe. Elle
en eut le souffle coupé, mais ne protesta pas. Il s’allongea à nouveau et l’explora
de la main. Elle avait les yeux fermés et haletait, comme si elle avait couru.
Il devina que personne encore ne lui avait fait cela et, au fond de lui, une
petite voix l’exhorta à ne pas profiter de son innocence, mais son déSir était
trop impérieux pour qu’il l’écoute.
    Il déboutonna son pantalon et s’allongea
sur elle.
    « Non, dit-elle.
    — S’il te plaît.
    — Et si je tombe enceinte ?
    — Je me retirerai avant.
    — Promis ?
    — Promis. » Et il se
glissa en elle.
    Il sentit un obstacle. Elle était
vierge. Sa conscience émit une nouvelle protestation, d’une voix plus forte
cette fois. Il s’interrompit. Mais c’était elle qui ne pouvait plus résister.
Elle lui prit les hanches et l’attira en elle, se soulevant légèrement en même
temps. Il sentit quelque chose se rompre, et elle poussa un petit cri de
douleur. Le passage était libre. Tandis qu’il allait et venait en elle, elle
épousa son rythme avec impatience. Elle ouvrit les yeux et contempla son
visage. « Oh, Teddy, Teddy », murmura-t-elle et il comprit qu’elle l’aimait.
Cette idée l’émut presque aux larmes et il fut incapable de réfréner son désir.
Il atteignit l’orgasme avec une soudaineté inattendue. Il se retira
précipitamment et répandit sa semence sur la cuisse d’Ethel avec un gémissement
de passion mêlée de déception. Elle posa la main derrière sa tête et attira son
visage vers le sien, l’embrassant fougueusement, puis elle ferma les yeux et
poussa un petit cri de surprise et de plaisir, lui sembla-t-il ; c’était
terminé.
    J’espère que je me suis retiré à
temps, pensa-t-il.
    5.
    Ethel poursuivit son travail
habituel, mais elle avait l’impression de posséder en secret, au fond de sa
poche, un diamant qu’elle pouvait caresser de temps en temps, suivant du doigt
ses surfaces lisses et ses arêtes aiguës quand personne ne la voyait.
    Lorsque le réalisme reprenait le
dessus, elle s’inquiétait, se demandait où cet amour allait la conduire et
songeait parfois avec consternation à ce que son père, nourri d’idées
socialistes et religieuses, penserait s’il venait à l’apprendre. Mais la
plupart du temps, elle avait simplement l’impression de tomber à travers les
airs sans que rien puisse arrêter sa chute. Elle aimait tout en lui, sa
démarche, son odeur, ses vêtements, ses manières si policées, son allure
autoritaire. Elle aimait aussi la perplexité qu’exprimaient parfois ses traits.
Et quand elle le voyait sortir de la chambre de sa femme, l’air blessé, elle en
aurait pleuré. Elle était amoureuse et n’y pouvait rien.
    Elle lui adressait la parole au
moins une fois par jour et ils réussissaient généralement à se ménager quelques
instants de tête-à-tête pour échanger un long baiser ardent. Il lui suffisait
de l’embrasser ainsi pour se sentir tout humide, et il lui arrivait de devoir
laver ses pantalons au milieu de la journée. Il prenait d’autres libertés
également, profitant de la moindre occasion pour lui caresser tout le corps, ce
qui exacerbait le déSir qu’elle avait de lui. À deux reprises encore, ils
avaient pu se retrouver dans la chambre des gardénias et s’allonger sur le lit.
    Quelque chose pourtant intriguait
Ethel : les deux fois, Fitz l’avait mordue, violemment, à l’intérieur de
la cuisse d’abord, puis au sein. Elle avait poussé un cri, promptement étouffé.
Sa réaction avait paru l’enflammer davantage. Et, malgré la douleur, elle avait
été émoustillée par cette morsure ou, du moins, par l’idée que la passion qu’elle
lui inspirait était si

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