La Femme Celte
d’épopées anciennes, celtiques ou autres, aient été
tentés par des ressemblances, par des analogies. Le travail du mythologue, s’il
s’appuie sur la rigueur du linguiste, ne peut en aucun cas s’y borner, et il a
besoin de faire des rapprochements qui échappent parfois aux lois de la phonétique,
le tout étant évidemment présenté sous forme d’hypothèse.
[248] Les bonnes et vertueuses femmes bien éduquées selon les règles du
patriotisme, et qui donnent naissance à des enfants mâles en se réjouissant que
ce soient des garçons, feraient bien de méditer ceci : elles sont les
dindons de la farce parce qu’on leur demande de fabriquer des hommes que la patrie – c’est-à-dire la société paternaliste – enverra
égorger les autres et se faire égorger sous le couvert de l’héroïsme, du
sacrifice et des décorations. Quelle négation du rôle de la mère, et quelle hypocrisie
de la part des moralistes et des autorités, religieuses surtout, qui patronnent
ce genre d’aberration mentale…
[249] J. M., L’Épopée Celtique en Bretagne ,
p. 208-209.
[250] Bâle, 1909. À la suite de ce livre, de nombreux celtisants ou
arthurianisants ont dû se rendre à l’évidence : la quête primitive du
Graal est païenne , et elle recouvre un rituel
assez mystérieux, mais où l’élément de la vengeance sanglante est net.
[251] The Legend of Sir Gawain , 1897. The Legend of Sir Lancelot du Lac ,
1901. The
Legend of Sir Perceval ,
1906. From Ritual
to Romance , 1915.
[252] La Bataille de Mag-Tured , trad.
G. Dottin, L’Épopée irlandaise ,
p. 37.
[253] La Mort des enfants de Tuirenn , Ogam , XVI, 244.
[254] R. A. S. Macalister, Livre des
conquêtes , poème 66.
[255] G. Dottin, L’Épopée irlandaise ,
p. 72-73.
[256] Ogam , X, 371-380.
[257] Ibid.
[258] J. Loth, Mab . I, 297-299.
J. M., L’Épopée celtique en Bretagne ,
144.
[259] J. Loth, Mab . II, 119.
[260] Les trois fiefs héréditaires de Parzival sont les Galles du Nord, les
Galles du Sud et l’ Anjou . Quand on sait que
les Plantagenêt, rois d’Angleterre, sont comtes d’Anjou, cela en dit long,
d’une part sur les maîtres que servaient l’Allemand Wolfram, maîtres qu’il
voulait flatter en intégrant l’Anjou dans son histoire, et d’autre part, sur
les sources anglo-angevines du récit des aventures de Parzival, par conséquent
les sources insulaires et proches d’un archétype celtique. D’ailleurs quand il
cite Kyot le Provençal, il désigne un homme écrivant en langue occitane, et
l’Occitanie remontait jusqu’en Limousin, fut longtemps, avec l’Aquitaine,
possession des Plantagenêt. Les discussions sur les sources de Wolfram sont
passionnantes, mais nous mèneraient fort loin. C. Maurice Wilmotte, Le Poème du Graal et ses auteurs , 1930.
[261] Parzival ,
trad. M. Wilmotte, p. 61.
[262] Il dit seulement qu’on peut transporter une hostie dans le Graal.
[263] Cf. tout ce qui concerne les
traditions des Têtes Coupées dans le chapitre sur « Delphes et l’aventure
Celtique », in J. M., Les Celtes ,
91-119. Je ne reviens ici que sur les détails intéressant le Graal.
[264] Perlesvaux , éd. Nitze, lignes
6 600 et suiv.
[265] Éd. Nitze, ligne 6 685 et suiv.
[266] Dans un acte datant du XV e siècle
et conservé à la Bibliothèque nationale de Paris (fonds latin n° 9093), il
est question des relations qu’aurait eues saint Patern avec le roi Karadoc, cognomento Brech-Bras.
[267] Thème repris dans la Quête du Graal où la sœur de Perceval guérit une lépreuse par son sang et sa vie.
[268] Les Latins et les Grecs avaient tendance à oublier que des sacrifices
semblables étaient en usage chez eux, à l’aube de leur histoire, comme en
témoigne la légende d’Iphigénie.
[269] « En creusant sur cette montagne pour y creuser les fondations de
l’édifice, on trouva une tête d’homme » (Pline, Hist.
nat. , XXVIII, 2). « Quel est l’homme qui ne sache pas que le
tombeau de Tolus Vulcentanus est dans le Capitole de Rome ? Quel est,
dis-je, celui qui ne sait pas qu’en creusant les fondations, on trouva la tête
d’un homme, qui y avait été enterrée depuis peu, soit qu’elle fût seule, soit
qu’elle eût été séparée des autres membres » ? (Arnobe, Contra Gentes , VI). « Tarquin le Superbe fit
construire en un temple à Jupiter sur le mont Capitole… On trouva sous terre la
tête d’un homme qui paraissait nouvellement tué, et le
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