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La Femme Celte

La Femme Celte

Titel: La Femme Celte Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Jean Markale
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Bretagne ,
95-97.
    [292] Cf. Latomus ,
XIII, 376-383 (article de J. Gricourt).
    [293] Zwicker, Fontes Religionis
Celticae , I, 51, 18.
    [294] C’est la société paternaliste qui, en mettant en valeur le rôle du
père, et en insistant sur l’aspect répressif (la censure) de celui-ci, a créé
une situation œdipienne manifestée par l’angoisse.
    [295] G. Dottin, L’Épopée irlandaise ,
67.
    [296] Lequel ne comprend rien à sa source. Il s’agit de l’épée que l’on
donne à Peredur et qu’il doit ressouder. Peredur réussit deux fois, mais rate
la troisième épreuve ( Mab . II, 63). Il y a
certainement un lien avec la tête coupée que l’on présente ensuite à Peredur,
mais l’auteur n’ayant pas fait le rapprochement, ou bien craignant que le
contexte soit trop païen, est allé chercher la tête de saint Jean. La
confusion, ou si l’on veut la transposition, n’en est pas moins révélatrice.
    [297] Éd. Nitze, ligne 2 300 et suiv. Il peut s’agir d’une sorte de
communion anthropophagique. L’auteur y voit une allusion à la Cène.
    [298] « Certaines peuplades ont des mannequins de proportions
colossales, faits d’osier tressé , qu’on
remplit d’hommes vivants : on y met le feu, et les hommes sont la proie
des flammes » (César, VI, 16).
    [299] Chiffre symbolique à ne pas prendre tel quel. L’expression que l’on
retrouve souvent dans les textes épiques irlandais signifie un assez grand laps
de temps, plusieurs mois.
    [300] Ce sont les monuments mégalithiques.
    [301] Per-Jakez Helias, Le Pays bigouden ,
Brest, 1971, p. 42.
    [302] Le Graal dans l’ethnographie ,
n° spécial des Cahiers du Sud ,
« Lumière du Graal », 1951, p. 13-36.
    [303] Pour lire les troubadours, Cahiers du Sud ,
n° 372, p. 163-194.
    [304] « C’est ton péché qui en est la cause, car tu as fait mourir ta
mère de douleur » ( Perceval , trad. L.
Foulet, p. 84). « Ma souffrance au contraire vient de toi… parce que
tu es cause de la mort de ta mère. Quand tu t’éloignas malgré elle, un glaive
de douleur s’enfonça dans son cœur et elle mourut » ( Peredur , J. Loth, Mab .
II, 65-66).
    [305] Perceval nous semble le héros caractéristique de la Quête, d’abord
parce qu’il a pour lui l’antériorité des textes (Chrétien de Troyes) et parce
que son nom est révélateur : Perceval est peut-être celui qui perce les
secrets du val où se trouve le château du Graal. En tout cas son nom est en
rapport avec celui de Peredur (où nous retrouvons le gallois peir , chaudron), et il y a pu y avoir une connexion
populaire entre les deux termes ou une forme primitive que nous ignorons, mais
dont découleraient les deux noms. Cela ne veut pas dire que le héros le plus
ancien de la Quête ait été Perceval, car il semble bien, vu l’importance des
aventures de Gauvain, que celui-ci ait joué le premier rôle (comme cela
apparaît dans Peredur ) en dépit de tout ce
qu’on a pu dire contre cette hypothèse. Gauvain est sans aucun doute le
Gwachmai des textes gallois, lequel nom apparaît dans le plus ancien roman
arthurien, Kulhwch et Olwen , comme le neveu et
le plus ancien compagnon d’Arthur. Son état de neveu, fils de la sœur d’Arthur,
est d’une importance capitale, puisque c’est en rapport avec une législation
celtique archaïque parfaitement attestée, celle de la filiation matrilinéaire
avec droit d’héritage pour l’oncle maternel et le fils de la sœur.
R. S. Loomis a cru voir dans le personnage gallois de Gwri Gwallt Euryn
(premier nom de Pryderi, fils de Pwyll) le nom français de Gauvain, ce qui
n’est pas prouvé. Gwachmai signifie, dit-on, « faucon de mai ». Mais
nous trouvons dans le premier terme une racine celtique * wolh-o , grande quantité (latin volgus , allemand volk ,
v. irl. folc , gallois gwala , satiété, bret. arm. gwalc’ha , rassasier), ce qui correspondrait avec le
sens de la quête, qui doit redonner la prospérité et l’abondance au royaume
frappé de stérilité et de disette. Quant à Galaad, nom du héros dans les textes
les plus récents, il n’est peut-être pas tellement hébraïque, ou tout au moins,
il peut résulter d’un croisement et d’une homophonie. En effet, on peut voir
dans ce nom la racine celtique * Gal , pouvoir
(gaulois Galli et Galates ,
les « puissants », v. irl. gal ,
vaillance, gallois gallu , pouvoir, bret. arm. galloud , pouvoir), racine d’ailleurs sans rapport
avec le breton-armoricain

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