La Femme Celte
doute, mais certainement à une époque très lointaine.
[472] Compte tenu de la durée (de – 500 à – 50 pour la Gaule, à 1 200
ap. J. -C. pour l’Irlande), et de l’espace (Gaule, Grande-Bretagne,
Irlande, Galatie), il vaut mieux parler de multiples sociétés de type celtique.
[473] Sans aucune connotation raciale, les Indo-Européens se distinguent des
autres peuples par une langue commune à l’origine et des structures sociales
identiques.
[474] Il vaut mieux parler de tendances gynécocratiques que de
« matriarcat », celui-ci n’ayant jamais été prouvé.
[475] Michel Cazenave, La Subversion de l’âme ,
Paris Seghers, 1981, p. 62-63.
[476] On peut voir ici une sorte de transposition profane de l’expérience de
saint Paul sur le chemin de Damas : la vision de Paul, fulgurante et
brûlante est une révélation du divin, mais dans l’optique baroque du XVI e siècle, qui ne fait que réactualiser les
théories courtoises des XI e -XIII e siècles, la brûlure produite par le contact
avec l’être aimé, toujours supérieur, toujours « céleste », est une
façon d’atteindre la transcendance. Les « prostituées sacrées » des
temples d’Ishtar-Astarté, substituts matériels de la grande Déesse, n’avaient
pas de rôle. Voir J. Markale, L’Amour courtois,
ou le couple infernal , Paris, Imago, 1987.
[477] A. d’Aubigné, Stances , XIII.
[478] En particulier dans l’ Histoire d’Étaine et dans la Navigation d’art, fils de Conn .
Voir J. Markale, L’Épopée celtique d’Irlande ,
Paris, Payot, 1971 ; et Merlin l’Enchanteur ,
Paris, Retz, 1981.
[479] D’après le texte de La Folie de Tristan ,
manuscrit d’Oxford. Le thème du « Château dans les Airs », avec ou
sans chambre de soleil, se retrouve dans de nombreux contes de la tradition populaire
orale, surtout en Bretagne armoricaine. Voir J. Markale, La Tradition celtique en Bretagne armoricaine , Paris,
Payot, 1975.
[480] Cela fait évidemment penser à un culte solaire du type qu’on peut
imaginer dans le célèbre château cathare de Montségur. Voir J. Markale, Montségur et l’énigme cathare , Paris, Pygmalion,
1986. Il y a aussi des rapports certains avec les cultes mégalithiques, comme
en témoigne l’orientation de certains monuments comme Stonehenge, New-Grange et
Dissignac en Saint-Nazaire où le soleil levant, pénètre à l’intérieur de la
chambre centrale lors du solstice. Voir J. Markale, Carnac et l’énigme de l’Atlantide , Paris, Pygmalion,
1987.
[481] M. Cazenave, La Subversion de l’âme ,
p. 257.
[482] Sur ce sujet, voir J. Markale, Siegfried,
ou l’or du Rhin , Paris, Retz, 1984.
[483] André de Smet, La Grande Déesse n’est pas
morte , Paris, 1983, p. 165.
[484] A. de Smet, ibid. , p. 225.
L’auteur de cette réflexion est un prêtre catholique romain, ce qui en dit long
sur le malaise qui sévit dans l’Église à propos de la Femme et de son aspect
sexuel toujours terrifiant et toujours connoté avec le péché.
[485] Wilhelm Reich, La Fonction de l’orgasme ,
Paris, l’Arche, 1970, p. 188.
[486] Ibid.
[487] Jean-Paul II, Mulieris Dignitatem ,
Rome, 1988.
[488] Ibid.
[489] On peut lire avec profit, sur ce sujet, le très beau livre du
théologien calviniste Jacques Ellul intitulé La
Subversion du christianisme , Paris, Le Seuil, 1984.
[490] Ceci, qui concerne le film de Martin Scorsese, La Dernière Tentation du Christ , d’après le roman de
l’orthodoxe Kazantzakis, n’est pas un jugement de valeur, ni une acceptation du
sujet, mais la constatation d’un problème qui
existe.
[491] André Breton, L’Amour fou .
[492] Allusion à l’héroïne du roman Au château
d’Argol , de Julien Gracq. Le mot Heide signifie « bruyère » en allemand, et renvoie à quelque divinité des
landes sauvages et désolées, divinité évidemment dangereuse et fatale.
[493] M. Cazenave, La Subversion de l’âme ,
p. 277.
[494] « Ar mor-verc’h koant,
ken draitourez / hanter-besk hag hantervaouez, / o kana flour d’ar verdaidi /
da lakaat brevi o listri . » Prosper
Proux (1812-1873), poète breton.
[495] Prophétie du druide Cathbad dans le récit irlandais de l’ Exil des fils d’Usnech , à propos de l’héroïne
Déirdré, l’un des aspects primitifs d’Yseult.
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